Les arbres à planter en septembre

L'été est plus favorable pour planter certains types d'arbres : selon les espèces, il est même recommandé de faire la plantation au mois de septembre. Voici donc une sélection d’une vingtaine d’espèces, parmi lesquelles des communes et quelques originales.

Afin de trouver l’arbre le plus adapté à vos besoins et envies, que vous vouliez un fruitier ou non, dans votre jardin ou sur votre balcon, en pleine terre ou en pot, utilisez notre service Trouver une plante !

Vous êtes paresseux ou très occupé ? Optez pour des arbres qui demandent peu d’entretien. Vous décimez tout végétal que vous approchez ? Adoptez ceux qui n’ont besoin ni d’eau, ni de lumière ! Vous cherchez des arbres au feuillage rouge ? On les a tous en stock !

Calocèdre

Calocèdre
© Forest and Kim Starr CC BY 2.0 / Flickr

Plantez le calocèdre en fin d’été de préférence.

Le calocèdre mesure 30 à 45 m de haut pour une largeur de 2 à 4 m à la base. Sa croissance moyenne lui permet d’atteindre 2,50 à 3 m au bout de 10 ans mais elle peut être beaucoup plus rapide selon les conditions.

Arbousier

Arbousier
© Thinkstock

L’arbousier peut se semer, se marcotter ou se bouturer. Le plus simple est de prélever des semis naturels.

Cette espèce est pyrophile c’est-à-dire qu’elle montre une forte résistance face au feu. C’est la première à coloniser l’endroit après un incendie grâce à l’émission de rejets de souche.

Buis

Buis
© Thinkstock

De la famille des Buxacées, et du genre Buxus, la taille de cet arbuste originaire du bassin méditerranéen peut varier de quelques dizaines de centimètres pour les espèces naines à 5 à 15 m de haut pour des représentants pluricentenaires d'autres espèces. Il a une odeur caractéristique.

Albizia

Albizia
© Thinkstock

Originaire d’Asie subtropicale, l’albizia aime la chaleur et ne résiste au froid que jusqu’à -10, -15 °C pour de courtes durées et certaines variétés. Le plus souvent, il peut souffrir des -5 à -8 °C. En revanche, il supporte bien un climat sec et ne craint pas les sols salés.

Araucaria

Araucaria
© Thinkstock

Le jeune arbre possède une architecture tout à fait géométrique avec ses rameaux disposés en croix régulièrement étagés et couverts d’écailles y compris sur le tronc. Sa croissance est quasiment nulle pendant quelques années puis de 30 cm par an.

Chamaerops humilis

Chamaerops humilis
© Ettore Balocchi CC BY 2.0 / Flickr

À l’état sauvage, les Chamaerops sont presque acaules (dépourvus de stipe) du fait du broutage des troupeaux, tandis qu’en culture, les stipes mesurent 3-4 m jusqu’à 6-7 m de haut avec un diamètre de 25 cm. Ils présentent à la base des anciens pétioles mêlés à des fibres brunes puis deviennent annelés et gris marron avec le temps. Certains ouvrages distinguent la variété arborescens ou elata qui ne comporte qu’un seul stipe.

Chitalpa

Chitalpa
© Thinkstock

Ce petit arbre caduc, à croissance rapide, atteint au bout d’une dizaine d’années 7 à 8 m de hauteur pour 3 à 4 m d’étalement.

Conduit en grand buisson, le chitalpa peut s’intégrer à une haie mélangée en compagnie d’essences persistantes pour compenser son feuillage caduc.

Caroubier

Caroubier
© Thinkstock

Le jeune caroubier et les fleurs ne supportent pas de gel en dessous de -5 °C, l’arbre mature tolère jusqu’à -7 °C. L’arbre est dit thermophile car il exige un été chaud et sec notamment pour fructifier mais il peut survivre en climat doux et abrité. Il tolère bien entendu la sécheresse.

Plantez-le en tout sol bien drainé, en septembre, à exposition ensoleillée ou légèrement ombragée.

Genévrier

Genévrier
© Yvan 83 500 CC BY 2.0 / Flickr

La croissance du genévrier est lente mais il peut vivre très longtemps. Rustique jusqu’à -15 °C, il s’adaptera aux climats les plus rudes de France jusqu’à 1 500 m d’altitude.

En conteneur, plantez le genévrier de préférence en septembre, octobre ou en hiver hors périodes de gel.

Cyprès chauve

Cyprès chauve
© Chesapeake Bay Program CC BY-NC 2.0/Flickr

Le cyprès chauve fait sensation près d’une pièce d’eau, en isolé ou en bosquet. Il convient aux grands parcs.

Choisissez de préférence un emplacement marécageux, ou dans une eau peu profonde et bien ensoleillé. Le cyprès chauve pousse également en sol ordinaire profond et frais, plutôt acide même s’il tolère le calcaire.

Il n’aime pas les sols secs ou superficiels.

Eleagnus

Eleagnus
© Tatters ❀ CC BY-SA 2.0 / Flickr

Les éléagnus, ou chalefs, sont de petits arbres, des arbustes, des plantes grimpantes, aux feuilles alternes entières, caduques ou persistantes, portant de petites écailles argentées ou brun rouille caractéristiques, sur les feuilles, les pousses, les boutons et les fruits.Il est conseillé de planter l’éléagnus en mars ou septembre.

Heptacodium

Heptacodium
© Kristine Paulus CC BY 2.0/Flickr

Heptacodium miconioides (syn. Heptacodium jasminoides) est un grand arbuste, ou petit arbre caduc, de la famille des Caprifoliacées. Il mesure entre 4 et 5 m sur autant de large dans nos jardins, mais peut atteindre 7 à 8 m dans son habitat d’origine, en Chine (Hubei principalement, mais aussi Anhui, Yunnan et Zhejiang).

If

If
© Thinkstock

S’adaptant facilement à tous types de conditions de culture, l’if a une longévité exceptionnelle. Acceptant toutes les tailles, c’est un excellent support pour l’art topiaire au même titre que le buis. Il est très utile pour composer des jardins ordonnés de style « à la française ».

Néflier du Japon

Néflier du Japon
© mauroguanandi CC BY 2.0 / Flickr

Ce petit arbre aux grandes feuilles luisantes persistantes possède une incroyable adaptabilité. En effet, il pousse aussi bien sous climat tropical que sous nos climats tempérés, même si la fructification n’est pas toujours au rendez-vous. Originaire de Chine, il s’est naturalisé au Japon. Les vergers d’Eriobotrya japonica se rencontrent également dans toutes les zones au climat méditerranéen telles que la Californie, la Floride, l’Australie et le pourtour méditerranéen. Cependant, le néflier du Japon pousse très bien au nord de la Loire en tant qu’arbre d’ornement. Il appartient à la famille des Rosacées à l’instar des pommiers et pruniers.

Métaséquoia

Métaséquoia
© Thinkstock

Plantez-le en situation ensoleillée et dans un sol assez frais à humide, plutôt acide, au bord d’un étang par exemple. Si le climat est sec, offrez-lui une ombre légère.

Contrairement au cyprès chauve muni de ses racines aériennes, les pneumatophores, le métaséquoia ne tolère pas de pousser les pieds dans l’eau mais accepte des inondations temporaires. Il est sensible aux vents chauds qui assèchent le feuillage en été et aux embruns.

Ne plantez pas l’arbre trop près des maisons car l’enracinement est très étalé et superficiel.

Mimosa

Mimosa
© Thinkstock

Initialement importé d'Australie dans notre pays au début du XIXe siècle seulement, le mimosa est devenu de nos jours une espèce invasive sur le massif du Tanneron, dans le Var et les Alpes maritimes, où il est cultivé et récolté pour la vente en fleurs coupées.

En France, après s'être développée sur le pourtour de la Provence méditerranéenne, sa culture s'est étendue à la côte atlantique jusqu'aux baies abritées de Bretagne où il n'est pas rare de le voir voisiner avec le palmier.

Orme

Orme
© anro CC BY-SA 2.0 / Flickr

Préférez un sol profond, riche et frais. L’orme des montagnes tolère cependant tous sols drainés même secs et calcaires.

Préférez une exposition en plein soleil.

Plantez-le en isolé, en lui laissant suffisamment d'espace pour qu'il puisse s'épanouir. Vous pouvez également créer un bosquet ou une haie.

Orientation :

Thuya

Thuya
© Thinkstock

Le thuya a longtemps été cantonné au rôle de mur végétal. C’est oublier la diversité de ses formes. Planté isolément, il offre un joli port élancé et s’étale généreusement, mais il se prête aussi à la création de diverses formes d’art topiaire. Le thuya géant, Thuya plicata, peut atteindre 50 m de hauteur dans son milieu naturel, en Californie, tandis que le thuya de Chine culmine à 12 m chez lui (5 ou 6 m sous nos climats) et que le thuya du Canada 'Caespitosa' ne dépasse pas 0,30 m.

Noisetier

Noisetier
© Thinkstock

Le coudrier sauvage est spontané en Europe depuis la fin des glaciations au tertiaire. De nombreux fossiles de feuilles ont été retrouvés ainsi que des traces de fruits dans des sépultures néolithiques. Il pousse spontanément en lisière des bois, dans les taillis et les haies dans presque partout en France.

C’est un arbuste caduc multigaule de 2 à 6 m de haut, qui pousse en touffe d’abord érigée, puis étalée avec l’âge.

Séquoia

Séquoia
© Sigfrid Lundberg CC BY-SA 2.0 / Flickr

Sequoia sempervirens a des rameaux plats vert sombre, avec des aiguilles de 2,5 cm de long, disposées comme celles d’un sapin. Sequoiadendron giganteum a des rameaux ronds couverts de courtes aiguilles écailleuses vert gris, en forme de crochets, de 3 à 15 mm de long. Elles dégagent un parfum d’anis lorsqu’on les frotte.

Pêcher

Pêcher
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Choisissez pour votre pêcher une exposition en plein soleil. Sachez qu'il faut qu'il soit à l'abri des vents dominants et des gelées à cause de la précocité de la floraison et de son caractère frileux.

C'est dans le sud de la France que le pêcher réussit le mieux. Si vous habitez dans le nord, palissez votre pêcher contre un mur exposé au soleil.

Note : pour les balcons, choisissez une variété naine qui a l'avantage d'être compacte. Elles viennent très bien en bac. Elles fleurissent joliment et donnent quelques fruits.

Trouvez le bon arbre à planter en spetembre !

Trouvez le bon arbre à planter en spetembre !
© Finemedia

Voici d'autres arbres à planter en septembre : beaucarnea, cornouiller, épicéa, érable de Montpellier.

Affinez votre recherche en fonction du pH du sol, de l’ensoleillement ou encore du climat de votre région grâce à notre service Trouver une plante !

Ces pros peuvent vous aider