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Protection biologique intégrée (PBI)

Écrit par les experts Ooreka

Getty Images / Tevarak

La protection biologique intégrée (PBI) est constituée d'un ensemble de méthodes de jardinage dont l'objectif est de préserver l'environnement, mais aussi la qualité des produits et la santé des consommateurs. La PBI peut très facilement être mise en place par les jardiniers amateurs quelle que soit la taille du jardin.

Protection biologique intégrée : les principes

La protection biologique intégrée est une technique de culture dont le but est de maintenir les bioagresseurs (organismes vivants nuisibles aux plantes) du jardin en-dessous du seuil de nuisibilité (niveau à partir duquel les plantes sont trop affaiblies pour donner un rendement et/ou une qualité esthétique acceptable).

La PBI repose sur 2 grandes méthodes de culture :

  • La lutte biologique qui consiste à combattre les ravageurs (insectes nuisibles aux plantes) en utilisant des auxiliaires (insectes antagonistes des ravageurs). Le puceron est par exemple un ravageur du pommier qui peut être combattu avec la coccinelle. Cette dernière est donc un auxiliaire du pommier.
  • La protection intégrée qui, quant à elle, consiste à combiner différentes méthodes de lutte pour optimiser leurs actions sur les bioagresseurs, telles que des méthode biologique, culturale, mais aussi physique et chimique.

Méthodes de mise en place de la protection biologique intégrée

Mettre en place la protection biologique intégrée au jardin est relativement facile. Il faut toutefois bien l'anticiper pour une efficacité optimale. Selon vos envies, votre surface et vos cultures de prédilection, les méthodes ne seront en effet pas les mêmes.

PBI : méthodes de lutte biologique

Les méthodes de lutte biologique consistent à d'une part maintenir les populations d'auxiliaires et d'autre part à les introduire. Pour cela, vous pouvez :

  • mettre en place des haies en veillant à choisir des variétés adaptées ;
  • faire une jachère fleurie ou laisser une bande enherbée ou fleurie ;
  • mettre en place à plusieurs endroits des plantes relais (végétaux ayant la capacité d'héberger des auxiliaires) ;
  • (pour la saison froide) créer des espaces d'hivernage (lieux abrités pour passer l'hiver) comme des hôtels à insectes.

Attention : concernant l'apport d'auxiliaires, il est possible de les acheter en jardineries mais il faut être vigilant à ce que l'environnement soit adapté à leur développement.

PBI : méthodes de protection intégrée

Les méthodes de protection intégrée sont diverses. Il y a d'abord la lutte chimique qui consiste à utiliser les produits phytosanitaires au strict minimum. S'ils sont trop utilisés, cela pourrait en effet nuire au cycle de vie des auxiliaires de culture. D'autre part, la lutte physique consiste quant à elle principalement à enfouir les résidus de culture après leur arrachage, mais aussi à pailler et privilégier le désherbage sans produits chimiques. Enfin, il y a la lutte biochimique qui réside en l'utilisation de phéromones (signaux odorants émis par certains insectes femelles pour attirer les mâles). Le but est d'induire les mâles en erreur en utilisant des diffuseurs de phéromones dans les cultures ; ainsi la probabilité de reproduction des ravageurs est diminuée. Cette méthode de confusion sexuelle est particulièrement utilisée contre le carpocapse dans les vergers de pommes.

Il y a enfin des méthodes dites culturales : il s'agit d'optimiser toutes les étapes de culture, du choix des variétés en passant par l'organisation des parcelles, notamment les cultures associées et la rotation culturale.

  • Les cultures associées. Planter des œillets d'Inde et/ou du basilic (pourpre notamment car l'odeur est beaucoup plus marquée que la variété verte) entre les pieds de tomates permet d'éloigner les ravageurs. De même que mettre un pied d'aubergines à proximité d'un pied de tomates réduit les risques d'attaques de ravageurs en général, l'aubergine étant une plante extrêmement sensible.
  • La rotation culturale, appelée également assolement. Il s'agit d'alterner différents types de végétaux pour ne pas épuiser le sol. Il faut mettre un légume-racine comme la pomme de terre, puis un légume-feuille comme l'épinard, ensuite un légume-fruit comme la courgette et terminer par une légumineuse comme le haricot. Puis, on recommencera dans ce même ordre.

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