Brumiser une plante c’est vaporiser de l'eau sur son feuillage. La brumisation à l’aide d’un vaporisateur est très bénéfique à certaines plantes, en règle générale les plantes tropicales. D’autres plantes au contraire, comme le saintpaulia, ne supportent pas ce traitement, qui peut leur être fatal.
Avant de vaporiser vos plantes d’intérieur, lisez attentivement les conseils de cette fiche pratique.
Zoom sur les bienfaits de la brumisation des plantes d’intérieur
Brumiser ses plantes d’intérieur peut être intéressant à plusieurs niveaux.
Compenser la sécheresse de l’appartement
De nombreuses plantes d’intérieur sont d’origine tropicale et apprécient une hygrométrie entre 70 et 90 %, peu usuelle dans un appartement. En augmentant l’hygrométrie de façon provisoire, la brumisation leur évite de trop souffrir de la sécheresse.
Dépoussiérer le feuillage
Des brumisations effectuées de temps à autre dépoussièrent le feuillage d'une plante et lui permettent de mieux respirer.
Lutter biologiquement contre les acariens
Les acariens détestent l’humidité. Pour prévenir, ou même traiter une infestation, la brumisation est efficace, si vos plantes la supportent.
- Pour prévenir les invasions, brumisez régulièrement le feuillage de vos plantes.
- Pour vous débarrasser d’une invasion légère : brumisez le feuillage plusieurs jours d’affilée.
1. Vaporisez seulement les plantes qui le supportent
Vaporisez les plantes qui apprécient ce traitement
- Certaines plantes, en majorité tropicales, apprécient d’être brumisées sans précautions particulières : agrumes d’intérieur, asparagus, asplenium et autres fougères d’intérieur, avocat, broméliacées (billbergia, guzmania, tillandsia…), ficus, calathea, chlorophytum, croton, dracaena, schefflera, philodendron, yucca.
- En règle générale, les bonsaïs apprécient également la brumisation.
- D’autres plantes apprécient la brumisation sur leur feuillage, mais jamais sur les fleurs : anthurium, azalée, orchidée.
Évitez de brumiser certaines plantes d’intérieur
Certaines plantes ne supportent pas d’être brumisées :
- bégonia ;
- coléus ;
- cyclamen ;
- plantes carnivores à feuilles cireuses ;
- saintpaulia et autres plantes à feuillage duveteux.
2. Brumisez vos plantes dans les règles de l’art
Faites l’acquisition d’un vaporisateur
Les jardineries vendent de petits vaporisateurs à gâchette (aussi appelés brumisateurs ou pulvérisateurs) parfaits pour brumiser vos plantes en diffusant une multitude de gouttelettes.
N’utilisez jamais une eau très calcaire
N’utilisez pas votre eau du robinet si elle est très calcaire. Dans ce cas, utilisez selon vos possibilités :
- de l’eau de pluie, qui ne bouchera pas les stomates de la plante ;
- l’eau de votre carafe filtrante ;
- de l'eau déminéralisée pour fer à repasser ;
- ou encore une eau de source (en bouteille) portant la mention « convenant pour nourrissons ». Cette mention signifie que l’eau est faiblement ou très faiblement minéralisée.
Vaporisez à la bonne distance
Brumisez vos plantes en plaçant le vaporisateur à une distance de 10 à 20 cm du feuillage.
3. Vaporisez vos plantes d’intérieur à la bonne fréquence
En règle générale, brumisez toute l’année les plantes tropicales, mais en adaptant la fréquence à l’hygrométrie ambiante.
- Vaporisez plusieurs fois par semaine, par exemple 3 fois :
- En hiver, lorsque le chauffage rend l’atmosphère de votre appartement très sèche.
- En plein été, par temps très chaud et sec.
- Vaporisez moins souvent, c'est-à-dire 1 à 2 fois par semaine, dans les périodes moins sèches : printemps, début d’automne.
À noter : les broméliacées (billbergia, guzmania, tillandsia…) et les orchidées ont particulièrement besoin d’être brumisées toute l’année, en adaptant la fréquence à l’hygrométrie.