Les arbres à planter en mars

L'hiver est plus favorable pour planter certains types d'arbres : selon les espèces, il est même recommandé de faire la plantation au mois de mars. Voici donc une sélection d’une soixantaine d’espèces, parmi lesquelles des communes et quelques originales.

Afin de trouver l’arbre le plus adapté à vos besoins et envies, que vous vouliez un fruitier ou non, dans votre jardin ou sur votre balcon, en pleine terre ou en pot, utilisez notre service Trouver une plante !

Vous êtes paresseux ou très occupé ? Optez pour des arbres qui demandent peu d’entretien. Vous décimez tout végétal que vous approchez ? Adoptez ceux qui n’ont besoin ni d’eau, ni de lumière ! Vous cherchez des arbres au feuillage rouge ? On les a tous en stock !

Abricotier

Abricotier
© Malcolm Manners CC BY 2.0 / Flickr

Aujourd'hui, la France est reconnue pour ses abricotiers qui s'adaptent bien au climat, notamment au climat méditerranéen.

Pouvant résister à des températures très basses en période hivernale (-25°C pour certaines variétés), on le retrouve volontiers dans des régions situées au nord de la Loire avec une récolte cependant plus aléatoire sur des variétés à floraison tardive.

Albizia

Albizia
© Thinkstock

L’albizia supporte assez mal la culture en pot. Il se développe mieux en pleine terre, particulièrement dans les régions au climat chaud et humide.

Choisissez un emplacement en plein soleil et une bonne terre de jardin bien drainante. Évitez les sols trop lourds et trop frais.

Enfin, à l’abri des vents, ses plumets dureront plus longtemps.

Amandier

Amandier
© Thinkstock

L’amandier apprécie les jardins exposés en plein soleil et les terrains pauvres mais profonds, caillouteux, secs et calcaires (5 à 10 % de calcaire actif), même légèrement salés. Il redoute les terrains trop argileux et humides sauf s’il est greffé sur prunier par exemple.

Hormis sa sensibilité à de faibles gelées pendant la floraison, l’arbre présente une très bonne rusticité de l’ordre de -25 °C. Les variétés à floraison tardives permettent de remédier à cet inconvénient.

Plantez l’amandier dans le sens du vent pour faciliter la pollinisation.

Arbousier

Arbousier
© Thinkstock

L’arbousier tolère jusqu’à -12 ou -15 °C sans que son feuillage soit affecté. Plantez-le de préférence dans un sol acide, bien drainé, au soleil ou à mi-ombre car il accepte parfaitement de pousser à l’ombre de pins. Il tolère aussi le bord de mer.

L’arbousier est à croissance lente et supporte bien la taille pour former des haies par exemple.

Arbre à savon

Arbre à savon
© Dinesh Valke CC BY-NC-SA 2.0/Flickr

Plantez l’arbre à savon dans un endroit abrité des vents du nord, au soleil et dans un sol bien drainé plutôt acide. L’arbre est originellement assez peu rustique mais il s’est acclimaté dans des régions qui connaissent des gelées jusqu’à -15 °C comme à Strasbourg.

Prévoyez un espacement de 5 à 6 m par rapport aux autres arbres.

Asiminier

Asiminier
© rockerBOO CC BY-SA 2.0 / Flickr

L'asiminier pousse dans toutes régions continentales et littorales sauf en montagne. Il lui faut un minimum de 160 jours sans gelées. Il n’apprécie guère les étés arides.

Plantez-le dans un sol profond, riche, bien drainé, de pH neutre ou légèrement acide (entre 5,5 et 7,5). Placez-le en pleine lumière ou à mi-ombre.

Du fait de la sensibilité des racines au stress de la plantation, plantez l'asiminier soit début mars avant le réveil de la végétation, soit à l'automne.

Aulne

Aulne
© free photos CC BY 2.0 / Flickr

Les aulnes tolèrent des sols pauvres même pollués, mais réclament un sol frais. L’aulne glutineux pousse même dans des sols marécageux où peu d’espèces sont capables de survivre hormis les saules. Il supporte également les embruns. L’aulne de Corse tolère davantage le calcaire et les sols secs que l’aulne glutineux.

Plantez-les au soleil de préférence pour obtenir un arbre bien développé même s’ils tolèrent la mi-ombre, voire l’ombre avec cependant une longévité amoindrie.

Bergamotier

Bergamotier
© Leslie Seaton CC BY 2.0 / Flickr

Le bergamotier aime le soleil, vous pouvez le planter en pleine terre si vous habitez dans une région où le climat est doux l’hiver, et surtout, s’il ne gèle pas (il ne résiste pas à -5 / -6 °C). Choisissez un endroit bien ensoleillé et à l’abri du vent pour favoriser sa croissance et obtenir de belles bergamotes. Le bergamotier aime les sols légèrement acides, humifères et bien drainés, mais surtout pas calcaires.

Si vous habitez dans une région où il gèle l’hiver, installez votre bergamotier dans un pot (ce qui vous permettra de le rentrer pour lui éviter les rigueurs de l’hiver). Installez-le dans un coin ensoleillé à l’abri des courants d’air avec une exposition soleil/mi-ombre.

Buis

Buis
© Thinkstock

Plantez le buis au printemps ou à l'automne, la meilleure période étant le mois de mars.

Le buis préfère les sols calcaires riches et drainés. Mais il s'adaptera à des sols argileux, pauvres ou caillouteux, d'autant mieux que vous devez remplir son trou de plantation d'un mélange terreau et de terre.

Il aime l'eau, mais ne supporte pas les terrains où elle stagne.

Il préfère également une exposition au soleil. Évitez cependant les expositions extrêmes, dans les régions chaudes il a tendance à jaunir par forte exposition. Il se développe aussi en mi-ombre et même à l'ombre.

Pour une plante en pot, l'idéal est la mi-ombre qui évite trop de chaleur aux racines.

Calocèdre

Calocèdre
© Forest and Kim Starr CC BY 2.0 / Flickr

Plantez le calocèdre dans un endroit dégagé pour qu’il bénéficie d’un maximum de lumière et pousse bien droit.

Il apprécie tous les sols profonds frais à secs, acides ou calcaires. Évitez cependant les sols lourds mal drainés où la reprise est parfois délicate.

Veillez à bien l’arroser les premières années.

Calycanthus

Calycanthus
© rachelgreenbelt CC BY-NC-SA 2.0/Flickr

Le calycanthus est une plante qui exige un sol profondément ameubli, frais et riche en éléments fertilisants, mais surtout impérativement bien drainé en hiver.

Une exposition ensoleillée à l’abri des vents froids est vivement recommandée.

Le calycanthus préfère les terres fraîches. Prenez donc l’habitude dès la plantation de couvrir la surface du sol jusqu’à l’aplomb de sa ramure, avec un paillis organique. Cela retiendra l’humidité, et évitera à la terre de sécher en été.

Catalpa

Catalpa
© Leonora Enking CC BY-SA 2.0/Flickr

Plantez votre catalpa au soleil ou en mi-ombre. Un sol ordinaire suffit pourvu qu’il soit bien drainé et frais (légèrement humide).

Rustique au moins jusqu’à -20 °C, les catalpas peuvent se planter dans toutes nos régions.

Cèdre

Cèdre
© Thinkstock

Le cèdre du Liban est très peu exigeant quant à ses conditions de culture. Il s’adapte aux sols neutres ou calcaires mais se développe mieux sur des terrains acides. Une exposition ensoleillée, mais pas plein sud, lui conviendra. Il a besoin de lumière pour bien se développer.

Le cèdre de l’Atlas également n’a pas d’exigences particulières. Il se développera plus rapidement dans un sol frais bien drainé. Il supporte la pollution et la sécheresse mais craint une exposition au vent.

Cerisier

Cerisier
© Thinkstock

Le cerisier se plante généralement en isolé, dans une partie du jardin où il fournira de l’ombre. Les formes plus compactes et les cerisiers acides peuvent être associés à d'autres arbres fruitiers dans un verger. Les variétés naines peuvent être cultivées dans un grand bac d'au moins 40 cm de côté.

  • Le cerisier à fleurs apprécie les sols riches, profonds et bien drainés.
  • Le cerisier fruitier est peu exigeant, il tolère tous types de sols. Les espèces à cerises acides acceptent bien les sols calcaires, mais évitez les sols lourds qui favorisent des maladies ainsi que les sols argileux.
  • Le cerisier en bac demande un mélange moitié terre de jardin sableuse et moitié terreau pour rosiers.

Bon à savoir : si votre sol est très lourd, votre cerisier sécrétera plus de gomme.

Châtaignier

Châtaignier
© Thinkstock

Les températures moyennes de juillet-août doivent atteindre au moins 19-20 °C (les variétés anciennes pouvaient fructifier entre 10 et 20 °C). Le châtaignier a en effet besoin de chaleur pour mûrir c’est pourquoi il pousse souvent avec la vigne.

Cependant, il réclame un sol frais dès septembre. Un minimum de 700 voire 800 mm de pluie est exigé sur l’année. L’irrigation est parfois pratiquée en juillet pour favoriser la formation des fleurs de l’année suivante.

Chitalpa

Chitalpa
© Thinkstock

Pour bien fleurir, le chitalpa a impérativement besoin d’une situation chaude et baignée de soleil. Le sol doit être léger, profond, frais en été mais parfaitement bien drainé en hiver car ce n’est pas tant le froid que l’arbre craint en cette saison mais son effet combiné avec l’humidité.

Côté pH, le chitalpa marque une préférence pour les sols neutres ou basiques.

Citronnier

Citronnier
© Thinkstock

Les trois quarts de la production mondiale des agrumes se déroulent entre les 40èmes parallèles nord et sud, mais les hybridations et phases d’acclimatation successives font qu’ils se sont adaptés à des climats plus tempérés : le pourtour de la Méditerranée, le Chili central, le Sud-Ouest australien, la région du Cap, la Californie.

Ces climats possèdent de fortes amplitudes thermiques dues aux hivers assez doux et aux étés très chauds et secs (40 °C et plus).

Clérodendron

Clérodendron
© Thinkstock

Le clérodendron apprécie un sol fertile riche en humus, pas trop lourd, sans excès de calcaire et une exposition ensoleillée. Préférez une exposition à l’est si les étés sont chauds car il réclame de la fraîcheur pour bien fleurir. Plantez-le à l’abri du vent.

L’espèce bungii tolère un peu moins le froid que C.trichotomum mais rejette facilement de la souche.

Cleyera

Cleyera
© Megan Hansen

Le cleyera se cultive à mi-ombre ou à la lumière vive dont il a besoin de façon constante. Un mur ensoleillé, à l’abri du vent lui est idéal.

Maintenez votre plante à la température ambiante de votre intérieur, en veillant à lui donner suffisamment d’humidité. En extérieur, si la plupart des espèces résistent à une température descendant jusqu’à -10 °C,le cleyera japonica ne supporte pas une température en dessous de 7 °C.

Il a besoin d’un sol humifère, acide et bien drainé. Préférez une terre de bruyère, un terreau de feuilles et de tourbe.

Cognassier

Cognassier
© Stefano CC BY-NC-SA 2.0 / Flickr

Le cognassier préfère le soleil, mais c’est un arbre rustique qui peut supporter le gel et des températures allant jusqu’à -25 °C. Il s’adapte à tous les climats et pousse sur tous les sols, c’est pourquoi il est cultivé dans de nombreuses régions du monde. En France, on le trouve partout, surtout dans le Midi où il profite bien du soleil.

Avant la plantation, préparez bien votre sol en le débarrassant de toutes les mauvaises herbes. Votre cognassier peut ainsi bénéficier des apports d’eau au maximum.

Cornouiller

Cornouiller
© Thinkstock

Les cornouillers à fleurs et le cornouiller des pagodes nécessitent un sol humifère, frais, mais bien drainé, plutôt acide, et une exposition non brûlante.

Les autres espèces tolèrent tous les types de sols, même pauvres, secs ou calcaires. Les espèces à rameaux colorés doivent être plantées au soleil.

Les cornouillers panachés gagneront à être plantés à la mi-ombre afin d’offrir de plus belles nuances.

Les cornouillers sont rustiques dans toutes les régions.

Cyprès de Leyland

Cyprès de Leyland
© Mark Bolin CC BY-SA 2.0 / Flickr

Vous pouvez planter le cyprès de Leyland dans toutes les régions de France y compris sur le littoral, dans presque tous les types de sol, de préférence au soleil (ou tout au moins à un emplacement lumineux).

Pour constituer de belles haies, espacez vos plants achetés en motte ou en godets d’environ 1 m entre eux et à 1 m ou plus de la limite souhaitée de votre barrière végétale. En effet, il vous faudra un peu d’espace entre votre haie et votre clôture éventuelle pour la taille.

Éléagnus

Éléagnus
© Tatters ❀ CC BY-SA 2.0 / Flickr

Les éléagnus sont des plantes rustiques et peu exigeantes, qui tolèrent toutes les situations aussi bien l’ombre que le soleil du moins pour les espèces persistantes. On les cultive partout en France.

Ils améliorent les sols pauvres grâce à la présence de bactéries (actinomycètes) contenues dans des nodosités racinaires, capables de fixer l’azote de l’air. En échange, la plante fournit des sucres qu’elle produit grâce à la photosynthèse.

Les terres sèches, sableuses leur conviennent très bien. Les terres trop humides et riches peuvent les faire dépérir.

Les éléagnus se plantent en pleine terre ou en bac dans un substrat léger. Ils peuvent se planter en haie, en isolé ou même se palisser contre un mur.

Épicéa

Épicéa
© OliBac CC BY 2.0 / Flickr

Vous pouvez planter votre épicéa dans tout type de sol même calcaire, mais il se développe mieux dans les sols acides, profonds et frais.

Choisissez si possible un emplacement ensoleillé ou à défaut en mi-ombre. Du fait de leur forte prise au vent, les épicéas poussent mieux à l’abri des vents.

Pour une culture en pleine terre, prenez en compte tout d’abord la taille adulte de votre variété.

Érable de Montpellier

Érable de Montpellier
© Mario Quevedo CC BY 2.0 / Flickr

Poussant spontanément sur les collines du pourtour méditerranéen, l'érable de Montpellier peut s’acclimater dans d’autres régions françaises.

Plantez-le en plein soleil de préférence dans un sol sec, alcalin ou neutre. Mais il tolère les sols moyennement acides. Il pousse bien dans les sols pauvres.

Il résiste à la sécheresse et ne craint pas le froid jusqu’à -15 °C et plus.

Figuier

Figuier
© Objet Bloguant Non Identifié CC BY-NC 2.0/Flickr

Le figuier préfère généralement un sol calcaire et bien drainé. Il reste toutefois très peu exigeant vis-à-vis du sol. Retenez cependant qu'il poussera moins rapidement sur un sol pauvre, caillouteux ou argileux.

Quant à l'exposition, là encore, le figuier sait faire preuve de souplesse et d'adaptation. Si vous en avez la possibilité, choisissez néanmoins de le planter à l'abri d'un mur qui le protégera du froid avec une exposition sud ou sud-ouest.

Ginkgo biloba

Ginkgo biloba
© Thinkstock

Plantez-le en sol léger et riche. Le ginkgo biloba supporte les sols légèrement calcaires mais préfère les sols neutres et argilo-siliceux. Ajoutez si besoin du sable pour alléger les sols lourds et du compost pour les sols pauvres.

Cultivez-les en situation ensoleillée mais pas trop chaude ou à mi-ombre, le ginkgo biloba craignant la sécheresse.

Les arbres femelles forment des fruits charnus dont l’odeur devient vite nauséabonde. Plantez-les loin de votre habitation ou de zones de passage.

Bon à savoir : le ginkgo fructifie au bout de 20 ans de culture.

Heptacodium

Heptacodium
© Kristine Paulus CC BY 2.0/Flickr

Plantez l’heptacodium au soleil ou à ombre légère. Il fleurit mieux au plein soleil, mais est ravissant à mi-ombre. Il est un peu plus grand s’il pousse en pleine lumière.

Installez-le en tout sol drainé, plutôt frais. S’il a une préférence pour les terres à tendance acide, il accepte un léger calcaire : donc, pratiquement tous les sols lui conviennent. Il supporte bien les embruns et la pollution des villes.

Son port aux branches légèrement arquées le prédispose à divers emplois : installez-le en haie libre, en isolé, en bord de sous-bois ou en fond de massif.

Hoheria

Hoheria
© Eric Hunt CC BY-NC-ND 2.0/Flickr

Plantez l’hoheria en région à climat doux en mars : dans le Midi, le long des côtes atlantiques et de la Manche, jusqu’au Cotentin.

Plantez-les en situation abritée du vent, au soleil ou à ombre légère en sol ordinaire, léger, neutre ou acide.

Arrosez pendant les six mois qui suivent, ensuite, seulement en cas de sécheresse estivale.

Jacaranda

Jacaranda
© Thinkstock

Plantez-le en région méditerranéenne ou sur la façade atlantique dans une zone ensoleillée. Choisissez un endroit abrité des vents dominants car le bois casse facilement.

Le jacaranda peut s’élever en pot car il possède un système racinaire superficiel. Cependant, il ne dépasse pas 1 m de haut et fleurit rarement, excepté dans une serre.

Plantez-le dans un sol fertile bien drainé.

Jujubier

Jujubier
© Yasuaki Kobayashi CC BY 2.0 / Flickr

Plantez le jujubier en plein soleil ou dans un endroit lumineux, sur un sol bien drainé, assez léger, voire rocailleux et calcaire, même pauvre. Il peut être installé en bord de mer car il tolère les embruns et les sols salins.Le jujubier commun supporte sans problème des gelées à -15 °C, voire plus, et tolère de pousser dans un sol moyennement humide à très sec.

De longues périodes de sécheresse ne sont pas un problème mais les rendements sont alors plus faibles. Si les étés ne sont pas assez longs, les jujubes ont malgré tout du mal à se former et à atteindre leur complète maturité.

Note : en verger, la densité est de 150 à 200 pieds à l’hectare avec souvent une culture intercalaire de pêchers ou d’amandiers afin de rentabiliser la surface pendant les 15 premières années. La croissance du jujubier est en effet assez lente. Ensuite, les pêchers sont arrachés et les jujubiers produisent pendant encore 15 ans.

Kentia

Kentia
© Eduardo Millo CC BY 2.0 / Flickr

Palmier à tronc ou stipe simple, le kentia n’est pas rustique. Il possède un beau feuillage, persistant et lumineux, vert foncé, composé de longues feuilles pennées et souples. Il ressemble beaucoup à l’aréca. Cultivé en intérieur dans nos régions, il ne produit ni fleurs ni fruits.

Le kentia se cultive en pot ou bac, en intérieur, en serre et en véranda. Il est aussi connu pour ses vertus dépolluantes et purificatrices. Il absorberait le benzène (encres, fumées, peintures, vernis) et le toluène (peintures et solvants). Il est conseillé de le placer dans un salon, une salle à manger, un bureau ou un hall vitré.

Neem

Neem
© Thinkstock

Le neem résiste à la chaleur mais pas au froid et s’adapte à tous les sols même légèrement salins. Les sols pierreux, de faible épaisseur, sans contact avec la nappe phréatique ne sont pas un problème. Le neem a même le pouvoir d’améliorer les sols dégradés et appauvris. En revanche, il tolère peu les inondations fréquentes.

Des précipitations comprises entre 450 et 750 mm de pluie, un pH de 6,2 à 7 conduisent à un développement optimal.

Plantez-le au soleil, à l’abri d’un mur par exemple. Sa culture n’est guère possible que sur la Côte d’Azur ou en Corse.

Néflier du Japon

Néflier du Japon
© mauroguanandi CC BY 2.0 / Flickr

Le néflier pousse dans tous les sols calcaires ou sablonneux mais il affiche une certaine préférence pour les terres riches, fraîches et acides. Il tolère les sols secs et déteste les sols humides. À l’âge de 4-5 ans, ses racines puissantes et peu ramifiées supportent assez mal la transplantation.

Pendant les premières années de sa vie, il peut se cultiver dans un grand bac et vous offrir un sujet original au port graphique seulement quelques années après le semis.

Noisetier

Noisetier
© Thinkstock

Le noisetier commun pousse spontanément en lisière des bois, dans les taillis et les haies dans presque partout en France.

Les fleurs mâles s’épanouissent très tôt dans l’année, entre janvier et mars, en chatons jaunes pendants de 5 à 6 cm. Les fleurs femelles sont plus discrètes. Elles ne se distinguent d’un bourgeon à bois que par les stigmates rouges qui les ornent. Sur un même arbuste, les fleurs mâles s’épanouissent avant les fleurs femelles. Ces dernières ne seront donc pas fécondées par le pollen de leur propre arbre, mais par celui d’un autre plus tardif. C’est pourquoi il faut planter plusieurs variétés aux floraisons compatibles pour s’assurer d’une bonne récolte.

Noyer

Noyer
© Thinkstock

Le noyer n'aime pas les climats froids. En effet, même s'il résiste aux hivers rigoureux jusqu'à -25 °C, il craint cependant les dernières gelées pour ses jeunes pousses. Cette sensibilité aux gelées de printemps fait qu'un noyer ne se développera pas correctement au nord de la Loire.

On peut en trouver cependant jusqu'à 1 000 m d'altitude dans le sud de la France.

Olivier

Olivier
© Jean-Marc Linder CC BY-NC 2.0/Flickr

L’olivier se développe très bien en bac, même pour de gros spécimens. Dans les régions septentrionales gélives, vous pourrez ainsi les rentrer, d’octobre jusqu'en mars, dans un local lumineux et hors gel (serre ou véranda). Dans le cas d'une plantation en terre, protégez votre arbre avec un voile d'hivernage et paillez son pied.

Oranger

Oranger
© 

Les 3/4 de la production mondiale des agrumes se déroulent entre les 40es parallèles nord et sud mais les hybridations et phases d’acclimatation successives font qu’ils se sont adaptés, et notamment l’oranger, à des climats plus tempérés : le pourtour méditerranéen, le Chili central, le Sud-Ouest australien, la Californie, la région du Cap. Ces climats possèdent de fortes amplitudes thermiques dues aux hivers assez doux et aux étés secs et très chauds.

Pamplemoussier

Pamplemoussier
© Forest and Kim Starr CC BY 2.0 / Flickr

Le pamplemoussier aime les sols sableux, frais, riches en matières organiques, non calcaires, acides et bien drainés.

Pour la plantation en pot, préparez un mélange de 1/3 de terreau et de 2/3 de terre riche en matières organiques.

Il apprécie les climats chauds qui ne connaissent pas de brusques variations de température. Il lui faut une exposition chaude et ensoleillée et des hivers lumineux et doux. Il est important de lui éviter les courants d’air et les endroits venteux. En France, on le cultive sur la Côte d’Azur et en Corse. Dans les autres régions, il faut le rentrer l’hiver en serre froide.

Pêcher

Pêcher
© Thinkstock

Choisissez pour votre pêcher une exposition en plein soleil. Sachez qu'il faut qu'il soit à l'abri des vents dominants et des gelées à cause de la précocité de la floraison et de son caractère frileux.

C'est dans le sud de la France que le pêcher réussit le mieux. Si vous habitez dans le nord, palissez votre pêcher contre un mur exposé au soleil.

Note : pour les balcons, choisissez une variété naine qui a l'avantage d'être compacte. Elles viennent très bien en bac. Elles fleurissent joliment et donnent quelques fruits.

Podocarpus

Podocarpus
© 石川 Shihchuan CC BY-SA 2.0 / Flickr

Le podocarpus pousse de préférence dans une terre légèrement acide, comme les hortensias, meuble, profonde et fraîche en permanence.

Même s’il peut « supporter » jusqu’à -7 °C, il vaut mieux le planter à l’abri de tout gel, en plein soleil ou à mi-ombre légère.

Poirier

Poirier
© Gary Owens CC BY 2.0 / Flickr

Le poirier peut atteindre entre 7 et 10 m de haut et 3 à 5 m de large, tout dépend de la taille que vous effectuerez. Prenez en compte la taille future de l'arbre pour son implantation.

Le poirier a besoin d'un sol assez riche, perméable et profond pour pouvoir produire des fruits de bonne tenue. Il ne supporte pas les terrains secs ou trop calcaires, ni l'humidité stagnante. Retenez également qu'il lui faut du plein soleil.

Sa floraison étant précoce, évitez-lui les situations gélives, les contrebas frais et humides ainsi que les emplacements très ventés. Offrez-lui plutôt un endroit protégé.

Note : en climat tempéré, vous pourrez planter le poirier jusqu'à 1 000 m d'altitude. Toutefois, retenez qu'il ne supportera pas une température en dessous de -20 °C.

Pommier

Pommier
© F. D. Richards CC BY-SA 2.0 / Flickr

La culture du pommier est une expérience qui récompense aussi bien le jardinier improvisé que le jardinier confirmé.

Vous ferez votre première récolte après les deux à quatre années qui suivent la plantation. C'est en mars que vous assisterez à sa floraison qui donne naissance à de magnifiques fleurs blanches ou rosées.

Les pommiers sont rustiques et peuvent supporter des températures allants jusqu'à -30 °C et une altitude jusqu'à 1 200 m.

Prunier

Prunier
© François Philipp CC BY 2.0 / Flickr

Même si le prunier est un arbre plutôt facile à planter (surtout en formes libres), vous devez cependant respecter quelques conditions pour obtenir de bons résultats.

Pour sa culture, il lui faut un environnement ensoleillé même s'il est réputé rustique.Le prunier aime le soleil direct et être à l'abri des vents forts. De plus, il ne craint pas le froid (jusqu'à -17 °C) et peut être cultivé en altitude (1 000 m).

Robinier

Robinier
© Thinkstock

Arbre peu exigeant, le robinier a une croissance très rapide, atteignant 13 m à 20 ans. Il est rustique jusqu’à -30 °C et résiste à la sécheresse comme à la pollution.

Le robinier est généralement planté en isolé ou en haies. Il peut aussi être intégré au sein d’un massif, associé à des arbustes persistants (buis, houx ou orangers du Mexique), des plantes vivaces à feuillage coloré (hosta, heuchère, graminées…) ou fleuries (phlox paniculé, anémone du Japon, aster, cœur-de-Marie…).

Séquoia

Séquoia
© Sigfrid Lundberg CC BY-SA 2.0 / Flickr

Les séquoias nécessitent un sol profond (1 m de terre arable) et bien drainé, acide ou calcaire mais assez riche.

Le séquoia toujours vert (Sequoia sempervirens) se plaît en climat océanique relativement doux et arrosé (minimum 1 000 mm/an) comme en Bretagne où il existe des parcelles forestières et le long de rivières. Cependant, l’excès d’embrun fait brunir le feuillage. Il a aussi besoin d’un léger couvert dans sa jeunesse sinon sa croissance s’arrête. Protégez-le du vent qui dessèche ses rameaux et peut l’arracher au sol. Il est sensible aux gelées tardives mais repart de la souche. Plantez-le à l’ombre de buissons qu’il ne tardera pas à dépasser.

Sumac de Virginie

Sumac de Virginie
© scott.zona CC BY 2.0 / Flickr

Vous pourrez le planter dans tout type de sol pourvu qu'il ne soit pas trop humide. Il aime les sols acides mais pousse aussi dans les terres sablonneuses ou calcaires et résiste bien à la sécheresse.

Il pousse à mi-ombre mais a besoin du soleil pour prendre ses teintes automnales et sa croissance y sera plus rapide.

Thuya

Thuya
© Thinkstock

Le thuya est un conifère au feuillage persistant, bien implanté dans les zones tempérées de l’hémisphère nord. Très rustique, il se plaît dans tous les sols. Gardant ses feuilles, formées d’écailles imbriquées, toute l’année, il permet d’obtenir rapidement un rideau de verdure. C’est un excellent coupe-vent.

Tulipier de Virginie

Tulipier de Virginie
© Nicholas A. Tonelli CC BY 2.0 / Flickr

Le tulipier de Virginie trouve toute l’expression de sa beauté dans un grand espace. Il est un sujet de choix pour les parcs, planté en isolé sur une vaste pelouse ou intégré dans un rideau de grands arbres. On le rencontre aussi dans les décors urbains, comme arbre d’alignement, car il supporte bien la pollution atmosphérique.

Yucca

Yucca
© russellstreet CC BY-SA 2.0 / Flickr

Pour un épanouissement optimal, le yucca préfère un sol caillouteux, bien drainé, pas trop léger et une exposition bien ensoleillée, chaude, voire aride.

Toutefois, certaines espèces arrivent à vivre dans tous types de sols ; c'est le cas du yucca elephantipes, du yucca gloriosa et du yucca rigida.

Margousier

Margousier
© Thinkstock

Le margousier préfère les sols humides et riches mais se montre très tolérant à la sécheresse et aux sols pauvres. Il supporte entre 4 et 8 mois de saison sèche, avec des précipitations variant de 600 à 2 400 mm.

Plantez-le en plein soleil, à l’abri du vent car les branches cassent facilement quoiqu’il soit souvent utilisé comme brise-vent ! La plante tolère des gelées brèves jusqu’à -10 voire -15 °C sur des sujets bien lignifiés.

Paulownia

Paulownia
© Janet E. Powell CC BY-SA 2.0 / Flickr

Le genre Paulownia comprend 17 espèces d’arbres caducs originaires du sud et de l’est de l’Asie. Elles poussent toutes entre le 20e et le 30e parallèle nord, sous des climats tempérés chauds à tropicaux. Ces arbres rustiques ont une large cime arrondie et de grandes feuilles en forme de cœur, opposées.

Certaines espèces ont une croissance si rapide, qu’elles poussent de 3 à 5 m en une année, si bien qu’en 3 ans, les paulownias mesurent 10 à 15 m soit pratiquement leur taille adulte. Leur longévité atteint 70 à 100 ans, fait exceptionnel pour des arbres à croissance aussi rapide.

Phoenix

Phoenix
© Don Graham CC BY-SA 2.0 / Flickr

Le Phoenix apprécie les sols fertiles et bien drainés.

Pour une culture en pot et bac, préférez du compost nourrissant, à base de terreau de feuilles ou un mélange 1/3 de terreau fibreux, 1/3 de terreau de feuilles ou de tourbe moyenne et 1/3 de sable ou de perlite fine.

Pour une culture en intérieur, la température d’une pièce lui convient. Idéalement, le Phoenix a besoin d’une température plus basse, entre 10 et 13 °C, pendant sa période de repos en hiver. Cela le rend plus vigoureux.

Certaines espèces comme Phoenix roebelenii ou le Phoenix rupicola sont plus gélives.

Platane

Platane
© OliBac CC BY 2.0/Flickr

Évitez de planter votre platane trop près d’un mur ou d’une maison car ses racines de surface puissantes pourraient les endommager.

Choisissez un emplacement de préférence au soleil (mais il se développe aussi en mi-ombre) et un sol drainé mais pas sec. Il apprécie les sols profonds, frais ou humides. Il se contente d’un sol ordinaire.

Savonnier

Savonnier
© Emilian Robert Vicol CC BY 2.0/Flickr

Le savonnier n’apprécie ni le vent ni les embruns. Il pousse en sol compact ou très poreux, calcaire, sec ou superficiel mais n’aime pas les sols noyés ou acides.

Plantez-le en situation parfaitement ensoleillée. Les étés chauds favorisent une floraison abondante.

Il convient parfaitement aux petits jardins avec son port arrondi et sa croissance modérée.

Trouvez le bon arbre à planter en mars !

Trouvez le bon arbre à planter en mars !
© Finemedia

Voici une dizaine d’autres arbres à planter en mars : arbre aux mouchoirs, arbre caramel, érable du Japon, kaki, mûrier, pistachier, pittosporum, sophora … et bien plus encore !

Affinez votre recherche en fonction du pH du sol, de l’ensoleillement ou encore du climat de votre région grâce à notre service Trouver une plante !

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