
Cet article traite des caractéristiques spécifiques de la variété cerise bigarreau. Si vous cherchez des informations sur le cerisier en général (plantation, culture, entretien), consultez notre fiche cerisier.
Elle fait le régal de toute la famille et nous renvoie à nos souvenirs d’enfants, dans le verger familial ou à la dérobée chez le voisin… La cerise bigarreau, gorgée de soleil et à la saveur fruitée, possède bien d’autres vertus que celle de susciter la gourmandise. Elle possède en effets de multiples atouts pour la santé.
Fruit d’été par excellence, la cerise bigarreau est disponible sur l’arbre et sur les étals des maraîchers du mois de mai à la fin du mois de juillet. On vous dit tout à son sujet !
Cerise bigarreau : de nombreux oligo-éléments
La cerise bigarreau possède à elle seule quasiment l’ensemble des oligo-éléments et nutriments nécessaires à l’organisme au quotidien.
Ainsi, elle est richement pourvue en zinc, iode, fluor et manganèse, en fer et en calcium et présente une forte teneur en vitamines C, A et E.
Bon à savoir : plus les cerises sont colorées, plus elles seront bénéfiques pour l’organisme, contenant ainsi davantage de nutriments et de vitamines.
Bienfaits de la cerise bigarreau pour la santé
Anti-cancer ?
Les études menées sur les souris sont à considérer avec prudence, surtout lorsqu’elles sont rapportées à l’organisme humain.
Toutefois, des signes encourageants ont été perçus en faveur d’une diminution du risque de cancers de l’intestin et du côlon grâce à la consommation d’anthocyanines.
Maladies cardio-vasculaires
Les faits ne sont pas pleinement avérés, mais les suppositions abondent dans le sens d’une réduction possible des maladies cardio-vasculaires de cerises bigarreau.
Cette vertu serait due à la présence importante de vitamine A, très utile pour sa transformation en antioxydant et la protection des cellules de l’organisme.
À noter : la cerise bigarreau se consomme de préférence fraîche et crue, au contraire des variétés Montmorency et Griottes, davantage adaptées à la confection de desserts et à la cuisson.
Cerise bigarreau : une alliée de la peau et de la vue
Grâce à la béta-carotène très présente dans sa chair, la cerise bigarreau possède de multiples bienfaits pour la peau et la vue.
Elle « dope » en effet la régénération cellulaire de l’épiderme et entretient l’acuité visuelle.
Bon à savoir : si la cerise bigarreau est justement appréciée pour sa saveur sucrée, elle n’apparaît pas comme un allié minceur et peine à trouver sa place dans les régimes.
Sa forte teneur en sucres (17 grammes pour 100 grammes de fruits) fait d’elle le fruit rouge le plus sucré.
Consommations dérivées de la cerise bigarreau
Dans la cerise, tout se consomme, et de multiples façons, avec des bienfaits bien ciblés :
Le jus de cerise est notamment reconnu pour ses vertus apaisantes. La mélatonine, qui régule le rythme chronobiologique, présent dans la cerise, agit sur l’endormissement et allonge les plages de sommeil. Il favorise aussi la décontraction musculaire, après un effort physique. La récupération est plus rapide et moins douloureuse grâce à la consommation de jus de cerise.
L’infusion de queues de cerise possède des vertus depuis longtemps avérées pour soulager les infections du système urinaire. Diurétique et dépurative, l’infusion de queues de cerise nettoie les voies urinaires et le système digestif de toutes ses impuretés.
Faites macérer 500 g de cerises incisées fraîches et bien mûres dans un litre d’alcool (saké, vodka, gin, etc.) pendant deux semaines en mélangeant une fois par jour. Vous obtiendrez un bon remède contre les douleurs rhumatismales des lombaires et des jambes, ou de tous les rhumatismes dus à l’humidité. Prenez ce vin médicinal 10 jours par mois, deux fois par jour après les repas à raison d’une à deux cuillerées à soupe mélangées à de l’eau tiède (notamment en hiver).
Bon à savoir : la congélation des cerises est possible. Veillez toutefois à ôter les noyaux avant congélation afin d’assurer une conservation plus longue aux fruits.