Labourer son jardin

Sommaire

Vous souhaitez préparer au mieux le sol de votre jardin pour sa mise en culture ? Pour cela, il est préférable de connaître sa nature pour choisir les techniques de travail adaptées.

Ensuite, deux méthodes s’offrent à vous :

  • La méthode manuelle est longue et forcément éprouvante si vous possédez un grand jardin.
  • La méthode motorisée est nettement moins fatigante.

Quelle que soit la méthode que vous avez choisi, voici des conseils pour labourer son jardin.

Zoom sur le sol

Sa nature

Connaître la nature du sol avant de le travailler est important. Pour simplifier, toute terre est constituée d’un mélange d’argile, de limoneux et de sable.

Une observation simple peut vous conduire à approcher la tendance de votre sol.

Son travail

Labourer un sol consiste à retourner la terre pour ramener en surface sa partie inférieure.

Cette opération permet :

  • une aération propice au développement des micro-organismes sur environ 20 ou 30 cm ;
  • l’élimination des anciennes cultures et des racines des mauvaises herbes ;
  • la préparation pour les plantations du printemps suivant (dans le cas d’un potager, le labour doit être effectué tous les ans, idéalement avant le début de l’hiver, et sur une terre pas trop humide) ;
  • d’incorporer amendement ou fertilisation de votre terre.

1. Préparez au labour

  • Commencez par éliminer autant que possible les mauvaises herbes.
  • Retirez à la main les anciennes plantations et les tuteurs.
  • Apportez l’amendement nécessaire.

2. Cas 1 : Effectuez un labour manuel

Cette technique est à réserver à des surfaces inférieures à 200 m2, sauf si possédez une énergie débordante et que vous n’avez pas de problèmes de dos :

  • Enfoncez la fourche dans le sol.
  • Soulevez et retournez la motte pour que le fond du labour se retrouve en surface.
  • Brisez la motte en tapant avec la fourche.
  • Déplacez-vous en rangée pour couvrir la surface entière de la parcelle.

2. Cas 2 : Effectuez un labour motorisé

Les techniques motorisées sont bien sûr recommandées pour des surfaces au-delà de 300 m:

  • Les surfaces moyennes sont à réaliser au motoculteur thermique ou électrique (couteux rotatifs).
  • Les surfaces les plus grandes seront labourées avec un soc tiré par un micro-tracteur.

En utilisant ces engins, vous évitez l’effort, le travail sera bien sûr plus régulier, mais également plus grossier :

  • Réglez la profondeur de travail des couteaux rotatifs ou du soc de la charrue, vous ne devez pas creuser trop profond pour ne pas perturber l’équilibre biologique du terrain.
  • Déplacez-vous en rangée, idéalement la terre retournée doit recouvrir celle de la rangée précédente.
  • Nettoyez régulièrement les couteaux rotatifs, car les racines risquent de les entourer et de les empêcher de mordre la terre.

3. Affinez la terre

Après un labour, un travail de reprise du sol est souvent nécessaire pour affiner la terre. Il consiste à émietter les mottes :

  • avec un outil à main, griffe, ou même râteau ;
  • avec un émietteur rotatif à monter sur un motoculteur ;
  • avec une motobêche thermique ou électrique.

Effectuez cette opération régulièrement. Profitez-en pour retirer au passage les grosses pierres.

Ces pros peuvent vous aider