Les auxiliaires de culture sont la plupart du temps des insectes se développent au détriment des ravageurs des plantes, maintenant ainsi les populations dans des proportions acceptables afin qu'elles ne déciment pas les cultures.
Qu'est-ce qu'un auxiliaire de culture ?
Les auxiliaires de culture sont des organismes vivants qui peuvent prendre diverses formes telles que insectes, bactéries, champignons, qui sont introduits dans des cultures contaminées par d'autres organismes dont ils sont des prédateurs naturels. Ces auxiliaires de culture sont lâchés par l'homme pour débarrasser les plantes des indésirables, mais aussi pour polliniser les fleurs ou améliorer les sols. Cette pratique est appelée « lutte intégrée » ou encore « lutte biologique ».
Ces auxiliaires de culture volontairement introduits vont se disséminer et se reproduire, tout en se nourrissant des envahisseurs ou en les parasitant. Ils ne sont pas des prédateurs pour les végétaux mais, au contraire, des protecteurs. En consommant les nuisibles ils participent à santé des plantes ou à leur pollinisation. Ils sont les protecteurs et les garants du bien-être des végétaux.
Auxiliaires de culture : qui sont-ils ?
Les auxiliaires sont choisis en fonction du problème à traiter. Le plus connu d'entre eux est la coccinelle, grande dévoreuse de pucerons, mais elle est loin d'être la seule.
Chez les insectes, on utilise certaines espèces de mouches, de coléoptères et de papillons, ainsi que les abeilles, pour lutter contre d'autres organismes, mais aussi tout simplement, comme les papillons et les abeilles, pour polliniser certaines plantes dans des endroits où les insectes pollinisateurs font défaut. Une espèce de mouche est utilisée car elle pond ses œufs dans une guêpe prédatrice d'abeilles, qui meurt lorsque ses œufs éclosent. Une autre espèce de guêpe pond, elle, dans les chenilles, en décimant des générations entières. Les libellules sont, sous leur air délicat, de dangereuses prédatrices d'insectes, dévorant chenilles, mites et cochenilles avec un insatiable appétit.
Les oiseaux et les mammifères sont utiles pour lutter contre certaines espèces de guêpes ou de rongeurs.
Parmi les micro-organismes, on peut introduire, en fonction de l'ennemi visé, virus, bactéries ou champignons, pour les principaux.
Les vers de terre sont à présent fortement introduits pour redonner vie à des sols asphyxiés qu'ils aèrent et travaillent naturellement.
À noter : au-delà de son aspect repoussant pour certains, l'araignée est une grande dévoreuse d'insectes prédateurs.
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Comment attirer les auxiliaires au jardin ?
La première des choses à respecter pour attirer les auxiliaires au jardin est de stopper les traitements chimiques qui risquent de tuer les auxiliaires de culture. Ensuite, favoriser leur installation et leur développement n'est qu'une question d'attention et de logique. Quelques pistes à tester :
- éviter la monoculture, source de pauvreté biologique ;
- fournir aux auxiliaires le gîte et le couvert en augmentant la biodiversité ;
- diminuer les surfaces cultivées au profit des fleurs, herbes hautes, haies ;
- cesser les labours profonds, qui sont la cause de l'appauvrissement des sols par dérangement de la vie microbienne et des insectes souterrains.