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Originaire du Japon, le stewartia pseudocamellia est également nommé faux camélia pour la ressemblance de ses fleurs avec celles du camélia. La beauté de ses fleurs estivales est un atout majeur mais il en possède bien d'autres. Décoratif par son écorce aux reflets roses et ses feuilles rougeoyantes à l'automne, il s'épanouit dans un terrain acide et cela sans requérir de taille.
Stewartia pseudocamellia : origine et caractéristiques
Arbuste rustique, originaire du Japon
Le stewartia pseudocamellia est également appelé stewartia à grandes fleurs, faux camélia, stuartie, ou encore camélia d'été. Son nom latin stewartia rend hommage au botaniste et homme politique anglais du XVIIIe siècle, John Stuart. Il a été nommé ainsi par Carl Von Linné. Cet arbuste originaire du Japon a été introduit en France à la fin du XIXe siècle.
Il appartient à la famille des Théacées comme le thé et le camélia.
De croissance lente, sa hauteur varie selon le climat et les conditions de culture. Il mesure entre 3 et 10 m dans nos contrées alors que dans son milieu d'origine, en Asie, il mesure jusqu'à 20 m.
Rustique, le faux camélia peut supporter des températures négatives, jusqu'à - 15° C.
Floraison du faux camélia
Ses fleurs en forme de coupe possèdent des pétales blancs et un cœur jaune. Elles ressemblent aux fleurs d'églantier ou de camélia, d'où son nom de faux camélia. Elles apparaissent en juillet et en août et mesurent entre 2 et 6 cm de diamètre.
Caduc, le faux camélia possède des feuilles simples ovales, finement dentelées, de 4 à 10 cm de long. Elles sont vert foncé sur le dessus et vert clair sur le dessous. Mais leur atout principal est leur couleur rouge à orangée à l'automne.
Ses fruits sont des capsules ligneuses à 5 côtés, élégantes, et laissant apparaître des graines à maturité. Elles apparaissent en automne et mesurent 2 cm de diamètre.
Son écorce est elle aussi décorative. Lisse, elle s'exfolie par plaques laissant apparaître des écailles brunes, roses et grises. La taille en cépée est idéale pour la mettre en valeur.
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Stewartia pseudocamellia : variétés
Il existe également des variétés de l'espèce type stewartia pseudocamellia, chacune présentant un intérêt particulier :
- le stewartia pseudocamellia « Koreana » aux fleurs plus grandes et plus ouvertes que l'espèce type ;
- le stewartia pseudocamellia « Nishiki » dont les feuilles sont panachées de blanc ;
- le stewartia pseudocamellia « Shichihenge » aux feuilles ponctuées de crème et possédant une tache centrale vert foncé.
Stewartia pseudocamellia : culture
Plantation
La plantation se réalise, de préférence, de mars à avril à la mi-ombre. Le sol idéal est bien drainé, frais, humifère et acide. Il peut être neutre mais pas calcaire. Le faux camélia est sensible aux vents froids et à la sécheresse. Son implantation est définitive car il n’apprécie par d'être transplanté. Il faut prévoir un emplacement de 5 à 6 mètres de large pour une hauteur de 8 mètres. Isolé, en massif, en alignement ou en bac, il s'accorde à tous les styles.
Bon à savoir : il apprécie la terre de bruyère comme les spirées, andromèdes et hortensias.
Entretien
La taille n'est pas nécessaire. Il est même conseillé de lui laisser son port naturel. Il suffit de couper les branches mortes ou disgracieuses afin de lui donner un port léger et compact. Il est également possible de dégager le ou les troncs en partie basse afin de mettre en valeur son écorce. Cette taille se réalise de février à avril.
L'arrosage est nécessaire uniquement en cas de forte chaleur et de sécheresse prolongée. Ses racines étant superficielles et fragiles, il est recommandé de placer les racines à l'ombre ou sous un paillage.
Bon à savoir : de bonne résistance, le faux camélia ne présente pas de maladie.
Stewartia pseudocamellia : multiplication
Il existe 3 techniques de multiplication pour le stewartia pseudocamellia :
- Par semis : les graines formées sur l'arbre à partir de septembre possèdent un bon taux de germination. À partir de septembre, les graines se trouvent au nombre de 5 dans le fruit ovoïde du faux camélia. Leur récolte peut avoir lieu à la fin septembre lorsque les graines sont matures (vertes juste avant de devenir brunes). Ensuite celles-ci peuvent être directement semées sous châssis à froid durant l'automne. Il faut compter 2 à 5 ans pour atteindre la germination.
- Par bouturage de tiges herbacées au printemps ou de tiges semi-aoutées en été. La bouture prélevée est plongée au préalable dans un mélange d'hormones d'enracinement. Elle est ensuite placée dans un mélange de perlite et de tourbe. Il faut compter 1 an avant l'enracinement complet.
- Par marcottage d'un rameau flexible au bas de l'arbre : arquer le rameau afin d'enfouir 10 cm de celui-ci dans la terre et faire ressortir l'extrémité à la verticale. Afin de faciliter l'enracinement, la partie enterrée peut être incisée légèrement. Il faut compter 1 à 2 ans pour obtenir une marcotte viable.