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Plantation
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Floraison
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L'aire de répartition des Coelogyne englobe l'Asie du Sud-Est et les îles indonésiennes, l'Inde, la Chine du Sud, le Vietnam, la Thaïlande, Java, Bornéo, la Nouvelle-Guinée et l'extrême Nord de l'Australie.
Composé de plus d'une centaine d'espèces réparties sur une très grande aire, le genre Coelogyne est, de fait, très variable en forme et en besoin. Plutôt épiphytes mais aussi parfois terrestres selon leurs régions d'origine, les Coelogyne réclament des conditions de températures qui vont de la serre chaude à la serre froide, ce qui conditionne les autres impératifs culturaux : l'arrosage, la période de repos absolu et/ou relatif, et la fertilisation. Une analyse spécifique du type doit donc être menée avant de les mettre en culture. Les principales espèces commercialisées sont le plus souvent originaires des régions montagneuses et demandent donc des températures plus tempérées mais toujours une humidité constante.
Les principaux caractères distinctifs du genre consistent en leur magnifique et odorante floraison retombante, en leurs pseudo-bulbes de grandes tailles et en leurs grandes feuilles nervurées.
Ces plantes sympodiales possèdent des pseudo-bulbes piriformes ou globuleux, de taille assez variable selon le genre et qui sont surmontés de deux feuilles coriaces et persistantes. L'inflorescence est portée par la nouvelle pousse qui prend naissance sur le rhizome, à la partie inférieure du pseudo-bulbe de l'année précédente. Cette pousse se différencie ultérieurement en un nouveau pseudo-bulbe. Les pseudo-bulbes peuvent être très rapprochés, presque jointifs, ou au contraire, très éloignés les uns des autres, tout au long d'un rhizome rampant qui ne tarde pas à sortir des limites du pot.
Malgré la beauté de leurs fleurs, les Coelogyne sont très peu utilisés dans les hybridations et vous trouverez plus facilement certaines espèces botaniques. La fleur printanière et odorante de Coelogyne ochracea est blanche, avec du jaune sur le labelle ; celle, hivernale, de Coelogyne cristata est de même coloration, mais elle est plus grande.
Bon à savoir : certaines variétés sont de culture extrêmement facile, et donc idéales pour le débutant.
Rotatebot/CC BY-SA 2.5 dk/Wikimedia
Les Coelogyne apprécient une vive lumière, mais jamais l'ensoleillement direct qui brûlerait leurs feuilles. Il est important de leur procurer cette lumière, faute de quoi ils auraient tendance, par un mécanisme compensatoire, à développer de grandes feuilles, d'un vert très foncé, au détriment, bien sûr, de la floraison.
Les Coelogyne de serre chaude se cultivent sans période de repos, dans une humidité constante et avec un substrat parfaitement drainé. Il faut veiller à ce que l'eau ne pénètre pas à l'intérieur des nouvelles pousses, sous peine de les faire pourrir.
Les Coelogyne de serre froide ont besoin d'une période de repos absolu : de la fin de la maturation des pseudo-bulbes jusqu'à la reprise végétative, au printemps.
Dans tous les cas, l'humidité ambiante peut être maintenue au voisinage de 60 %, accompagnée d'une bonne ventilation.
Optez pour une plante déjà fleurie, cela renseigne sur la période de floraison, et l'éventuelle période de repos.
La culture en épiphytisme sur plaque de fanjan (ou liège) donne d'excellents résultats, de même que la culture en paniers suspendus (modèles allongés).
Des pots ajourés, spéciaux pour orchidées suspendues, sont le meilleur support pour accueillir un Coelogyne. Cette culture doit être réalisée dans un panier suspendu surdimensionné pour favoriser la pousse des tiges florales, mais aussi permettre de conserver la plante plusieurs années dans son substrat (les Coelogyne ayant horreur d'être transplantés).
Guérin Nicolas/CC BY-SA 3.0/Wikimedia
Le support de mousse-sphaigne des espèces de serre chaude doit rester humide (mais pas détrempé !) constamment, en laissant à peine sécher entre deux brumisations. L'idéal est de légèrement brumiser les plantes presque tous les jours avec un dispositif proposant de fines gouttelettes. Les espèces de serre tempérée et froide ne tolère guère la sécheresse, mais il faut diminuer les brumisations lors du repos végétatif, en laissant le temps au support de sécher (mais à peine, il faut du « doigté »).
La fertilisation est mensuelle durant l'activité végétative. Elle intervient toute l'année et au même rythme pour les Coelogyne de serre chaude, mais doit être stoppée pour les Coelogyne de serre froide. Utilisez un engrais équilibré en formule NPK (10/10/10 par exemple) donné à une demi-dose, à raison de 0,25 à 0,50 g/l.
Les Coelogyne supportent assez mal le rempotage ; le sphagnum tolère mal les engrais, de nombreux Coelogyne sortent rapidement de leur pot. Tout cela ne rend pas la situation très facile. Certains Coelogyne devront donc être rempotés tous les ans, d'autres tous les deux ou trois ans, le meilleur moment étant, bien sûr, celui de la reprise végétative.
Deux formules de substrat sont particulièrement appréciées pour le rempotage :
Ces orchidées épiphytes ne craignent pas grand-chose dès lors que les conditions de culture, propres à chaque espèce, sont respectées.
Maja Dumat/CC BY 2.0/Flickr
Elle se fait par division des touffes au moment du rempotage. Il ne faut jamais isoler une touffe comportant moins de trois bulbes.
Lindley fut le premier à décrire et nommer le genre en 1825, d'après un exemplaire de Cœlogyne cristata récolté au Népal par le Dr Wallich en 1824.
Le terme Coelogyne, qui pourrait s'appliquer à de très nombreuses orchidées, vient du grec : koilos (cavité) et gunê (femme).
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