Sujets connexes
Plantation
JANVIER | FÉVRIER | MARS |
AVRIL | MAI | JUIN |
JUILLET | AOÛT | SEPT. |
OCT. | NOV. | DÉC. |
Floraison
JANVIER | FÉVRIER | MARS |
AVRIL | MAI | JUIN |
JUILLET | AOÛT | SEPT. |
OCT. | NOV. | DÉC. |
Originaires d'Asie tropicale, les Vanda, dont il existe dans la nature une soixantaine d'espèces, ont une aire de répartition très vaste : l'Inde, le sud-est de l'Asie, la Nouvelle-Guinée, les îles Salomon, le nord de l'Australie, les îles Philippines.
Les Vanda sont des plantes épiphytes ou lithophytes, de port monopodial, de taille très variable (de 0,20 à 2 m). Elles portent des feuilles ovales et étroites, par paires, qui jaillissent du centre du rhizome vertical. Des racines aériennes ornent la partie inférieure du rhizome, dépourvue de feuilles. Les épis floraux, portant en général six ou huit fleurs, émergent de la base des feuilles, principalement au cours de l'été, et durent plusieurs semaines.
On distingue deux catégories : les Vanda à feuilles plates et les Vanda à feuilles cylindriques (comme Vanda teres). Les Vanda à feuilles cylindriques se sont adaptés à la chaleur et au plein soleil. Les Vanda à feuilles plates, ou rubanées, se plaisent en situation ombrée. Certains d'entre eux (comme Vanda coerulea) sont des plantes d'altitude qui doivent être cultivées en serre froide ou tempérée. D'autres sont des plantes de serre chaude, adaptées aux régions basses et humides d'Asie tropicale. Ces exigences variées compliquent beaucoup les préceptes culturaux.
Vanda coerulea est l'espèce la plus remarquable, avec ses couleurs bleu ciel, elle est considérée comme un des plus beaux spécimens par les collectionneurs. Croisée avec Euanthe sanderana, venant des Philippines, elle donna naissance à l'une des plus célèbres orchidées, Vanda rothschildiana, bleu foncé, un pur chef-d'œuvre du monde végétal et qui reste le meilleur type à cultiver. Il fleurit deux ou trois fois par an, ce qui constitue une véritable performance chez les Vanda. Les fleurs à peine écloses sont assez pâles, mais la couleur s'intensifie dès qu'elles sont épanouies.
Bien qu'on ne rencontre pas une grande variété chez les Vanda, il existe aujourd'hui de nombreux hybrides aux superbes couleurs bleues, rouges, orange et jaunes, très appréciés des orchidophiles. Le plus souvent, elles sont rehaussées d'entrelacs ou de marbrures sur les sépales inférieurs dominants, qui sont plats et arrondis. Le labelle apparaît petit.
Bon à savoir : les Vanda ont été abondamment hybridés soit entre eux, soit avec de nombreux genres voisins, Phalaenopsis, Renanthera, Arachnis, Ascocendrum, Aerides, Vandopsis. Les plantes ainsi obtenues, souvent d'une extrême beauté, portent des noms composites tels que Renantanda, Aranda, Ascocenda, Aeridovanda, etc. Elles se cultivent pratiquement toutes en serre tempérée.
En raison de leur port, les Vanda sont généralement cultivés dans de petits paniers ajourés suspendus près d'une vitre de serre, où ils reçoivent un maximum de lumière. Les températures nécessaires sont les mêmes que pour les Cattleya, réclamant en hiver une température nocturne minimale de 13 °C, et beaucoup de lumière. La culture sous serre est donc le meilleur moyen d'obtenir des résultats satisfaisants.
Note : beaucoup de Vanda sont d'ailleurs des plantes de très grande taille qui ne pourront donc être cultivées que dans une serre suffisamment haute.
Les Vanda et les proches Ascocenda (Vanda x Ascocentrum) peuvent être cultivés avec succès en compagnie des Cattleya.
Kimon Berlin/CC BY-SA 2.0/Flickr
Les Vanda à feuilles cylindriques ont un très grand besoin de lumière. Ils apprécient le plein soleil, à condition de ne pas les y exposer trop brusquement. Une période d'adaptation est nécessaire. Un éclairage intense est, pour ces plantes, la condition sine qua non d'une bonne floraison. Si on n'est pas en mesure de le leur procurer (nord de la France et de l'Europe, par exemple), leur culture est à déconseiller.
Les Vanda à feuilles plates sont beaucoup moins exigeantes en lumière. Ils ne supportent pas le soleil direct et doivent être ombrés (de 50 à 60 %) durant la saison chaude.
Selon les espèces, il faut distinguer :
Des écarts de température de 5 à 6 °C entre le jour et la nuit sont tout à fait nécessaires aux Vanda.
Achetez des plantes en fleur, cela donne la période de floraison idéale, et indirectement la période de multiplication.
Plantes fortement épiphytes, les Vanda sont relativement peu dépendants de la nature de leur substrat, ce qui explique les options très variées des orchidophiles à cet égard. Sous les tropiques, ils peuvent être élevés sur de grandes plaques de liège où ils adoptent un port lianescent. En serre, certaines Vanda se contentent d'une simple cassette suspendue, faite de clayettes en bois entre lesquelles elles entrelacent leurs racines (sans substrat à l'intérieur).
Les Vanda peuvent également être élevés sur des substrats simples, tels charbon de bois, morceaux de brique ou charbon de bois pur. L'écorce de pin est également très appréciée des Vanda, composant auquel on peut ajouter en quantité variable, du charbon de bois, de la brique ou du polystyrène.
chipmunk_1/CC BY-SA 2.0/Flickr
La plupart des orchidophiles se contentent d'administrer à leurs Vanda un engrais de formule NPK 10/10/10, deux fois par mois durant la phase d'activité « normale » (juillet à décembre), à l'exception, bien sûr, de la courte période de repos qui suit la floraison. De mars à juin, utilisez une formule NPK 10/50/10, à interrompre en janvier et février.
Une grande humidité ambiante et des arrosages fréquents sont indispensables aux Vanda durant leur phase de croissance et d'activité végétative, c'est-à-dire du début du printemps à la fin de l'automne. Pendant les fortes chaleurs, l'arrosage doit être complété par des bassinages quotidiens du substrat. L'hiver, les Vanda connaissent une période de repos relatif. Les arrosages ne sont pas suspendus, mais devront être beaucoup plus espacés.
Après la floraison enfin, et pendant une quinzaine de jours, il faut respecter une période de repos au cours de laquelle on suspend l'arrosage pour se limiter à de légers bassinages du substrat.
Les Vanda supportent très mal le rempotage. C'est la raison pour laquelle on ne les rempote que tous les trois ou quatre ans. Le meilleur moment est celui de la reprise de la croissance végétative, aux alentours de février.
Outre un début de dégradation du substrat, l'indication du rempotage peut être justifiée par la mortification de la partie inférieure de la plante, dont les feuilles trop âgées finissent par se faner. Toute la partie inférieure de la plante sera donc réséquée dans ce cas. Les racines sont souvent très adhérentes aux parois du pot, qu'il est parfois nécessaire de casser. Elles seront inévitablement blessées ou brisées, le mieux sera donc de les réséquer entièrement en conservant les racines sous-jacentes intactes.
Un procédé susceptible de faciliter le rempotage de ces racines souvent coriaces consiste à les faire tremper plusieurs minutes dans une eau à 30 °C pour les assouplir avant de les placer dans le substrat. Tige et racines doivent être relativement peu enfoncées à l'intérieur de celui-ci. La plante est maintenue en place par un tuteurage adéquat.
Les pots doivent permettre un drainage et une aération de qualité. Les pots en plastique sont donc déconseillés, au profit des pots en terre, à larges ouvertures latérales.
Les précautions à prendre après le rempotage peuvent ici être considérablement réduites. L'arrosage pourra donc être repris rapidement, à condition toutefois que la section de la tige ait été correctement cautérisée.
Les Vandas sont résistantes aux maladies et nuisibles.
Rosita Choque/CC VY-SA 2.0/Flickr
Elle peut être réalisée par la section des rejets pourvus de racines qui apparaissent de temps à autre sur la tige principale ou, même, par la section de toute la partie supérieure.
À la différence des keikis de Dendrobium ou Phalaenopsis dont l'apparition signe souvent un état de souffrance de la plante, les rejets de Vanda sont tout à fait physiologiques.
En raison de l'humidité ambiante à diffuser, pensez à récupérer l'eau de pluie pour les arrosages et la brumisation.
Le jus de Vanda est utilisé comme collyre contre le glaucome, la cataracte et la cécité. Les ingrédients actifs de Vanda coerulea peuvent lutter contre les signes visibles du vieillissement de la peau.
L'origine de leur nom générique (féminin) vient de l'appellation en sanskrit de l'espèce connue sous le taxon de Vanda tesselata, par Sir William Jones en 1795.
La sous-tribu des Sarcanthinae, à laquelle appartiennent les Vanda, est exceptionnellement riche en genres interféconds, ce qui explique les nombreuses hybridations réalisées par les horticulteurs depuis la fin du XIXe siècle.
Liens rapides
Tout le guide pratique jardinage
Tout le guide pratique
Le sol
Jardiner sans jardin
Choisir ses plantes
Outils et matériel
Semer et planter
Multiplier les plantes
Entretien des plantes
Désherbage
Calendrier du jardinage
Faire faire son jardin
Sujets connexes