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Plantation
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Floraison
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L’aralia a donné son nom à la famille à laquelle il appartient : les Araliacées. Aralia spinosa porte plusieurs noms communs, comme « angélique épineuse », « bâton du diable », « massue d’Hercule », « angélique en arbre »... Il produit en août de grosses panicules vaporeuses de petites fleurs blanches, suivies par des fruits globuleux noirs de 6 mm de diamètre. Rustique, il supporte des températures négatives jusqu’à -20 °C.
C’est un arbuste pouvant atteindre plusieurs mètres de hauteur, avec de longues feuilles comportant près de 80 folioles, qui prennent de belles couleurs cuivrées et orangées en automne avant de tomber. Ces feuilles forment comme un parapluie au sommet de tiges nues.
Aralia elata présente des tiges moins épineuses, mais aussi des feuilles plus grandes. Il est donc encore plus décoratif en automne, avec une masse végétale plus importante. Ses panicules de minuscules fleurs blanches atteignent 60 cm de longueur.
L'aralia affectionne les terres légères, toujours fraîches. En terre trop riche, il produit des branches fines, fragiles et plus sensibles aux gelées sévères.
Évitez de le planter dans les zones trop exposées au vent pour que ses grandes feuilles ne se transforment pas en lambeaux. Il préfère les régions douces, au climat frais et humide, ainsi que les expositions mi-ombragées.
Il se plaît au sein d'une haie bocagère, dans un sous-bois ou éventuellement sur la berge d'une pièce d'eau.
Veillez enfin à ce que l'arbuste ne soit pas trop près des lieux de jeux des enfants, à cause de ses nombreuses épines.
S'il est en conteneur, l'aralia peut être planté toute l'année, sauf en période de gel ou de sécheresse importante. Si vous le trouvez à racines nues, plantez-le en hiver.
Confectionnez un trou au moins trois fois plus large que le volume de la motte ou de la touffe de racines. Une profondeur de 50 cm suffit.
Si la motte est sèche, faites-la tremper avec son conteneur dans un baquet d'eau pendant un quart d'heure. Rebouchez le trou en partie avec la terre extraite et placez l'arbuste au centre du trou.
Le sommet de la motte doit affleurer le niveau du sol environnant. Au besoin, retirez l'arbuste et corrigez le niveau de la terre dans le trou. Une fois la bonne hauteur obtenue, rebouchez complètement en tassant légèrement avec le pied.
Avec la terre en excès, formez un boudin de 10 cm tout autour de la motte. Cette cuvette retiendra l'eau d'arrosage et la forcera à s'infiltrer au niveau des racines. Arrosez d'ailleurs immédiatement après la plantation, même s'il pleut, pour achever de bien mettre la terre en contact avec les racines. Comptez deux gros arrosoirs d'eau par arbuste. Il est inutile de tuteurer.
L’aralia est de culture très simple, presque trop. Il craint seulement la sécheresse du sol, comme celle de l’air. Attention : il s’étend par drageons et peut devenir envahissant.
Taillez-le en hiver.
L’aralia produit de longues branches souvent hirsutes. N’hésitez pas à couper les branches qui nuisent au bon équilibre visuel de la ramure.
Chez les variétés à feuillage panaché, soyez particulièrement vigilant en guettant l’apparition de branches porteuses uniquement de feuilles vertes. Supprimez-les dès que possible. Sinon, l’arbuste va perdre son caractère panaché.
Éliminez également tous les rejets pour limiter l’expansion de la plante.
Seuls les pucerons s'attaquent à l'aralia, et encore, seulement sur les pédoncules floraux, toujours assez frêles. Ces parasites n'ont aucune incidence sur la vigueur ou la vie de l'arbuste, qui vit très bien avec. Il est donc inutile de traiter.
Multipliez l'aralia entre novembre et mars par séparation des rejets. Repérez un beau rejet en périphérie de la souche. Avec une bêche bien affûtée, découpez verticalement une motte carrée de 15 cm de côté sur la profondeur du fer de l'outil. Coupez les racines avec la bêche. Soulevez la motte, puis replantez le jeune plant à l'endroit désiré.
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