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Floraison
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Il existe plus de 300 espèces de Masdevallia connues à ce jour. Originaires, pour la plupart, des régions montagneuses d'Amérique centrale et de la partie nord de l'Amérique du Sud, les Masdevallia sont assujettis aux variations thermiques suivantes : en hiver, de 9 à 13 °C, et en été, de 15 à 18 °C, ce qui correspond aux caractéristiques habituelles d'une serre froide.
Espèces et hybrides se cultivent avec d'autres genres, parmi lesquels Dracula et Dryadella. Tous aiment les endroits frais et aérés, conditions faciles à recréer sous serre. Ils doivent rester humides, mais non détrempés, tout au long de l'année.
Les Masdevallia n'ont pas de pseudo-bulbes et leur feuillage peut adopter un port touffu, les plus grandes espèces ayant des feuilles plus larges. Leur taille, souvent très petite, varie de 2 à 30 cm. Leurs fleurs sont extraordinaires tant par leur forme que par la variété et la beauté de leurs coloris. Leur structure mérite, d'ailleurs, un commentaire : les trois sépales, soudés à leur base, forment l'essentiel de la fleur ; pétales, labelle et colonne sont réduits parfois à l'extrême, réfugiés au centre de la fleur. Très souvent, les sépales se prolongent en pointe ; ils prennent des formes, des couleurs et des directions variables, mais néanmoins très caractéristiques du genre.
S'il est quasi impossible de les cultiver en dehors d'une serre froide, les Masdevallia supportent toutefois des températures plus élevées durant de courtes périodes. Notons cependant qu'une température supérieure à 26,5 °C risque de leur être préjudiciable. Toute la difficulté de leur culture semble être liée au maintien, durant l'été, de la température idéale de 18 °C, quasi impossible à obtenir, notamment dans les petites serres.
L'induction florale implique que l'on respecte une notable différence de température entre le jour et la nuit (de 4 à 5 °C au moins). Si aucune floraison ne survient, il est possible de provoquer artificiellement l'induction par un séjour de quelques heures, répété huit jours de suite, dans le bac à légumes du réfrigérateur. Une certaine prudence est cependant de mise.
Plus l'air est en mouvement, plus les Masdevallia apprécient. Une bonne solution consiste à aérer la serre par deux soupiraux situés au ras du sol et qu'on laissera ouverts en permanence pendant la saison chaude. L'hiver, ils seront fermés la nuit et ouverts le jour. Même en plein hiver, il est tout à fait bénéfique d'aérer la serre, ne serait-ce qu'un court instant. Il ne faut pas oublier de munir les soupiraux d'un tamis, afin d'éviter toute intrusion d'insectes ou de rongeurs.
Bon à savoir : rappelons la nécessité d'un climatiseur ou d'un système de cooling dans les régions tempérées ou chaudes, pour résoudre tout problème de ventilation et d'humidification.
Orchi/CC BY-SA 3.0/Wikimedia
Contrairement à une idée reçue, les Masdevallia ne sont pas vraiment des plantes d'ombre. L'habitude a été prise, avec quelques abus, de les ombrer afin de limiter l'élévation de température dans la serre.
Certains n'aiment pas placer les Masdevallia sous ombrage permanent. Lorsque la lumière n'est pas liée à une chaleur excessive, son effet sur la plante est extrêmement bénéfique avec l'apparition de fortes pousses et une floraison de très bonne qualité. En hiver et par temps sombre, les toiles à ombrer doivent impérativement être relevées.
La seule limitation en ce qui concerne l'éclairage, outre l'élévation de température, sera dictée par le comportement de la plante elle-même : feuillage devenant trop clair ou apparition d'une pigmentation rougeâtre. Évidemment, l'exposition en plein soleil est formellement contre-indiquée.
Investissez dans des plantes déjà en fleurs.
Parmi les différents substrats utilisés, le choix des orchidophiles s'est orienté vers des composants qui assurent le meilleur drainage possible et une rétention d'humidité importante.
L'un des mélanges les plus employés est le suivant : de l'écorce de pin (70 %), du charbon de bois (10 %), de la perlite (10 %) et de l'argile expansée (10 %). Il faut éviter les composants trop fins qui nuisent à une bonne aération des racines.
Il convient de placer quelques morceaux de polystyrène expansé dans le fond du pot afin d'améliorer le drainage et de ne pas utiliser de charbon de bois prétraité pour le barbecue.
Bon à a savoir : il existe un « blanc » applicable sur les vitres de la serre qui devient translucide pendant la pluie et qui est, de surcroît, très facile à enlever en automne. Ce produit serait du plus grand intérêt pour la culture des Masdevallia.
Zach Copley/CC BY-SA 2.0/Flickr
Les Masdevallia vivent dans des forêts tropicales d'altitude où l'humidité est constante. Il sera donc impératif de reproduire ces conditions en leur procurant une forte humidité ambiante, en les ventilant suffisamment et en les arrosant abondamment, tout en évitant, bien sûr, le détrempage du substrat.
Dépourvus d'organe de réserve, les Masdevallia ne connaissent aucune période de repos. L'arrosage ne doit donc jamais être interrompu. Sa fréquence dépendra de la température, de l'humidité ambiante et de la ventilation. Les intervalles entre chaque arrosage sont de l'ordre de 3 à 4 jours.
La fertilisation s'effectue toute l'année, à raison d'une ou deux fois par mois, avec un engrais NPK de type 10/10/10.
Le rempotage s'effectue, en principe, tous les 2 ans. Une durée plus longue peut être dangereuse pour la plante, dont le substrat, qui doit être constamment humide, risque de se décomposer.
Ce rempotage est réalisé dans un pot de plastique juste adapté à la taille de la plante. Sous nos latitudes, le meilleur moment se situe en septembre, c'est-à-dire avant l'hiver, mais il peut se faire sans inconvénient durant toute la saison froide.
Si la plante montre des signes d'affaiblissement, il faudra intervenir sans tarder, quelle que soit l'époque. Il peut arriver qu'un rempotage trop tardif s'accompagne de la mort des racines. Il est alors possible d'induire la formation de nouvelles racines en plaçant la plante dans de la sphaigne vivante et humide, placée à l'ombre. Il suffira de procéder à un rempotage normal lors de l'apparition des nouvelles racines.
Les Masdevallia craignent surtout de mauvaises conditions de culture, mais peu les parasites.
Guillaume Paumier/CC BY-SA 2.0/Flickr
Elle est très facile par division de la touffe. Il suffit de couper une partie du rhizome qui porte feuilles et racines vivantes et de le rempoter normalement.
Lors du rempotage, il faut éviter toute division systématique de la touffe, sous peine de porter un préjudice esthétique à la plante et d'obtenir une floraison de moindre qualité. Lorsque la touffe devient trop importante, elle perd ses feuilles par le milieu. L'ensemble peut alors être divisé en trois ou quatre petits blocs que l'on rempote et qui se développeront alors sans difficulté.
Ce sont Ruiz et Pavon qui découvrent ce genre en 1877 au cours d'une expédition au Pérou. Ils le baptisent Masdevallia en hommage au botaniste espagnol Joseph Masdeval.
Les Masdevallia ont connu une courbe de popularité fort curieuse : très appréciés des amateurs vers la fin du XIXe siècle, ils ont ensuite presque complètement disparu des collections pour connaître à nouveau une très grande faveur depuis les années 1990.
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