Sujets connexes
Bifrenaria
Voir le diapo
Les Bifrenaria sont surtout connues des orchidophiles pour la beauté des fleurs, le parfum et la durée de la floraison. Ceci fait de l'espèce Bifrenaria harrisoniae l'une des plus appréciées des collectionneurs.
Sommaire
Trouver la plante qu'il vous fautLes Bifrenaria sont surtout connues des orchidophiles pour la beauté des fleurs, le parfum et la durée de la floraison. Ceci fait de l'espèce Bifrenaria harrisoniae l'une des plus appréciées des collectionneurs.
Bifrenaria
Voir le diapo
Plantation
| JANVIER | FÉVRIER | MARS |
| AVRIL | MAI | JUIN |
| JUILLET | AOÛT | SEPT. |
| OCT. | NOV. | DÉC. |
Floraison
| JANVIER | FÉVRIER | MARS |
| AVRIL | MAI | JUIN |
| JUILLET | AOÛT | SEPT. |
| OCT. | NOV. | DÉC. |
Le genre Bifrenaria compte une vingtaine d'espèces. Il s'agit d'un petit genre très divers, provenant, pour l'essentiel, du Brésil. Ces orchidées sont surtout épiphytes, mais s'adaptent à la terre lorsque le drainage du sol leur convient. Bifrenia comprend une série de pseudo-bulbes vert foncé coniques et durs. Chacun produit un feuillage dur qui pousse droit, à partir du pseudo-bulbe, et se maintient plusieurs années.
Les pseudo-bulbes oblongs sont dotés d'une ou deux feuilles veinées et coriaces. Les courtes inflorescences naissent à la base du pseudo-bulbe et portent une ou deux fleurs cireuses au parfum sucré. Les tiges florales se forment ainsi à la base du pseudo-bulbe principal, et peuvent donner une ou deux grandes fleurs pleines de charme.
Pétales et sépales ont la même taille et le bout arrondi. Leur couleur varie selon les espèces, du blanc verdâtre au rose profond. Quant à leur petit labelle large, il est en général mauve foncé ou rouge. Ces espèces dégagent un parfum parfois entêtant.
L'espèce la plus populaire est Bifrenaria harrisoniae, à la fragrance agréable, et qui forme de grosses grappes si on la cultive en pots ou paniers suspendus. D'autres espèces (Bifrenaria tyrianthina, par exemple) présentent des pétales plus foncés et un parfum moins prononcé.
Bifrenaria harrisoniae
Floraisons successives de 4 à 6 semaines au printemps et en automne. Fleurs parfumées, blanches à labelle violet, 7 à 8 cm.
Bifrenaria tyrianthina
Fleurs moins parfumées. Espèce, bien que similaire à B. harrisoniae, se distingue par son long éperon qui est deux fois plus long et la colonne et le stipe sont étroits.
Orchi/CC BY-SA 3.0/Wikimedia
Respectez avant tout les exigences de l'espèce considérée, mais toutes les Bifrenaria sont de régime climatique de type tempéré et demandent une très bonne exposition solaire. L'humidité doit rester à au moins 60 %.
Note : il est possible d'installer les Bifrenaria à l'air libre pendant l'été, lorsque la température nocturne est supérieure à 14 °C.
Le défaut de respect des minima requis, et surtout les brusques chutes de température, sont très préjudiciables aux orchidées. Les espèces de climat intermédiaire (serre tempérée) requièrent une température aux alentours de 12 °C.
En été, les limites supérieures qu'il faut veiller à ne pas dépasser sont de 28 °C. Au-delà de ces valeurs, tâchez de compenser en donnant plus d'ombre, en brumisant et en ventilant.
Les orchidées de climat tempéré-chaud peuvent souffrir d'un excès de chaleur. Elles végètent sans produire de fleurs. Si votre Bifrenaria est un peu long à bourgeonner, changez-le de place, il lui faut juste quelques degrés de moins.
À l'achat, le choix d'un plant en fleurs permet de connaître assez précisément les diverses périodes de culture. Il y a de fortes chances qu'il refleurisse l'année suivante au même moment. Cela détermine les autres périodes à respecter pour ces orchidées. Ces périodes sont variables en fonction de l'espèce.
À cultiver en pot sur un mélange d'écorce et de sphaigne, ces orchidées Bifrenaria apprécient une température modérée et une bonne exposition au soleil, mais jamais directe.
Dalton Holland Baptista/GFDL/Wikimedia
Si vous les cultivez dans la partie chaude de votre serre ou intérieur, la plupart des Bifrenaria auront des périodes de repos et de croissance différentes.
Les fluctuations de température obéissent à un phénomène naturel réglé sur la course du soleil et le rythme des saisons. Vos Bifrenaria auront besoin de cette alternance pour que leur cycle de croissance et la floraison s'effectuent tous les ans. La plante réagit à une brusque chute de température, surtout nocturne, comme si la saison de croissance s'achevait. Elle se prépare alors à fleurir.
La luminosité contribue également à la régulation du cycle, mais ce sont les écarts de température qui comptent le plus.
Arrosez le matin, et cela, quelle que soit la saison. C'est, en effet, dans la mesure où l'eau aura le temps de s'évaporer tout au long de la journée et à la faveur des températures diurnes, nettement plus élevées que celles de la nuit, que les racines pourront bénéficier d'un assèchement rapide et que pourra être évitée toute stagnation d'eau, stagnation aux conséquences redoutables avec l'abaissement nocturne de la température. L'arrosage le soir est donc formellement contre-indiqué, de même que celui de l'après-midi, en hiver. Feuilles, gaines et bourgeons terminaux doivent absolument être secs à la tombée de la nuit.
En été, l'arrosage l'après-midi, par forte chaleur, doit être évité. Il provoque un choc thermique qui amène la plante à ouvrir brusquement ses stomates et, de ce fait, à perdre une importante quantité d'eau par transpiration. Cela se produit avant même que l'eau d'arrosage n'ait eu le temps d'être absorbée par les racines. Le résultat ne se fait guère attendre : la plante se flétrit. Cet incident répété plusieurs fois a de fortes chances de compromettre la santé de l'orchidée.
Attention : dans les grands pots, les éléments les plus superficiels du substrat peuvent être secs alors qu'une importante humidité persiste dans les couches profondes.
Le rythme d'arrosage ne peut être fixé précisément, car ils dépendent de trop nombreux facteurs, que l'orchidophile devra prendre en compte, aidé en cela par son expérience, sa curiosité et son intuition. C'est pourquoi les rythmes d'arrosage ne sont pratiquement jamais indiqués dans les traités d'horticulture relatifs aux orchidées.
En général :
Quelques règles de base permettent d'estimer l'importance des rythmes d'arrosage :
Veillez à maintenir l'hygrométrie en deçà de 80 %. Notamment en hiver, vous risquez de voir se produire un phénomène de condensation extrêmement préjudiciable aux Bifrenaria et, en particulier, à la beauté de leurs fleurs. Pour remédier à une trop forte hygrométrie, il faut aérer ou augmenter la température ambiante de deux ou trois degrés, selon le moment de la journée. Une humidité excessive rend les fleurs sujettes aux attaques de botrytis, un champignon qui se développe sous la forme de points noirs ou vitreux.
Il importe d'augmenter la surface d'évaporation dans des proportions considérables, pour parvenir à une humidification correcte de l'air. Pour ce faire, on pourra tapisser les alentours immédiats de l'orchidée d'une couche épaisse de gravier, que l'on arrosera quotidiennement. Cette solution est très efficace.
Les plantes vertes placées sous les tablettes contribuent aussi très efficacement à maintenir le bon taux d'hygrométrie dans la serre. Il n'est pas recommandé de placer des graviers directement sur les tablettes, car cela rend leur nettoyage impossible et nuit beaucoup à l'aération des plantes.
Beaucoup d'orchidophiles ont adopté un mode de fertilisation standard qui convient bien à la majorité des orchidées épiphytes :
Le rythme de fertilisation est très variable selon les auteurs. Elle peut être administrée sur un mode discontinu avec 1 g par litre d'eau une à trois fois par mois. D'autres préfèrent une alimentation continue, mais plus diluée, de 0,10 à 0,20 g par litre à chaque arrosage. Cette dernière posologie ne doit pas empêcher de procéder à un rinçage total du substrat occasionnellement.
Proposez un climat tempéré. Les températures hivernales ne doivent pas descendre en dessous de 14 °C. Les températures estivales doivent rester en dessous de 30 °C. L'emplacement est éclairé, mais sans ensoleillement direct et l'humidité de l'air doit être d'au moins 60 %.
Une période de floraison principale se situe au printemps et une seconde peut avoir lieu en automne. Une période de repos, pour au moins 2 mois, est à observer à partir de la fin de l'automne.
Dès les premiers signes de défleuraison, supprimez la tige florale en la coupant à ras des feuilles pour laisser des forces au plant…
Le pire ennemi des Bifrenaria est un non-respect des conditions de culture idéales :
Les Bifrenaria ne connaissent pas de véritables nuisibles ou parasites. Éliminez les cochenilles, qui apparaissent souvent sur des plantes insuffisamment saines, avec des produits adaptés (par exemple à base d'huile de paraffine, qui les asphyxie).
Dalton Holland Baptista/GFDL/Wikimedia
La période de division doit s'effectuer dans les mois qui suivent la floraison, au début de l'hiver.
Normalement, sur une plante porteuse de nombreux pseudo-bulbes, seuls les bulbes antérieurs, qui ont poussé l'année précédente, sont à même d'émettre une (ou deux) nouvelle pousse, à partir de laquelle se développe un nouveau pseudo-bulbe.
Le pseudo-bulbe postérieur, ou arrière-bulbe, moyennant un traitement adapté, peut être à l'origine d'un mode de reproduction original. On peut aussi prélever deux ou trois pseudo-bulbes sur une même plante.
Après section du rhizome (veiller aux conditions d'asepsie), chacun des arrière-bulbes est débarrassé des reliquats de ses racines, qui, avec l'âge, ont généralement disparu. De cette façon, on limite tout risque de pourriture ou de contamination bactérienne.
Les feuilles (ou reliquat de feuilles) sont également éliminées afin d'éviter toute transpiration excessive.
Le développement de la nouvelle pousse va se réaliser à partir du bourgeon végétatif disposé à la base du pseudo-bulbe et grâce aux réserves hydriques et nutritives que contient ce dernier.
Note : cette méthode de multiplication, qui demande un certain doigté, ne doit être pratiquée qu'à bon escient, car les risques de pourriture à l'intérieur du sac sont grands. Il faut donc restreindre l'humidification et surveiller étroitement l'évolution du processus.
Répandue dans le sud du Brésil, la forme typique est rose à labelle pourpre, mais on trouve aussi de nombreux autres coloris, notamment du blanc avec Bifrenaria harrisoniae var. alba.
Espèce la plus populaire et la plus commercialisée du genre, B. harrisoniae montre un développement via des pseudo-bulbes de forme ronde donnent une plante d'environ 20 à 30 cm. Généralement, cette orchidée ne porte qu'une grande feuille large, lancéolée et nervurée. Les tiges courtes qui nourrissent la fleur apparaissent au début de l'année à la base du bulbe de l'année précédente et donnent 1 ou 2 fleurs, de couleur crème et d'aspect cireux, d'environ 8 cm. Les sépales et les pétales ronds sont dressés derrière le labelle, plus petit, rouge foncé et d'aspect velouté, dont les parties latérales érigées ont des bords frisés.
Liens rapides
Tout le guide pratique jardinage
Tout le guide pratique
Le sol
Jardiner sans jardin
Choisir ses plantes
Outils et matériel
Semer et planter
Multiplier les plantes
Entretien des plantes
Désherbage
Calendrier du jardinage
Faire faire son jardin
Sujets connexes