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Le cocotier, du genre Cocos, est un palmier appartenant à la famille des Arécacées. Originaire des régions tropicales de l’océan Pacifique, il pousse beaucoup en Asie, en Afrique et en Amérique. Il est appelé cocotier ou palmier à noix.
Dans son milieu naturel, le cocotier mesure entre 5 m et 30 m de hauteur. Son tronc, ou stipe, est assez fin et au diamètre irrégulier. Ses feuilles persistantes peuvent atteindre 6 m de longueur. Elles sont vertes et pennées mais n’ont pas d’épine comme c’est le cas de beaucoup d’autres espèces de palmiers. Sous les tropiques, le cocotier fleurit tout au long de l’année, en donnant de petites fleurs blanches ou jaunes. Il produit des fruits appelés noix de coco au bout de plusieurs années (entre 4 et 7 ans) après sa plantation. Un sujet adulte en produit entre 50 et 500. Les noix de coco, qui font entre 15 cm et 25 cm de diamètre, sont entourées d’une coque de couleur brune, très résistante. Elles demandent de 4 à 10 mois pour mûrir. Dans son milieu naturel, le cocotier vit fréquemment au-delà de 100 ans.
Le fruit du cocotier est comestible cru. On consomme sa chair blanche, appelée amande ou coprah, et le liquide qu’il contient ou lait de coco. Les fibres qui entourent le fruit permettent de fabriquer des cordes, des balais ou des paillassons. Ses palmes robustes servent à fabriquer des toitures. Par ailleurs, la chair de la noix de coco intervient dans la fabrication d’huiles, de savons et de produits cosmétiques. Les coques carbonisées sont transformées en charbon végétal, qui a la propriété de stopper les gaz intestinaux.
Mais le cocotier ne se cultive pas en pleine terre dans nos régions et en Europe, car il a besoin d’une chaleur humide constante entre 25 °C et 30 °C. On le cultive donc en pot et uniquement sous serre ou à l’intérieur ; mais cette culture reste néanmoins difficile. Seuls les jeunes sujets sont beaux. Au bout de quelques années, la beauté du cocotier cultivé en pot s’estompe. De plus, il sera moins haut, et ne donnera ni fleurs ni fruits.
Le cocotier aime les sols sableux, salés et bien drainés. Pour la culture en pot, préparez un mélange de 80 % de sable et de 20 % de terreau.
Le cocotier apprécie les zones humides et très ensoleillées. Il ne tolère pas des températures inférieures à 13 °C et s'épanouit dans un environnement chaud et humide compris entre 25 °C et 30 °C, avec une humidité de 70 % de l'air.
Il est très important de placer votre pot à la lumière, à l'abri des courants d'air trop frais et dans un endroit aéré.
Plantez le cocotier d'avril à juin.
On achète le plus souvent un sujet aux feuilles encore non divisées qui émergent d'une noix enterrée pour moitié dans son contenant.
Arrosez abondamment 2 à 3 fois par semaine le cocotier qui a besoin d'humidité, surtout pendant les périodes chaudes, sans pour autant laisser d'eau stagner dans la soucoupe. L'hiver, diminuez très nettement les apports d'eau, en arrosant une fois par mois et en surveillant que la motte ne se dessèche pas. Utilisez de l'eau tiède, de préférence non calcaire et évitez de mouiller la noix.
Brumisez le feuillage plusieurs fois par jour et placez le pot sur un lit épais de graviers bien humides. Procédez le matin ou le soir, quand le soleil n'est plus chaud. L'eau au soleil peut en effet créer un « effet loupe » qui occasionne des brûlures sur le feuillage.
Faites un apport d'engrais pour plantes vertes ou pour agrumes pendant l'été, que vous mélangerez de façon très concentrée à votre eau d'arrosage.
Le cocotier ayant besoin de sel, certains préconisent de pailler son pied avec des coques de pistaches.
Sortez votre pot pendant les mois chauds pour que le cocotier s'aère.
Bon à savoir : le plus difficile dans la culture en intérieur consiste à ne pas laisser le cocotier se dessécher, car l'air ambiant est souvent très sec.
Rempotez dans un pot plus grand avec le mélange adapté (sable et terreau) chaque année au printemps, lorsque le sujet est jeune. Ensuite, contentez-vous de surfacer au printemps.
Aucune taille n’est nécessaire.
Supprimez au fur et à mesure les palmes abîmées et sèches en les coupant à leur base.
Le cocotier est robuste, mais il faut tout de même surveiller que des cochenilles et des araignées rouges ne se nichent pas dans son feuillage et son stipe. Cela pourrait entraîner son dépérissement. Bassinez régulièrement pour enlever les araignées ou vaporisez un acaricide si elles sont trop nombreuses. Badigeonnez une à une les cochenilles avec un pinceau imbibé d'alcool dénaturé.
Si l'humidité de votre pièce n'est pas suffisamment importante (70 %) ou que le cocotier manque d'eau, les pointes des feuilles vont commencer par brunir et les feuilles finiront par se tordre et totalement sécher. Veillez à ne pas laisser ses racines sèches. Bassinez avec de l'eau tiède et non calcaire et placez le pot dans un mélange de tourbe humide pour éviter le dessèchement.
À savoir : ne tombez pas dans l'excès d'arrosage, car trop d'eau peut faire pourrir les racines et le stipe.
Richard Parker/CC BY-NC-SA 2.0/Flickr
Le cocotier ne se multiplie que par semis, de préférence en février ou mars.
Utilisez une noix (c'est elle qui est la graine du cocotier) et faites-la tremper quelques jours dans de l'eau pour la ramollir.
Pour une culture en appartement, placez votre cocotier dans un salon, une salle à manger ou encore une chambre bénéficiant d’une bonne exposition au soleil et d’une grande luminosité. Il est décoratif dans un hall ou une véranda, mais il faut veiller à ce que la température ne soit pas inférieure à 13 °C.
Vous pouvez mélanger le cocotier à d’autres plantes vertes, qui lui apporteront un « microclimat », plus humide qu’une culture en isolé.
Si on ignore le pays d’origine du cocotier, on sait qu’il s’est répandu, d’une part, grâce à la flottaison de ses fruits qui ont dérivé avec les courants marins et, d’autre part, avec les voyages et les migrations des hommes.
Le mot coco provient du mot italien cocho signifiant coque. Il serait utilisé depuis le XVIe siècle et c’est en 1618 qu’on lui a ajouté le mot noix.
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