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Plantation
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Brésil, Mexique, Panama, Colombie, Guatemala… Tous les philodendrons ont pour origine les forêts humides de l’Amérique tropicale. Grâce à leurs racines aériennes, ils s’accrochent au tronc des grands arbres et se développent dans la mi-ombre apportée par ces derniers. Rien d’étonnant donc si le genre a reçu le nom de Philodendron, signifiant en grec « qui aime les arbres ».
Le genre, classé dans la famille des Aracées, compte plus de 500 espèces, plus ou moins grimpantes, plus ou moins vigoureuses, plus ou moins faciles à cultiver chez nous, mais toutes à feuilles persistantes et souvent grandes. Une aubaine si l’on cherche des plantes qui font de l’effet, occupent bien l’espace et peuvent vite donner à une pièce un air de jungle domestiquée.
Oubliez l’idée de les planter en pleine terre ! Les philodendrons ne supportent pas le froid. Quelques heures dehors l’hiver suffisent à les tuer. Dans l’Hexagone, il n’y a guère que sur la Côte d’Azur qu’on peut tenter la plantation en pleine terre, mais le philodendron peut là aussi vite être victime d’un coup de froid.
Dans nos appartements et maisons, les philodendrons ne fleurissent pas (ou de façon rarissime). On ne peut donc compter que sur leur feuillage toujours luxuriant, au contour souvent remarquable et, chez certains d’entre eux, marqué de rouge, de rose, de blanc.
Les espèces que l’on trouve couramment chez nous, philodendrons crapahuteurs ou plus sages, trouvent facilement leur place dans chaque pièce de la maison, de l’entrée au cellier en passant par la chambre à coucher. Attention, pas de soleil direct ! Donnez-leur cette mi-ombre qui fait leur bonheur dans leur milieu d’origine.
En les adoptant, vous bénéficierez des qualités dépolluantes de ces plantes, pour la plupart « avides » de trichloréthylène, inclus dans les colles, vernis, peintures… Les philodendrons sont également friands de formaldéhyde, un composé volatil présent un peu partout dans nos intérieurs (moquettes, papiers peints, laine de verre, tissus infroissables…). Ils sont également capables d’absorber l’ammoniac intégré aux produits de nettoyage et de bricolage ainsi que le pentachlorophénol, fongicide contenu dans le traitement des bois.
Les philodendrons sont de bonnes plantes d’intérieur donc, mais attention, toutes les parties de la plante sont toxiques. Leur ingestion est dangereuse pour nous comme pour nos animaux domestiques. Empêchez chats et chiens de mâchouiller les feuilles qui provoquent de très douloureuses brûlures buccales.
Bon à savoir : des études ont prouvé que les hybrides de philodendron à tige et feuilles rouges sont plus efficaces dans l’absorption des polluants.
Les philodendrons se plantent essentiellement en pot pour garnir, égayer et dépolluer nos intérieurs.
Ces plantes d’origine tropicale sont de grandes frileuses, n’escomptez pas les conserver, malgré toutes vos précautions, en pleine terre.
Installez vos philodendrons à mi-ombre, et ce quelle que soit la pièce choisie. Ces plantes n’aiment pas le soleil direct dans leur milieu naturel, il en sera de même chez vous.
Elles n’aiment pas non plus l’ombre totale, les recoins tout noirs qui les font s’étioler rapidement. Pour vous le faire comprendre, elles vont allonger des tiges toutes grêles à la recherche d’une lumière salvatrice.
Si vous les sortez l’été, installez les pots à l’ombre de vos arbres au jardin ou prévoyez-leur une ombrière sur une terrasse ou un balcon. Et rentrez-les à la fin de la l’été. Même une seule nuit à quelques degrés peut leur être fatale.
N’oubliez pas non plus qu’ils détestent les courants d’air !
Vous pouvez les acheter à longueur d’année, donc pas de plantation à proprement parler.
Il faut plutôt parler de rempotage car une plante achetée peut très bien vivre 2 ou 3 ans dans le même pot. Au-delà, même si les philodendrons ne sont pas très exigeants, il faut songer à les rempoter ou les surfacer (voir ci-dessous au chapitre Culture et entretien).
Les philodendrons ne sont pas exigeants, mais au bout de 2 ou 3 ans, ils apprécient un rempotage ou un surfaçage.
Le rempotage :
Le surfaçage :
À l'exception du Philodendron selloum au port buissonnant, les autres espèces présentées ici sont toutes des plantes ligneuses grimpantes prêtes à prendre d'assaut tout support.
Dans nos intérieurs, leur tempérament d'alpiniste peut se sentir un peu frustré. Alors n'oubliez pas de leur procurer un support garni de mousse à tenir bien humide (arrosez, vaporisez…) où leurs racines aériennes vont venir chercher l'eau dont elles ont besoin.
En dehors d’une taille sévère à pratiquer sur un philodendron devenu trop envahissant, il n’y a pas vraiment de raison de tailler ces plantes. Vous pouvez vous contenter de les débarrasser de feuilles devenues moches et de pincer les extrémités des tiges des jeunes plantes pour favoriser la ramification.
Si vous devez procéder à une taille sévère de votre philo, agissez plutôt au début du printemps, au début de la période de croissance.
Les semis, boutures et marcottes sont possibles toute l'année.
Nous ne vous conseillons pas cette méthode car les graines ne sont pas toujours faciles à trouver.
Si malgré tout, l'expérience vous tente, semez les graines dès réception (capacité germinative très limitée dans le temps) dans une serre maintenue entre 25 et 30 °C. Puis soyez patients : la germination peut prendre jusqu'à 4 mois…
C'est LA solution si on a envie de faire simple.
Elle se pratique sur une partie dégagée du tronc (au besoin, enlevez quelques feuilles).
Si vous souhaitez profiter au maximum des qualités dépolluantes de votre philodendron, nettoyez régulièrement ses feuilles à l’aide d’une éponge humide. Cela vous permettra en même temps de surveiller l’apparition éventuelle de maladies ou de parasites.
Pour la petite histoire, sachez que dans les années 70, un philodendron aux grandes feuilles curieusement découpées et trouées a fait fureur dans nos maisons. Pas pour ses qualités dépolluantes, on ne s’en préoccupait guère à l’époque, mais pour son look original et exotique.
En fait, ce philodendron n’en était pas un, pas plus qu’il ne l’est aujourd’hui ! Il s’agit en fait d’une espèce et d’un genre à part, Monstera deliciosa, originaire lui aussi des forêts humides d’Amérique centrale.
Sa ressemblance avec le philodendron est telle qu’on le surnomme « faux philo » et qu’on le trouve même encore en vente sous le nom de Philodendron pertusum !
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