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Plantation
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La benoîte des rives (Geum rivale) est une plante vivace rhizomateuse originaire d'une grande partie de l'Europe, à l'exception des régions méditerranéennes, ainsi que certaines parties de l'Asie centrale et d'Amérique du Nord.
Elle pousse dans les tourbières et prairies humides, sur des sols neutres et acides mal drainés, produisant des fleurs rouges en grosses clochettes de mai à septembre sur des tiges raides. La benoîte des ruisseaux forme des massifs de formation pérenne à 20-50 cm de hauteur. Le feuillage est le plus souvent caduc, sauf s'il ne gèle pas du tout, auquel cas il est semi-persistant. Sinon, c'est une bonne rustique, résistant à -15 °C facilement.
Le rhizome de la benoîte des ruisseaux se propage avec des stolons, proposant une rosette de feuilles pennatilobées, une tige brun-rougeâtre et des fleurs en forme de soucoupe en grappes lâches de couleur rougeâtre.
Plante mellifère dont le nectar est déposé entre les étamines, Geum rivale est pollinisée par les abeilles principalement, avec les bourdons, mais moins souvent par les mouches et les coléoptères. À mesure que la fleur hermaphrodite mûrit, un allongement des étamines assure une autofécondation si elle n'est pas déjà pollinisée. Les stigmates des fleurs arrivent à maturité avant les étamines.
La floraison commence à peine un peu plus tôt que des benoîtes de terrains secs comme Geum urbanum, mais si tôt que les pollinisations ne permettent guère des croisements avec d'autres espèces du genre. Ainsi, Geum rivale s'hybride assez régulièrement avec Geum urbanum car les deux espèces sont étroitement liées et évoluent à peu près aux mêmes périodes. Ces hybrides produisent des plantes très adaptables, plus que les deux géniteurs, mais seulement sur terrain calcaire.
La floraison produit de 60 à 80 fruits en forme de noix. La maturation des fruits va de juillet à septembre. Les graines de la benoîte des ruisseaux sont déportées après avoir été prises dans les terriers de lapins ainsi que d'autres petits mammifères.
Bon à savoir : c'est une hémicryptophyte, mais les graines naturellement produites en culture ont du mal à pousser sans intervention. La croissance de l'étendue des plants passe surtout par l'extension des stolons qui forment une nouvelle plante.
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La benoîte des ruisseaux est une plante vivace originaire de sols humides où elle peut tolérer des conditions de sols légèrement acides, mais surtout une composition calcaire en plein soleil ou à l'ombre partielle. Ses habitats naturels comprennent les rives de petits flux (ruisseaux), les bords d'étangs et des forêts humides de feuillus.
Préférez les sols riches en nutriments, toujours humides, à environ 10 cm au-dessus du niveau de l'eau d'un plan d'eau par exemple. La composition du sol n'est pas très importante.
Naturellement absente de la région méditerranéenne, la benoîte des rives préfère des climats plus tempérés, de côtes océaniques à la montagne (jusque 2 000 m).
Le gel ne la dérange pas, jusque -15 °C (mais potentiellement -25 à -30 °C), mais dans ce cas, il est souhaitable que le sol s'assèche ou ne soit pas trop humide en hiver.
Plante rhizomateuse, le début du printemps (hors gel) est la période favorable.
Insérez les rhizomes sous 5 cm de substrat environ.
Arrosez abondamment pour la reprise si le sol n'est pas détrempé.
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Désherbez, enlevez les parties qui s'étendraient trop loin.
La benoîte des ruisseaux aime les sols riches mais la présence d'étendue d'eau au plus proche peut gêner l'ajout d'engrais (pour empêcher la pollution du plan d'eau par ruissellement).
En cas d'implantation en prairie humide, un ajout de compost très riche au printemps participe à un redémarrage rapide de la plante.
Si le milieu s'assèche en été, n'hésitez pas à arroser pour interdire un sol trop sec.
Il faut contenir les Geum rivale dans une zone restreinte, leur propagation par stolons peut l'emmener assez loin.
N'hésitez pas à tailler, n'importe quand.
Geum rivale est parasitée par Podosphaera aphanis, provoquant un oïdium.
Des taches jaunes sur la feuille vivante peuvent être causées par Peronospora gei, un mildiou.
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Ne vous lancez pas dans le semis, très délicat, sauf s'il réussit naturellement.
Le plus facile consiste à prélever un morceau de rhizome et à le transplanter.
Les espèces de Geum sp. sont utilisées comme plantes alimentaires par les larves (chenilles) de certains lépidoptères, mais sans leur causer de dommages.
Le rhizome contient une huile proche de celle des clous de girofle.
Le genre Geum compte quelques dizaines d'espèces de benoîtes, mais seule la benoîte des rives est une vraie plante de marais. Les autres espèces sont plutôt vues en sous-bois ou sur des terrains secs. Les benoîtes sont relativement proches des potentilles Potentilla et des fraisiers Fragaria
L'espèce Geum rivale est protégée en France, inscrite sur la liste des espèces végétales protégées dans les régions de Basse-Normandie, Centre et en Île-de-France.
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