Sujets connexes
Plantation
JANVIER | FÉVRIER | MARS |
AVRIL | MAI | JUIN |
JUILLET | AOÛT | SEPT. |
OCT. | NOV. | DÉC. |
Floraison
JANVIER | FÉVRIER | MARS |
AVRIL | MAI | JUIN |
JUILLET | AOÛT | SEPT. |
OCT. | NOV. | DÉC. |
Taille
JANVIER | FÉVRIER | MARS |
AVRIL | MAI | JUIN |
JUILLET | AOÛT | SEPT. |
OCT. | NOV. | DÉC. |
Appartenant à la famille des Astéracées, le genre Helenium comprend 40 espèces d'annuelles, bisannuelles et vivaces originaires des prairies humides, marais et berges des cours d'eau de l'Amérique du Nord, souvent dans des zones inondées au printemps. On n'en trouve que très peu en culture, qui ont donné naissance à plus de 70 hybrides et cultivars.
Bon à savoir : endémique en Amérique du Nord, c'est en Europe que l'hélénie a connu le succès. Les sélectionneurs, surtout allemands et anglais, ont étoffé la palette des couleurs et réduit la taille des plantes sauvages, avant de les exporter… en Amérique du Nord !
La plupart des plantes que l'on trouve en culture forment une touffe basale de feuilles caduques lancéolées, légèrement dentées, inclinées vers le bas, de couleur vert franc, d'où émergent des tiges d'une hauteur de 0,60 à 1,50 m. Les tiges, bien rigides, sont ramifiées dans leur partie haute où s'épanouissent, de l'été jusqu'aux gelées, des capitules appréciés des abeilles et des papillons, composés d'un disque proéminent jaune ou brun entouré de fleurons rayonnants aux couleurs chaudes, jaune, bronze, orangé ou rouge. Cette proche parente du tournesol et du rudbeckia s'en distingue par son cône central nettement plus arrondi, vert, jaune ou brun, et par l'extrémité dentée de ses rayons, qui forment trois pointes arrondies.
La floraison dure très longtemps, de 6 à 10 semaines entre fin juin et octobre. Les hélénies hâtives fleurissent tout l'été, tandis que les tardives commencent à fleurir en été pour s'épanouir à l'automne.
Dans son habitat naturel, la plante pousse dans des sols lourds, argileux et humides, et toujours en plein soleil. Si elle aime les terrains un peu frais, elle supporte cependant une sécheresse passagère et se cultive aisément dans toute bonne terre de jardin pas trop sèche. Elle peut tolérer une exposition mi-ombragée, mais les tiges seront alors moins rigides et devront probablement être tuteurées.
L'hélénie sera à sa place dans les plates-bandes ou les massifs ensoleillés, en compagnie d'autres vivaces : hémérocalle, liatris, rudbeckia, kniphofia, dahlia… Ou installez-la dans un jardin champêtre, en compagnie de graminées, marguerite, eupatoire, aster, euphorbe…
Très rustique, l'hélénie peut être cultivée en toutes régions. De plus, elle se comporte bien en bord de mer. C'est aussi une bonne fleur à couper.
Attention : le contact avec les feuilles peut causer des allergies cutanées. Toute la plante peut provoquer des troubles digestifs en cas d'ingestion.
De ses origines, l'hélénie a gardé le goût des espaces dégagés et ensoleillés. À l'ombre, ses tiges ont tendance à ployer sous le poids des fleurs.
Elle préfère un sol riche en matière organique et qui reste toujours un peu humide, mais s'adapte dans un sol ordinaire, même calcaire, pourvu qu'il ne manque pas de fraîcheur en été.
Installez-la au printemps en régions fraîches et au printemps ou à l'automne en régions chaudes.
Dans un sol bien nettoyé des racines d'herbes, apportez du compost (une brouette pour 10 m2). Respectez une distance de 30 à 40 cm entre les plants suivant leur hauteur.
Une fois par an au printemps, apportez du compost ou du fumier bien décomposés, qui entretiendront la fertilité du sol ou, à défaut, un engrais organique pour rosiers sous forme de granulés.
Raccourcissez l'extrémité des pousses (10 cm) en mai pour favoriser la ramification et la floraison.
Arrosez en été si le climat est sec et maintenez le sol paillé.
Supprimez les fleurs fanées au fur et à mesure pour prolonger la floraison. Opérez avec un sécateur ou des ciseaux car le contact des feuilles peut provoquer des dermatites.
Certaines variétés parmi les plus hautes (ou les plantes cultivées trop à l'ombre) ont tendance à se pencher ou à se casser au vent. Installez des tuteurs discrets.
Avec le temps, l'hélénie devient envahissante et il est conseillé de la diviser tous les 4 ou 5 ans pour l'empêcher d'étouffer ses voisines.
La taille s'effectue à l'automne, après la floraison, ou au printemps, avant le démarrage de la végétation.
Rabattez de moitié les variétés à floraison hâtive après la floraison, en automne.
Laissez les variétés à floraison tardive en place tout l'hiver, elles attireront les oiseaux. Rabattez tout au printemps à 10-15 cm du sol pour laisser la place aux nouvelles pousses.
On ne connaît aucune maladie à l'hélénie.
En début de saison, les limaces et escargots peuvent représenter un problème. Dans ce cas, étalez au pied un paillis grossier, qui les gênera dans leur progression.
L'hélénie se multiplie par semis, au printemps ou à l'automne. Mais seules les espèces types se reproduiront fidèlement par semences. Pour les cultivars et hybrides, mieux vaut opter pour la division.
Pour une floraison l'année même, semez de janvier à mars en terrine à l'intérieur (à 15 °C). Enterrez très peu les graines (2 mm). La levée a lieu en 2 ou 3 semaines. Repiquez un mois plus tard en godets individuels, et installez en mai.
Vous pouvez aussi semer en pleine terre à l'automne ou en mai, pour une floraison l'année suivant le semis. Veillez en ce cas à maintenir le sol propre et à marquer l'emplacement.
On divise en mars les variétés fleurissant à l'automne et en octobre celles qui fleurissent en été.
L'hélénie produisant de multiples rejets à sa base, la division est aisée. Avec un outil tranchant (comme une bêche), découpez des portions sur la périphérie de la touffe que vous replanterez selon les modalités indiquées ci-dessus.
Pour obtenir plus de plants, déterrez complètement la motte et séparez-la en éclats. Conservez ceux du pourtour, plus jeunes, et jetez l'ancien pied, au centre. Chaque éclat doit comporter au moins un bourgeon dormant et une racine.
Si vous avez un terrain (ou une partie de terrain) humide ou marécageux, le drainage n'est pas toujours la meilleure solution. C'est en effet bien souvent une des causes d'inondation. Mieux vaut installer des plantes poussant naturellement dans ces conditions, comme l'hélénie, qui seront ainsi plus fortes et résistantes et contribueront à l'évaporation de l'eau en excès.
Vous pouvez reconstituer son milieu d'origine en la plantant dans une prairie fleurie en compagnie de vivaces et d'annuelles : coréopsis, lavatère, bourrache, lupin, achillée, centaurée, mauve sylvestre, lychnis fleur de coucou, salicaire, guimauve officinale, eupatoire…
Liens rapides
Tout le guide pratique jardinage
Tout le guide pratique
Le sol
Jardiner sans jardin
Choisir ses plantes
Outils et matériel
Semer et planter
Multiplier les plantes
Entretien des plantes
Désherbage
Calendrier du jardinage
Faire faire son jardin
Sujets connexes