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Brassavola
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Le genre Brassavola se compose d'une vingtaine d'espèces d'orchidées épiphytes. Leur floraison dégage un agréable parfum de citron la nuit venue. Légères et nombreuses, les fleurs offrent des tons blancs à verts pratiquement toute l’année.
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Trouver la plante qu'il vous fautLe genre Brassavola se compose d'une vingtaine d'espèces d'orchidées épiphytes. Leur floraison dégage un agréable parfum de citron la nuit venue. Légères et nombreuses, les fleurs offrent des tons blancs à verts pratiquement toute l’année.
Brassavola
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Plantation
| JANVIER | FÉVRIER | MARS |
| AVRIL | MAI | JUIN |
| JUILLET | AOÛT | SEPT. |
| OCT. | NOV. | DÉC. |
Floraison
| JANVIER | FÉVRIER | MARS |
| AVRIL | MAI | JUIN |
| JUILLET | AOÛT | SEPT. |
| OCT. | NOV. | DÉC. |
Brassavola est un genre d'orchidées composé d'une vingtaine d'espèces épiphytes ou plus rarement lithophytes, vivants en Amérique tropicale du Sud et du Centre, poussant à faible altitude dans la région qui s'étend du Mexique à l'Argentine en passant par les îles Caraïbes. Proches des Cattleya, leurs pseudo-bulbes portant une seule feuille sont plus élancés et constituent donc une réserve moins importante.
Distingués botaniquement par ses nombreuses pollinies, 8 ou 12, les Brassavola se distinguent pour les amateurs d'orchidées par un parfum soutenu de citron que les fleurs dégagent la nuit pour attirer les insectes pollinisateurs et qui lui a valu le surnom de « dame de la nuit ».
Les fleurs, solitaires ou multiples (2 ou 3), arborent des nuances délicates, du vert au blanc, avec une touche de pourpre dans la partie profonde du labelle. Les fréquents croisements de ce genre avec des espèces de Cattleya et de Laelia ont engendré de nombreux hybrides.
Brassavola cucullata
Du Mexique au nord de l'Amérique du Sud, Caraïbe.
Brassavola flagellaris
Brésil.
Dame de la nuit (Brassavola nodosa)
Du Mexique jusque Belize.
Brassavola venosa
Honduras et Costa Rica.
Eduardo A. Pacheco/CC BY-SA 2.0/Wikimedia
La culture des Brassavola ne pose pas de problèmes particuliers et est très semblable à celle des Cattleya malgré un arrosage plus marqué.
Exposez-les à mi-soleil ou mi-ombre (pas de soleil direct).
Les conditions de température et d'humidité doivent être les plus proches possible de la nature (périodes sèches, périodes fraîches à 12-13 °C, luminosité variable selon la saison). Placez-les en serre chaude à une température minimale de 18 °C si vous souhaitez qu'elles se développent correctement.
L'achat d'un Brassavola en fleurs permet de connaître assez précisément les diverses périodes de culture (si le plant est en fleurs au moment de l'achat, il y a de fortes chances qu'il refleurisse l'année suivante au même moment : cela détermine les autres périodes à respecter pour ces orchidées).
Ces périodes sont variables en fonction de l'espèce et parfois des serres horticoles de provenance du plant acheté.
Les Brassavola se cultivent uniquement sur plaque (liège par exemple), pas en pot. Les racines doivent pouvoir sécher rapidement dans la journée, sans aucune humidité la nuit, et toute eau stagnante leur est préjudiciable.
Scott Zona/CC BY 2.0/Wikimedia
Veillez à ne jamais descendre en dessous de 18 °C afin d'assurer un bon développement de votre Brassavola.
En été, veillez à ne pas dépasser 28-30 °C. Au-delà, tâchez de compenser en donnant le plus d'ombre possible, en brumisant et en ventilant. Quand il fait chaud l'été, si les nuits sont douces (plus de 15-18 °C), vous pouvez même les placer en extérieur.
Les fluctuations de température obéissent à un phénomène naturel réglé sur le rythme des saisons et la course du soleil. Vos Brassavola auront besoin de cette alternance pour que leur cycle de croissance et la floraison s'effectuent tous les ans, voire 2 fois par an. L'orchidée réagit à une brusque chute de température, surtout nocturne, comme si la saison de croissance s'achevait. Elle interrompt son développement et se prépare à fleurir. La luminosité contribue également à la régulation du cycle, mais ce sont les écarts de température qui comptent le plus.
Conseil : les Brassavola peuvent souffrir d'un excès de chaleur. Elles végètent sans produire de fleurs. Si votre orchidée est un peu longue à bourgeonner, changez-la de place, il lui faut juste quelques degrés de moins.
Arrosez la Brassavola le matin, et cela, quelle que soit la saison. C'est, en effet, dans la mesure où l'eau aura le temps de s'évaporer tout au long de la journée et à la faveur des températures diurnes (du jour), nettement plus élevées que celles de la nuit, que les racines pourront bénéficier d'un assèchement rapide et que pourra être évitée toute stagnation d'eau, aux conséquences redoutables avec l'abaissement nocturne de la température. L'arrosage le soir est donc formellement contre-indiqué, de même que celui de l'après-midi en hiver.
En été, l'arrosage l'après-midi, par forte chaleur, doit être évité. Il provoque, en effet, un choc thermique qui amène la plante à ouvrir brusquement ses stomates et, de ce fait, à perdre une importante quantité d'eau par transpiration, cela avant même que l'eau d'arrosage n'ait eu le temps d'être absorbée par les racines. Le résultat ne se fait guère attendre : la plante se flétrit.
Pour parvenir à une humidification correcte de l'air, il importe d'augmenter la surface d'évaporation dans des proportions considérables. Pour ce faire, tapissez les alentours immédiats de votre Brassavola d'une couche épaisse de gravier. Cette solution, en outre, est très efficace. Avec une plante cultivée sur plaque, il est indispensable que l'air ambiant reste très humide puisqu'aucun substrat ne vient proposer de l'humidité directe aux racines.
Les plantes vertes placées au-dessous d'orchidées cultivées en suspension, encore plus sur plaque, contribuent aussi très efficacement à maintenir le bon taux d'hygrométrie dans la serre. Il n'est pas recommandé de placer des graviers directement sur les tablettes, car cela rend leur nettoyage impossible et nuit beaucoup à l'aération des plantes.
Adoptez un mode de fertilisation standard qui convient bien à la majorité des orchidées épiphytes :
La suppression de la tige florale dès les premiers signes de défleuraison permet de préserver les forces des Brassavola. Coupez à ras des feuilles.
Les orchidées, d'une manière générale, ne connaissent pas de véritables nuisibles ou parasites, mais leur pire ennemi est un non-respect des conditions de culture idéales.
Des taches allongées de couleur brune et des feuilles molles sont les signes d'une nécrose des feuilles. Celle-ci peut être due à une mauvaise hygrométrie ou des erreurs de luminosité.
Des pourritures grises (botrytis) peuvent apparaître sur les feuilles. La meilleure solution consiste à améliorer la circulation d'air.
Parmi les parasites qui menacent le plus souvent les espèces d'orchidées, citons les cochenilles, qui apparaissent souvent sur des plantes insuffisamment saines, avec des produits adaptés (par exemple à base d'huile de paraffine, qui les asphyxie).
Bernard DUPONT/CC BY-SA 2.0/Wikimedia
Normalement, sur une plante porteuse de nombreux pseudo-bulbes, seuls les bulbes antérieurs, qui ont poussé l'année précédente, sont à même d'émettre 1 (ou 2) nouvelle pousse, à partir de laquelle se développe un nouveau pseudo-bulbe.
Le pseudo-bulbe postérieur, ou arrière-bulbe, moyennant un traitement adapté, peut être à l'origine d'un mode de reproduction original. On peut aussi prélever 2 ou 3 pseudo-bulbes sur une même plante.
Après section du rhizome (veillez aux conditions d'asepsie), chacun des arrière-bulbes est débarrassé des reliquats de ses racines, qui, avec l'âge, ont généralement disparu. De cette façon, on limite tout risque de pourriture ou de contamination bactérienne. Les feuilles (ou reliquat de feuilles) sont également éliminées afin d'éviter toute transpiration excessive. Le développement de la nouvelle pousse va se réaliser à partir du bourgeon végétatif disposé à la base du pseudo-bulbe et grâce aux réserves hydriques et nutritives que contient ce dernier.
Les pseudo-bulbes, ainsi isolés, sont déposés sur une couche de sphaigne, elle-même maintenue sur une plaque de liège, placés dans un endroit modérément éclairé, à une température comprise entre 20 et 22 °C (visez plutôt 22 °C avec les Brassavola), avec une hygrométrie constante correcte (70 à 80 %). Une nouvelle pousse pourra alors apparaître et se développer dans un délai de 3 ou 4 semaines.
Installez un récupérateur d'eau de pluie afin de faire des économies sur l'eau d'arrosage et de brumisation.
Le genre Brassavola fut créé en 1813 par le botaniste Robert Brown (1773-1858) qui souhaitait rendre hommage à Antonio Musa Brassavola, médecin naturaliste du XVIe siècle.
Lorsqu'il détermina le genre, il utilisa étrangement comme type l'espèce Brassavola cucullata au lieu de Brassavola nodosa, bien plus connue, même à l'époque.
Brassavola nodosa, l'une des espèces les plus connues, fut l'une des premières orchidées d'Amérique tropicale mise en culture en Europe à la fin du XVIIe siècle.
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