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Puya est un genre de plante à fleurs originaire d'Amérique du Sud. Ces vivaces se présentent sous forme de rosettes herbacées de 0,20 à 2 m de haut sur 2 m de large voir plus, avec des feuilles coriaces vert tendre, foncé ou argenté, parfois même violacé. On l'appelle aussi chagual, plante mange-mouton ou encore Kitanka.
Le fruit des Puya est comestible, certains ressemblent vaguement à un ananas dont ils ont le goût. Les ananas font également partie de la famille des broméliacées.
La floraison de ces plantes est très spectaculaire par les tons bleus, jaunes, blancs, bicolores de ses fleurs, mais aussi par la taille de certaines hampes florales en épi dressé ou panicule dense de 0,90 à 4 m. Puya raimondii est bien plus colossal, il propose une fois dans sa vie une hampe de 9 à 12 m de haut avec environ 20 000 à 25 000 fleurs blanches. Cette espèce est dite monocarpique, elle ne fleurit qu'une fois dans sa vie.
À la fin de leur floraison, les fruits de Puya ne donnent pas de graines mais des caïeux, sortes de tout jeunes plants prêts à raciner une fois tombés au sol.
Les Puya résistent assez bien au froid, environ -10 °C, et en cas de températures négatives inférieures, le feuillage détruit repart de la souche au printemps. Dans les régions du nord de la France, il est préférable de le cultiver en pot afin de le rentrer durant la période hivernale.
C'est une plante qui peut se montrer très cruelle dans son habitat naturel. Les épines acérées et incurvées de l'espèce Puya chilensis prennent quelques fois au piège des moutons ou d'autres animaux. Après quoi, ils meurent de faim et se décomposent au pied de la plante, les nutriments issus de la décomposition nourrissent ainsi le végétal et agissent ainsi comme un engrais. D'où son surnom de « plante mange-mouton ».
Comme pour beaucoup de Broméliacées, leurs racines servent avant tout à les maintenir en place. En effet, ces plantes ne puisent pas l'humidité dans le sol, mais absorbent celle présente dans l'air au moyen des écailles microscopiques de leurs feuilles.
Attention : ne pas les placer dans un lieu de passage, leurs feuilles présentent sur les bords des épines acérées et crochues très dangereuses. De même, ne manipulez jamais ces plantes sans porter des gants en cuir épais.
Megan Hansen/CC BY-SA 2.0/Flickr
En pot pour les espèces de volume gérables, au jardin pour les grosses. Le pH du sol importe peu puisque les Puya ne s'en nourrissent que peu ou pas.
Son exposition doit être ensoleillée, le sol drainant. En intérieur une luminosité maximale est nécessaire à leur bien-être.
Plantez les Puya de préférence à la fin du printemps, début de l'été quand les gelées sont terminées.
Utilisez un mélange de fibre de coco, perlite et compost de feuilles finement broyées.
Le drainage joue un rôle prépondérant, il ne faut donc pas le négliger. Le volume du pot doit être assez petit, pas de plantation directe en grosse potée. Si le plant est issu de godets par exemple, un pot de 1 L suffit pour la première année.
Après avoir creusé un bon trou dont le fond est drainé par quelques poignées de graviers, plantez votre Puya sans amélioration du sol, refermez le trou et arrosez pour stabiliser la plante.
Peripitus/CC BY-SA 3.0/Wikimedia
Arrosez un peu au printemps, moyennement en été, très peu en hiver pour que le sol sèche entre-deux.
Pour une croissance saine des plants en intérieur, donnez un engrais liquide pauvre en potasse toutes les 2 à 3 semaines pendant la période de croissance. Vous pouvez mouiller le feuillage avec ce fertilisant qui est surtout absorbé de cette manière-la. Cependant, faites attention au dosage lors de la préparation.
Au jardin, la dangerosité des épines donne lieu à un désherbage chimique plutôt que manuel pour ne pas risquer de se blesser en approchant trop du feuillage. Prenez vos distances pour ne pas toucher la plante avec l'herbicide.
Dans les régions douces, lorsqu'il est cultivé en pleine terre, protégez-le par un paillage ou un voile d'hivernage. Dans les autres régions, rentrez-le à l'abri pour l'hiver.
Des cochenilles sur les tiges et les faces inférieures des feuilles peuvent infester la plante. Pulvérisez un insecticide systémique ou introduisez des auxiliaires.
Très résistant aux maladies, mais risque de pourriture des racines en cas d'excès d'eau.
Stan Shebs/CC BY-SA 3.0/Wikimedia
Le semis de graines fraîches est possible, mais elles sont très difficiles à se procurer, car elles ne sont vraiment viables que 1 ou 2 mois. Prolifération par caïeux à maturité
La division des rosettes est facile (attention aux épines) et donne de très bons résultats.
Au printemps, hors gel, divisez les différents rejets en les séparant et les arrachant délicatement du sol. Ils sont déjà bien enracinés et donc prêts à être replantés en pleine terre ou en pot.
Bon à savoir : aucune précaution particulière concernant la qualité du sol n'est à prendre, sauf pour les pots où vous pouvez directement utiliser le mélange de plantation.
Brumisez une fois par semaine le feuillage avec un fertilisant organique qui sera la meilleure nutrition que vous puissiez apporter à votre Puya.
Ôtez-lui les feuilles sèches pour lui conserver un bel aspect, surtout s'il est planté en pleine terre. À l'extérieur, le Puya a tendance à bien plus produire de feuilles que les plants d’intérieur.
Le genre Puya a été découvert en 1782 par Juan Ignacio Molina, naturaliste chilien (1740-1829).
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