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Romneya est un genre de plantes à fleurs appartenant à la famille du pavot (Papavéracées). Il existe deux espèces dans le genre Romneya, connues communément comme des « coquelicots en arbre » ou encore « pavots en arbre », qui sont originaires du sud de la Californie et du nord du Mexique, où ils poussent dans les maquis broussailleux et plaines arides.
Ce sont des arbustifs vivaces avec des tiges ligneuses qui poussent à partir de rhizomes, d'une hauteur de 2,50 m et une largeur de 1 à 2 m avec les fleurs jusqu'à 20 cm de diamètre qui semblent imiter ce qu'elles aiment le plus, à savoir le soleil. Les feuilles alternes, pétiolées, vert argenté tirant même sur le bleu, sont profondément découpées longues de 10 cm, avec une petite frange de poils sur les marges. Elles sont pennatiséquées (pennées en segments dont les sinus atteignent, ou peu s'en faut, la nervure médiane). Romneya coulteri a une réputation délicate à la reprise, lors de sa plantation.
Ces arbustes se distinguent par leurs grandes fleurs blanches à 6 pétales parfois mal distincts, avec un centre jaune intense. La floraison se produit de la fin du printemps au début de l'automne. Les fleurs sont très semblables à celles du coquelicot, en très grandes et blanches. Ces plantes préfèrent un endroit chaud et ensoleillé, un sol très drainant. Elles ne sont pas faciles à cultiver, mais une fois établies elles sont parfois difficiles à maîtriser. Dans la nature, elles sont connues comme les « disciples du feu », car elles peuvent être souvent, mais pas exclusivement, trouvées dans les zones brûlées.
Le fruit est une capsule oblongue rouge de trois à quatre centimètres aux minuscules graines, comme toutes celles des papavéracées. Arbuste splendide dès la deuxième année où il trouve sa vitesse de croisière, c'est un compagnon dans bien des situations pourvu que l'eau ne stagne pas.
Manuel/CC BY 2.0/Flickr
Le Romneya coulteri déteste être en pot, ses racines ne supportent pas longtemps l'enfermement. Il est à la vente en jardineries en godet ou pots qu'il faut planter le plus rapidement possible.
En pleine terre de préférence, mais vous pouvez tenter sa culture en pot de fort volume, bien qu'elle ne soit pas conseillée. Pour peu que le Romneya trouve sa place au jardin, il peut même devenir envahissant, certains spécimens sont décrits comme faisant plus de 70 m² !
Assurez-vous que votre sol est bien drainé, l'excès d'eau étant son pire ennemi.
Plantez-le en haut d'un talus, en haie haute et fournie, en massif ou isolé, mais il faut absolument qu'il soit mis en valeur tant sa floraison est exceptionnelle.
De mars à mai, la période est très favorable. C'est aussi à ce moment que les plants sont à la vente, bien qu'un achat et une plantation automnale soient possibles si votre hiver reste plus ou moins doux.
Conseil : briser ou meurtrir les racines et radicelles entraîne un fort risque de problèmes. Si vous avez blessé votre Romneya coulteri lors de sa manipulation, remettez-le dans son pot sans l'arroser jusqu'à cicatrisation des plaies racinaires (5 jours).
Sheila Sund/CC BY 2.0/Flickr
En sol drainant, hormis l'été, il n'a pratiquement pas besoin d'être arrosé la première année après plantation ni les suivantes. Comme vous l'aurez compris, il aime les situations sèches. Pensez bien à ça lors de la plantation, principalement en prévision des pluies hivernales et printanières.
Apportez un engrais pour arbustes à fleurs au printemps suivant.
Paillez le pied uniquement en hiver dans les régions froides. Pas question de le pailler l'été pour lui garder le pied au frais !
Après le rempotage, si besoin est, tuteurez votre arbuste jusqu'à ce qu'il prenne un peu plus de robustesse.
En fin d'automne, le Romneya coulteri perd une bonne partie de son feuillage, c'est à ce moment que vous pouvez le tailler pour lui donner la forme voulue, ou encore pour le rabattre s'il devient trop imposant.
Son pire ennemi est l'excès d'eau, ou l'eau stagnante. Un point essentiel à garder en mémoire le concernant : il est toujours plus facile de récupérer une plante qui a soif qu'une plante trop arrosée.
Les pucerons noirs ou verts aiment ses pousses printanières. Traitez à heures fraîches en cas d'attaque à l'aide d'une huile de Neem.
Bri Weldon/CC BY 2.0/Flickr
La multiplication de cet arbuste est assez délicate, le semis est possible, mais aléatoire, le bouturage donne d'assez bons résultats bien que la reprise soit délicate.
Pratiquez le bouturage en été sur bois semi-aoûté. Utilisez des tronçons de 7 à 10 cm de long, trempés dans une hormone prévue à cet effet, de préférence composée d'acide béta-indole butyrique dosé à 0,25 %.
Repiquez en godets remplis de terreau à semis et perlite de grosse granulométrie. Placez à l'ombre, température ambiante. Enracinement en 4 semaines. Une fois encore, pas trop d'eau.
Semez en avril-mai, les graines sont facilement disponibles sur Internet et en graineterie, choisissez celles qui ont la plus longue date de conservation ou les plus fraîches si ce choix est possible.
Semez sous abri à température ambiante, en caissettes sur un terreau à semis. Mélangez les graines avec du sable clair pour bien disperser les semences sur l'ensemble de la surface. Elles sont très fines, le sable est un ajout pour plus de rendu visuel du geste. Arrosez vos semis par trempage de la caissette. La levée est rapide, irrégulière, environ 50 % de levée totale.
Repiquez les plants en godets de 7 cm avant plantation en terre en automne si les juvéniles sont robustes, au printemps si vous avez des doutes.
Le mélange à utiliser en godets est : 25 % sable, 25 % perlite, 25 % terreau, 25 % graviers.
Les fleurs de cette plante sont très mellifères, attirant de nombreuses abeilles et papillons. N'utilisez pas de pesticides à proximité, surtout que le Romneya coulteri n'en a aucunement besoin : à part quelques pucerons à traiter biologiquement, aucun insecte ne vient perturber l'arbuste.
Plante nommée en 1845 par William Henry Harvey, médecin et botaniste irlandais (1811-1866) en hommage à l'astronome irlandais John Thomas Romney Robinson.
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