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Brachyglottis
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Les Brachyglottis sont des arbustes persistants originaires de Nouvelle-Zélande, très faciles à cultiver en bord de mer. Ils présentent un très joli feuillage soyeux variant du gris au pourpre et une floraison en capitules jaunes souvent estivale.
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Trouver la plante qu'il vous fautLes Brachyglottis sont des arbustes persistants originaires de Nouvelle-Zélande, très faciles à cultiver en bord de mer. Ils présentent un très joli feuillage soyeux variant du gris au pourpre et une floraison en capitules jaunes souvent estivale.
Brachyglottis
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Plantation
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| AVRIL | MAI | JUIN |
| JUILLET | AOÛT | SEPT. |
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Floraison
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Taille
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Le genre Brachyglottis comprend une quarantaine d'espèces d'arbustes toutes originaires de Nouvelle-Zélande, et de Tasmanie pour l'une d'entre elles (Brachyglottis brunonis). Ces arbustes s'aperçoivent le long du littoral ou en zone subalpine néo-zélandais. Les fleurs sont des capitules caractéristiques de la famille des Astéracées, souvent jaunes. Le genre est considéré comme un proche cousin des Olearia (aster en arbre) qui poussent également en zone australe.
Les brachyglottes sont des arbustes bas ou de petits arbres arborant un feuillage décoratif, persistant, généralement coriace, vert olive et tomenteux, en particulier sur la face inférieure du limbe et sur les jeunes feuilles. Les tiges de section ronde sont également pubescentes. Les feuilles simples sont disposées de manière alterne et ont une apparence soyeuse ou tannée, avec souvent une ligne plus claire qui souligne les bords.
Les panicules jaunes ou crème apparaissent en partie terminale des rameaux. Elles présentent des capitules composés de fleurs ligulées rayonnantes avec dans le cœur des fleurs tubulées hermaphrodites. La pollinisation se fait par les insectes attirés par le coloris vif et la piste d'atterrissage du capitule. Cependant certaines espèces sont dépourvues de fleurs ligulées, d'autres ont un capitule blanc verdâtre réduit, si bien que l'attrait de l'arbuste provient plutôt du feuillage.
Le fruit est un akène surmonté d'une aigrette qui lui permet d'être emporté par le vent comme chez le pissenlit.
Les brachyglottes sont des arbustes très bien adaptés aux régions du littoral atlantique bénéficiant d'un climat doux, frais et pluvieux. Ils peuvent aussi s'utiliser en massif de type méditerranéen, dans les rocailles ou pour former des haies basses régulièrement taillées (ils sont résistants à la sécheresse). Le feuillage et les fleurs coupées s'emploient aussi en bouquetterie.
Note : le genre Brachyglottis fait partie de la tribu des Senecioneae qui constitue la plus vaste tribu de la famille des Astéracées avec 130 genres et 3 000 espèces. La présence de ces plantes est responsable du plus grand nombre d'empoisonnements chez le bétail en raison de leur teneur en alcaloïdes (de type pyrrolizidine dans le genre Senecio).
Les hybrides Dunedin forment un groupe d'arbustes issus de croisements spontanés apparus vers 1900 au Jardin botanique de Dunedin en Nouvelle-Zélande. Les parents sont les suivants : Brachyglottis compacta, greyi et laxifolia. Le cultivar 'Sunshine' est aujourd'hui le plus répandu des hybrides Dunedin, il présente d'ailleurs une certaine variabilité probablement due à des semis spontanés en culture. Il s'est modestement naturalisé sur les falaises de Grande-Bretagne. De nouvelles introductions voient cependant le jour…
Sujets les plus courants en Europe
Brachyglotte gris, séneçon gris (Brachyglottis greyi)
'Sunshine' (hybrides Dunedin)
Sénécio Drysdale, séneçon en arbre (Brachyglottis compactus 'Drysdale')
Brachyglottis Walberton's Silver Dormouse® 'Walbrach'
Espèces rares en Europe
Brachyglottis repanda
'Purpurea'
Brachyglottis laxifolia (syn. Senecio laxifolia)
Brachyglottis rotundifolia
Brachyglottis monroi (syn. Senecio monroi ; nom local = Monro's daisy)
Brachyglottis huntii (noms locaux = Rautini, chatham island Christmas tree)
Brachyglottis compacta
Rudolph89/CC BY-SA 3.0/Wikimedia
Il tolère tous les sols même secs, à condition qu'ils soient bien drainés et pas trop riches.
Les embruns, le vent et le soleil font partie de son lot quotidien. Il accepte cependant une exposition mi-ombragée.
Au printemps, voire en automne si les hivers sont doux.
Soignez la plantation si votre sol a tendance à retenir l'humidité en hiver.
Apportez une couche de graviers de 10 cm au fond de la fosse puis mélangez du sable ou du compost à la terre de remplissage. Veillez à ne pas enterrer le collet puis versez un bon arrosoir afin de chasser l'air.
Bon à savoir : Brachyglottis est idéal pour constituer un massif sans entretien, associé à des valérianes (Centranthus ruber) et du crambe maritime par exemple. Son feuillage argenté miroitant au soleil donne un style méditerranéen dans des zones pourvues d'hivers assez froids (minima pouvant aller jusqu'à -15 °C pour le cultivar 'Sunshine').
Les variétés compactes acceptent une culture dans un gros pot profond.
Installez quelques centimètres de graviers ou billes d'argile dans le fond. Mélangez de la terre de jardin ordinaire à sableuse avec 50 % de terreau. La motte ne doit pas dépasser ou être trop enterrée. Arrosez copieusement jusqu'à ce que l'eau sorte par le trou de drainage.
Wouterhagens/Public Domain/Wikimedia
L'arrosage est nécessaire l'année de la reprise puis la plante devient capable de résister aux étés du littoral atlantique.
N'hésitez pas à étaler un paillis d'herbes sèches ou autres pour maintenir le sol frais dans les régions plus sèches.
Après une taille sévère, rapportez du compost au pied afin de stimuler la croissance.
En pot, veillez à l'arroser régulièrement, car sa résistance à la sécheresse est moindre.
Après la floraison ou bien en mars-avril.
La taille permet au Brachyglottis de conserver une forme compacte pas trop encombrante et l'incite à refleurir. Exécutée juste après la floraison, elle empêche la formation des fruits qui tend à épuiser la plante.
Utilisez une cisaille bien affûtée ou un sécateur et rabattez les pousses, sans aller jusqu'au vieux bois dénudé.
Aucun nuisible à signaler.
Jane Nearing/CC BY ND 2.0/Flickr
Au printemps, effectuez un semis de surface dans un mélange léger maintenu humide. Placez la culture sous serre chaude.
Repiquez les plantules en godets individuels lorsqu'elles se touchent. Pincez plusieurs fois pour obliger le plant à ramifier.
Abritez les plants sous châssis froid durant les deux premiers hivers. Mettez en pleine terre au printemps suivant.
En été, coupez des tiges aoûtées qui n'ont pas fleuri, juste sous un nœud, afin qu'elles mesurent de 10-12 cm. Ôtez les feuilles du bas et recoupez les feuilles conservées afin de réduire la surface d'évaporation.
Placez à mi-ombre dans un mélange sableux humide.
Repiquez les jeunes boutures racinées en pots individuels que vous conserverez dans une serre froide pendant un à deux hivers. Pincez les tiges de temps à autre afin d'encourager la ramification.
Les Maoris se servent des feuilles toxiques du Brachyglottis repanda (appelé localement rangiora) pour désinfecter les plaies. Elles contiennent des alcaloïdes à pouvoir antiseptique et leur application tend à éloigner les mouches sur les plaies ulcérées.
Cette espèce s'emploie en homéopathie pour traiter les règles douloureuses, les crampes et les néphrites.
Elle est aussi connue pour un usage en tant que papier toilette par « l'homme de la brousse ». On la surnomme « bushman's friend » !
Le revers de ses grandes feuilles sert parfois de support pour écrire des lettres.
Les rameaux ou l'écorce, prélevés sur la face ouest de l'arbuste, sont mâchonnés, mais non avalés, par les Maoris pour combattre l'haleine fétide (la toxicité peut entraîner des vertiges).
Un exemplaire de cette espèce se trouve au Jardin Georges Delaselle sur l'île de Batz.
Le nom Brachyglottis vient du grec brachus, qui signifie « court » et glottis, qui signifie « la glotte ou la langue » en référence à la petite taille des fleurons.
Le botaniste anglais John Dalton Hooker (1817-1911), explorant la Nouvelle-Zélande avait classé un certain nombre d'espèces de brachyglottes dans le genre Senecio dans son ouvrage Flora Antarctica datant de 1862. Dans les années 1970-80, elles furent reclassées dans le genre Brachyglottis. Ce dernier avait été créé deux siècles plus tôt (1775) par Johann Reinhold Forster et Johan Georg Adam Forster à partir des espèces Brachyglottis repanda et rotundifolia .
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