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Plantation
JANVIER | FÉVRIER | MARS |
AVRIL | MAI | JUIN |
JUILLET | AOÛT | SEPT. |
OCT. | NOV. | DÉC. |
Floraison
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Son nom commun « palmier multipliant » lui vient de son port cespiteux aux troncs annelés de couleur jaunâtre, semblables à des cannes. Ses palmes sont longues, arquées, souples et graciles. De couleur verte, paripennées et basales, les folioles sont à nervure parallèle, lancéolées avec un bord entier. La surface des feuilles est glabre.
La floraison du Dypsis lutescens (de la famille des Arécacées) a lieu en juillet et août ; les petites fleurs ont trois pétales de couleur jaune et sont organisées en panicules retombantes, denses et rigides. Les fruits suivent de près la floraison. Petits et verts au début, ils deviennent marron foncé lorsqu'ils sont mûrs et mesurent 1 à 1,5 cm.
Ne résistant pas à des températures inférieures à 10 °C, ce splendide palmier frileux est cultivable en intérieur où depuis quelques années il a su remplacer le kentia, ex-roi déchu des palmiers d'appartements.
Il agrémentera tous les intérieurs, du bureau au salon, en passant même par la salle de bains si celle-ci possède une fenêtre.
Digigalos-commonswiki/CC BY-SA 3.0/Wikimedia
En intérieur, il se plaît un peu partout, même dans des pièces assez sombres, bien que son emplacement idéal soit très lumineux, tolérant même quelques heures de soleil journalier.
Plantez-le dans un joli pot décoratif de la forme qui vous plaît. Son système racinaire lui permet une large adaptation de volume, hauteur, largeur.
Partant d'un palmier issu de jardineries, vendu en petit pot, vous pouvez le planter directement en gros volume ou commencer par quelque chose de moyen, qu'il faudra changer après un an. En résumé, un premier choix de 10 l est correct, de 20 à 25 l ou plus, vous permettra de ne pas le rempoter avant au moins 2 ans.
Conseil : plus son univers sera lumineux plus il demandera d'eau, sans toutefois devoir le surarroser. De juin à septembre, vous pourrez le sortir sans l'exposer au soleil des heures chaudes et rayons ardents.
La plantation peut se faire toute l'année en intérieur chauffé l'hiver, bien que la meilleure période pour un début de croissance rapide soit de mars à mai.
Une fois le choix du pot déterminé, préparez un mélange à peine acide, composé de 1/3 de terre de bruyère, 1/3 de terreau pour plantes vertes et 1/3 de perlite. Si vous disposez d'engrais en billes à libération lente, vous pouvez l'ajouter au mélange à raison de 3 g/l de terre.
Malaxez le tout de façon homogène, placez des graviers dans le fond de votre pot après avoir bien vérifié qu'il soit percé. Remplissez une partie du volume à l'aide du substrat, présentez votre palmier bien centré et refermez en tassant au fur et à mesure.
Le premier arrosage doit être copieux.
Alejandro Bayer Tamayo/CC BY-SA 2.0/Flickr
Les arrosages doivent être réguliers mais jamais excessifs, 2 à 3 petits apports par semaine feront l'affaire. L'hiver en fonction de la température de la pièce, 1 à 2 arrosages suffiront.
Si, lors du rempotage, vous avez utilisé un engrais à libération lente ou un terreau enrichi, vous n'aurez pas besoin de le fertiliser avant 9 mois. Sans cela, après une période de 6 mois, commencez la nutrition à l'aide d'un fertilisant liquide pour palmiers ou plantes vertes. Un passage tous les 15 jours au printemps et en été puis une fois par mois en automne, hiver.
Ce palmier comme bien d'autres, une fois rempoté, commence par grossir son volume racinaire, ce qui donne souvent une impression d'immobilité foliaire. Une fois les racines bien établies, il se met à pousser de manière rapide et spectaculaire, en hauteur et nombre de jeunes troncs.
Supprimez à l'aide d'un sécateur les palmes sèches ou jaunissantes.
Bon à savoir : contrairement à certaines croyances, les palmes de ce Dypsis ne sont pas toxiques.
Sur les tiges et les faces inférieures des feuilles, des cochenilles peuvent faire leur apparition, également au niveau racinaire. Pulvérisez un insecticide spécifique très bien supporté par ce palmier. Si les racines sont attaquées ou par précaution si le feuillage l'est, arrosez votre palmier avec le même insecticide que pour la pulvérisation au même dosage.
Un flétrissement soudain ou une décoloration vert pâle à jaune clair indiquent une maladie fongique, bien souvent le phytophthora. Enlevez les plantes atteintes et détruisez-les. Évitez les sols hydromorphes, ainsi qu'une surfertilisation.
© Horticolor - Lyon
La seule façon de multiplier ce palmier est le semis. Beaucoup parlent de diviser la touffe, mais c'est une erreur. En effet, cette touffe est composée d'un cœur unique, par conséquent, la diviser revient à sectionner la partie vitale du palmier. Arracher des rejets, même jeunes donne un pourcentage de réussite inférieur à 10 % après 1 an…
Le palmier multipliant produit des fleurs suivies de graines après 8 à 10 ans. Elles sont mûres lorsqu'elles deviennent marron, soit un mois et demi après la floraison (octobre). L'idéal est de les laisser sécher tels quels pour les semer au printemps suivant.
Un semis immédiat est possible, mais compte tenu de la saison il vaut mieux attendre quelques mois. Ces graines se conservent très bien en atmosphère ambiante.
Semez-en mars, avril ou mai en fonction de votre équipement pour semis et de la région que vous habitez. Si vous disposez de terrines couvertes, commencez en mars, pour un semis sans protection, semez en mai.
Le taux de réussite pour ce palmier est de 90 % si les graines sont de qualité.
Semez en terrines ou directement en pots de 1 l. Il vous faut un mélange simple mais drainant. Prenez à parts égales, terreau à semis, terre de bruyère fine et perlite. Semez de manière traditionnelle en recouvrant les graines de 1 cm de substrat. Laissez les semis à la lumière et arrosez-les régulièrement. En aucun cas le mélange ne doit sécher.
La levée prend 30 jours environ à une température constante de 20 °C. Brumisez les jeunes pousses si votre air est sec.
Prenez garde à une chose essentielle si vous semez en caissette basse : lorsque vous voyez apparaître la première feuille, la pousse possède déjà une racine unique de 1 à 2 cm. N'attendez pas trop pour empoter les jeunes plants. Plus vous attendrez, plus il sera difficile de démêler les racines. Une racine cassée sur un plant signifie la mort de ce plant. De même, ne séparez jamais la graine de sa pousse et de ses racines. La graine se sépare naturellement au moment opportun. Le premier empotage peut se faire en pot de 1 ou 2 l.
Astuce : pour les semis en pots, plantez par 3 les graines, afin d'avoir dès le plus jeune âge des palmiers touffus. Il ne sera pas nécessaire de les séparer par la suite. Pour les semis en caissettes, empotez par 3 vos jeunes plants pour avoir très vite le même résultat.
Brumisez régulièrement votre palmier multipliant, cela lui apporte un meilleur taux d'hygrométrie et nettoie les palmes de la poussière. Pour ce faire, utilisez une eau de pluie ou distillée. Vous pouvez également nettoyer doucement les palmes avec une éponge humide afin de favoriser la photosynthèse ralentie par un dépôt de poussières.
Le Dypsis lutescens était déjà décrit et dénommé par Hermann Wendland (horticulteur et botaniste allemand, 1825-1903) comme Chrysalidocarpus lutescens, mais fut reclassé dans la classification valable aujourd'hui par Henk Jaap Beentje (botaniste néerlandais né en 1951) et John Dransfield (botaniste anglais né en 1945) en 1995.
Le Dypsis lutescens est originaire de Madagascar comme une grande partie des palmiers de cette espèce.
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