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Plantation
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Floraison
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Récolte
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Taille
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Cet arbre fruitier, originaire de Chine, où il pousse jusqu'en moyenne montagne, est cultivé principalement dans son pays de naissance, mais aussi au Japon et en Corée du Sud depuis longtemps. Les variétés les plus courantes ont été créées au Japon.
Contrairement à l'un de ses surnoms – pomme poire –, le nashi est vraiment une poire, originaire de Chine, et non un croisement entre une pomme (du genre Malus) et une poire, du genre Pyrus.
Le nashi (Pyrus pyrifolia), de la famille des Rosacées, est un arbre fruitier de petite taille ne dépassant pas 5 m de haut. Il donne des fruits qui portent aussi le nom de nashi. Les fleurs blanc rosé, en avril, ressemblent à celles du poirier commun, simples à 5 pétales.
Les feuilles sont un peu plus grandes : elles peuvent atteindre 10 cm de long ! Oblongues, pétiolées, vert foncé au revers plus clair, elles sont caduques et prennent une belle couleur automnale.
Les fruits sauvages sont petits et bruns, tachetés de blanc. Ils sont durs et granuleux. Mais de nombreux cultivars, souvent sélectionnés par croisement avec des variétés de Pyrus communis, donnent des fruits de la dimension et de la forme d'une grosse pomme.
Grâce à se petite taille, le nashi peut être adopté dans de nombreux jardins, si le sol n'est pas calcaire. Il a un joli port, légèrement pleureur, très décoratif. La floraison et les superbes couleurs d'automne le prédisposent aussi bien au jardin d'ornement qu'au verger. De plus, les fleurs attirent et nourrissent de nombreux insectes pollinisateurs.
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Plantez-le au soleil, dans un sol drainé, non calcaire, en isolé, fond de massif ou au verger.
L'arbre est assez rustique et peut résister à des froids allant jusqu'à -20 °C lorsqu'il est bien installé.
Conseil : l'idéal est de le placer près de poiriers et d'un autre nashi, pour une bonne pollinisation, donc une bonne fructification.
À l'automne s'il est à racines nues, à l'automne ou au printemps s'il est cultivé en conteneur.
Faites un grand trou de 50 à 60 cm en tout sens. Mélangez du compost à la terre. Positionnez l'arbre, en plaçant un tuteur qui restera en place pendant 3 ou 4 ans. Rebouchez. Arrosez. Tassez, arrosez à nouveau, puis paillez.
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Arrosez l'année qui suit la plantation, en cas de sécheresse. En général, les premiers fruits arrivent 2 ou 3 ans après la plantation. En juillet, éclaircissez les fruits trop serrés. Conservez 1 ou 2 fruits par bouquet.
Chaque année, en mars griffez le sol en surface et apportez du compost.
Attention : si les branches sont trop chargées en fruits, un étayage évitera qu'elles ne cèdent sous le poids.
Taillez-le entre octobre et mars.
Le nashi peut être mené comme un pommier de plein vent : une taille pour le faire se ramifier en plusieurs grosses branches au départ, la suppression des branches sises au cœur, pour une bonne aération.
Une fois formé, l'arbre ne nécessite plus réellement de taille si ce n'est pour limiter son encombrement et supprimer les branches mal placées, mortes ou trop vieilles.
La tavelure et le carpocapse, comme pour nos poiriers, sont les principaux ennuis que peut avoir le nashi. Certaines variétés sont sensibles au feu bactérien, aussi elles ne sont pas commercialisées dans nos pépinières, sinon, gare à la dissémination…
Les premiers fruits font leur apparition en général 2 ans après la plantation. Suivant la variété et les régions où est planté l’arbre, la récolte se fait de juillet à fin septembre, en cueillant les fruits un à un.
Attention : cueillez les fruits impérativement à maturité, car ils ne mûrissent plus une fois détachés de l’arbre.
Le nashi se conserve 2 à 3 semaines à température ambiante, 1 mois au réfrigérateur dans le bac à légumes, et 2 à 3 mois au cellier, bien rangé en clayettes.
Attention : évitez les chocs, les nashis sont aussi sensibles que nos poires.
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Les variétés de nashi sont greffées soit sur Pyrus communis, comme c'est souvent le cas en Europe, soit sur Pyrus pyrifolia, comme en Asie ou en Amérique.
La greffe sur un franc de nashi (Pyrus pyrifolia) a l'avantage de donner peu de rejets. La plante est alors de grande vigueur, mais avec une sensibilité à l'humidité, aux sols lourds et aux fortes températures.
La greffe sur un franc de poirier (Pyrus communis) donne des plantes de grande vigueur, par contre les fruits sont plus petits que ceux des plants issus de la greffe sur nashi.
Pour pratiquer la greffe en fente, prélevez vos greffons en hiver, quelques mois avant d'effectuer la greffe et maintenez-les en repos de végétation.
Pour la greffe, opérez en avril ou début mai dans les régions montagneuses.
Pour réaliser une greffe en fente double, choisissez un porte-greffe dont le diamètre est supérieur à 6 ou 8 cm.
Étêtez le sujet porte-greffe en le coupant avec une scie d'élagage à la hauteur que vous désirez pour le greffage. Affinez cette coupe à l'aide d'une serpette, afin qu'elle soit nette.
Avec la serpette, fendez le porte-greffe dans son diamètre. La profondeur de l'entaille ne doit pas dépasser 6 à 8 cm. Pour maintenir la fente ouverte, placez et calez un petit coin en bois. Surtout, faites attention de ne pas blesser le porte-greffe.
Préparez les greffons prélevés sur le sujet à reproduire, en les coupant en long sur 6 à 8 cm, la partie supérieure étant coupée juste au-dessus d'un bourgeon. Taillez le bas des greffons pour former un biseau de 3 à 4 cm de longueur, en partant de chaque côté d'un œil.
Glissez un greffon à chaque bout de la fente, en dirigeant l'œil vers l'extérieur. Le biseau doit être en contact avec le porte-greffe sur toute sa longueur. Maintenez en place les greffons en les ligaturant avec un lien en raphia. Recouvrez le tout avec du mastic à greffer.
Les fleurs nourrissent de nombreux insectes pollinisateurs, aussi plantez 1 ou 2 nashis pour les affriander.
Pour lutter naturellement contre les carpocapses, soyez prévoyant :
Le nashi se consomme cru ou cuit. Le goût n’est guère marqué – on y trouve de légères notes d’ananas, de poire et de miel –, mais la texture croquante et juteuse en fait un bel élément pour les salades de fruits, et même pour des entrées rafraîchissantes en salades mélangées, avec des carottes, du céleri, des endives.
Riche en eau (88g/100 g), donc désaltérant, il favorise le transit. Riche en fibres, il favorise la digestion. Mais attention à la surconsommation de fruits crus, car elle provoque des désagréments intestinaux !
Riche en antioxydants, il est à consommer en prévention des cancers, et notamment celui du colon. Il aurait aussi un pouvoir contre le cholestérol, l’hypertension, les hémorroïdes.
Le nashi contient également :
En médecine chinoise, il est utilisé pour apaiser la toux et soigner un mal de gorge, reposer les yeux et diminuer les cernes, conserver la solidité des os, améliorer la circulation sanguine…
Nashi est un mot japonais que l’on peut traduire par « poire ». La poire commune (Pyrus communis) est appelée Yōnashi, la « poire d’outre-mer ».
Sa culture aurait commencé en Chine plus de 4 000 ans avant notre ère. Au Japon et en Corée du Sud, on trouve des traces de sa culture dès le VIIe siècle.
Le nashi est aussi appelé « pomme poire », « poire asiatique », « poire japonaise », « poire cristal » ou « poire des sables ».
Il est cultivé depuis plus de 100 ans en Amérique du Nord, où il est appelé poire des sables.
Introduit en France seulement en 1980, le nashi (Pyrus pyrifolia) est encore un arbre fruitier peu connu.
Utilisations
En cuisine
Le nashi se consomme cru ou cuit. Le goût n’est guère marqué – on y trouve de légères notes d’ananas, de poire et de miel –, mais la texture croquante et juteuse en fait un bel élément pour les salades de fruits, et même pour des entrées rafraîchissantes en salades mélangées, avec des carottes, du céleri, des endives.
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