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Plantation
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Le poirier est un des arbres fruitiers les plus appréciés que ce soit pour ses fruits savoureux ou sa floraison printanière blanche ou légèrement rosée. Son feuillage caduc de couleur vert luisant est touffu et bien dense.
Même si certaines variétés comme la 'Williams', la 'Conférence' ou la 'Guyot', sont données pour auto-fertiles, la mise à fruits sera meilleure avec une pollinisation croisée. Il est donc préférable d'installer un deuxième poirier de variété différente, qu'il ait été planté par vous ou chez un voisin.
Pour que ces deux arbres puissent se polliniser mutuellement il faut, en plus, qu'ils fleurissent à la même époque.
Le plus simple et le plus sûr est donc que vous prévoyiez d'emblée la plantation simultanée de deux variétés de poiriers dont vous aurez vérifié auprès de votre fournisseur qu'ils se pollinisent.
Astuce : pour attirer les insectes butineurs et améliorer nettement la pollinisation, cultivez des plantes mellifères près des poiriers afin de maintenir leur présence en dehors des périodes de floraison des arbres.
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Si vous possédez un petit jardin, optez pour les poiriers palissés qui occupent peu de place en volume. Leurs fruits sont moins nombreux mais plus beaux et plus gros que chez les formes libres.
Si vous avez une terrasse et pas de jardin, choisissez une forme naine (1,5 m en moyenne pour un sujet de 6/7 ans) ou colonnaire qui se cultive facilement en grands pots ou en bacs. Ces formes sont auto-fertiles, résistantes aux maladies et proposent des variétés goûteuses.
Note : le semis simple présente plusieurs inconvénients à savoir : il ne permet pas de donner des fruits identiques au fruit d'origine de la graine et les fruits obtenus naturellement n'apparaissent qu'après 10 ans environ et sont sans intérêt gustatif.
Le poirier peut atteindre entre 7 et 10 m de haut et 3 à 5 m de large, tout dépend de la taille que vous effectuerez. Prenez en compte la taille future de l'arbre pour son implantation.
Le poirier a besoin d'un sol assez riche, perméable et profond pour pouvoir produire des fruits de bonne tenue. Il ne supporte pas les terrains secs ou trop calcaires, ni l'humidité stagnante. Retenez également qu'il lui faut du plein soleil.
Sa floraison étant précoce, évitez-lui les situations gélives, les contrebas frais et humides ainsi que les emplacements très ventés. Offrez-lui plutôt un endroit protégé.
Note : en climat tempéré, vous pourrez planter le poirier jusqu'à 1 000 m d'altitude. Toutefois, retenez qu'il ne supportera pas une température en dessous de -20 °C.
La période idéale pour planter votre poirier se situe entre mi-novembre et fin mars, en dehors des périodes de gel ou de fortes pluies.
La plantation du poirier à racines nues devient possible dès lors que les feuilles sont tombées.
Faites un apport d'engrais azoté au printemps, dès la deuxième année de plantation ce qui favorisera sa croissance. En effet, comparé au pommier, le poirier est plus vigoureux et demande donc plus d'azote.
Conseil : il est préférable de laisser le tuteur (ou le hauban) au moins 2 ans pour assurer une bonne stabilité du poirier grâce à un étalement suffisant de son système radiculaire.
Le poirier fleurit en même temps que les tulipes.Profitez-en!
Au verger, alternez des pommiers et des poiriers en espalier.
La lunaire anime le couvert du poirier quand elle fleurit et quand elle est en graines.
Pour une scène automnale graphique et sans entretien, cernez le poirier avec des stipas.
Facile à cultiver, le poirier peut vivre jusqu'à 200 ans. Il a néanmoins besoin de soins et d'entretien tout au long de l'année surtout durant ses premières années.
Conseil : protégez le tronc des jeunes poiriers en les entourant de grillage.
Attention : cessez tout traitement au moins 15 jours avant la récolte.
Le poirier appréciant les sols frais, il aura besoin d'un arrosage régulier pour donner le meilleur de lui-même. Vous remarquerez très vite les signes de son manque d'eau : ses feuilles jaunissent et tombent, sa croissance ralentit, sa production en fruit est pauvre.
N'hésitez pas à arroser votre poirier avec une eau non calcaire et à température ambiante. En cas d'eau fortement alcaline, préférez l'eau de pluie.
Après son installation, le poirier a des besoins importants en eau notamment durant ses premières années. Pendant toute sa période de croissance et principalement lors de la formation des fruits, vous devrez arroser régulièrement et copieusement.
Conseil : arrosez de préférence le soir après le coucher du soleil ou alors installez un système de goutte-à-goutte.
Pour savoir si votre poirier a besoin d'engrais, il suffit de surveiller son feuillage :
Apportez chaque automne un fertilisant organique que vous enfouirez superficiellement à l'aplomb de la ramure l'aide d'une fourche-bêche, en prenant soin de ne pas blesser les racines.
Attention : un apport excessif de fertilisants motive la croissance des feuilles et des branches, réduit la fructification et diminue la résistance aux rigueurs du climat et des parasites. Mais c'est surtout vrai pour les engrais azotés (chimiques) apportés au printemps.
Les années suivant la plantation, désherbez le sol autour du pied de votre poirier.
L'éclaircissage consiste à diminuer le nombre de fruits que portera votre poirier pour favoriser le développement de ceux qui restent :
Pour la croissance de l'arbre et sa fructification, la taille est une étape importante. Il existe différentes méthodes de taille du poirier.
L'hiver est la saison propice à la taille des arbres fruitiers à pépins comme le poirier.
Une bonne taille doit être nette, précise et toujours en diagonale pour éviter que l'eau ne s'infiltre dans le bois coupé.
Équipez-vous d'un sécateur (pour les petites branches), d'un coupe-branche (pour les plus grosses), d'un coupe-branche télescopique (pour les plus hautes), d'une scie courbe (pour les branches de diamètre plus important) et de mastic de cicatrisation pour les grosses branches.
Le poirier peut être cultivé sous différentes formes. Il accepte en effet tous les types de tailles : haute-tige, demi-tige, fuseau, gobelet, palmette, cordon et espalier.
Note : la culture en espalier du poirier est plus adaptée pour le nord avec des variétés tardives. Les formes basses facilitent l'entretien et la cueillette.
Vous retrouverez sur le poirier quasiment les mêmes maladies que pour le pommier. Elles sont cependant, pour certaines d'entre elles, moins importantes comme la tavelure.
Cette maladie se traduit par des taches brunes sur les feuilles et les fruits.
Seule la lutte préventive est efficace contre la tavelure. En effet, lorsque les filaments du champignon sont installés, on peut très difficilement les déloger.
Pour contenir la maladie, vous devrez adopter de meilleures conditions de culture : une taille appropriée, le ramassage des feuilles à l'automne, un apport de compost, une fertilisation du sol à l'automne, le paillage, etc.
Si vous remarquez comme du feutre blanc sur les feuilles, il s'agira certainement de l'oïdium, mais là encore il est moins fréquent que sur le pommier.
La rouille grillagée du poirier, champignon au cycle étrange qui passe du genévrier au poirier, est par contre responsable de sérieux dégâts. Ce problème affaiblissant l'arbre se rencontre plus chez le jardinier amateur que chez le professionnel.
Les symptômes de cette maladie sont très facilement reconnaissables :
Dans les vergers amateurs, cette maladie peut faire des ravages car les arbres ne sont pas suffisamment protégés par les traitements fongicides au printemps. Par ailleurs, le développement de cette maladie semble être favorisé durant les années anormalement chaudes.
Il faut savoir que pour se développer, ce champignon a besoin de deux hôtes successifs : les rameaux du genévrier d'ornement sur lesquels il hiberne et les feuilles de poiriers sur lesquelles viennent se déposer les spores libérées. Ces dernières émises par les fructifications de la rouille grillagée devront retrouver à leur tour un genévrier. Il est donc très important que ces deux essences soient éloignées d'au moins 500 m.
À cette condition, et si les attaques ne sont qu'épisodiques, vous pourrez en prévention effectuer un traitement au cuivre au printemps et au soufre mouillable en avril-mai (la température ne doit pas dépasser 25 °C). Enlevez et brûlez les premières feuilles atteintes.
Toutefois, le moyen le plus efficace reste l'arrachage des genévriers trop rapprochés.
Le phytopte du poirier est peu fréquent mais vous devez savoir que ce microscopique acarien peut provoquer d'importants ravages dans les vergers.
Vous remarquerez les premiers signes au moment de la floraison, avec des petits points de couleur vert clair virant au rouge sur les feuilles. Ces piqûres d'insectes provoquent de petites galles.
Si vos poiriers subissent une forte attaque, une grande partie du feuillage peut être atteinte, mettant en péril l'arbre et notamment les jeunes sujets.
Fertilisation excessive et manque d'humus sont à l'origine du développement de ces acariens. Surveillez vos arbres au printemps et notamment vos jeunes poiriers qui sont plus vulnérables.
Pour lutter contre ces envahisseurs, vous pouvez effectuer un traitement aux huiles minérales ou de colza (pulvérisation à 3 %) dès l'éclosion des bourgeons (débourrement).
Les tigres du poirier n'ont d'impressionnant que leur nom et leurs effets sur les feuilles de l'arbre. Ces parasites mineurs, minuscules insectes ailés, ponctionnent la sève circulant dans les feuilles et les souillent de leurs déjections.
Ces dernières, ainsi que la fumagine dont elles entraînent le développement, finissent par boucher les stomates des feuilles. Le poirier se met alors à perdre ses feuilles prématurément.
Si l'attaque des tigres est massive, vous assisterez à une défoliation totale en fin d'été qui affaiblit l'arbre sans cependant avoir de graves conséquences.
Même si le tigre est considéré comme un parasite mineur, ne laissez pas s'installer sur vos poiriers d'importantes populations qui finiraient par affaiblir vos arbres. En mesure préventive, vous pouvez badigeonner les troncs à l'automne avec une bouillie de terre argileuse.
Si les dégâts constatés sont importants, traitez avec un insecticide végétal à base de pyrèthre dès les premiers symptômes. Prenez soin de bien pulvériser le dessous des feuilles.
Note : les hivers froids et humides réduisent la survie des tigres hivernants. Les tigres sont aussi la proie d'autres petites punaises (punaise miride en particuliers).
Le carpocapse est, comme le tigre, un ennemi du poirier et du pommier et surtout des arboriculteurs. Les chenilles de ces petits papillons discrets creusent des galeries dans les fruits et dévorent jusqu'aux pépins (nous connaissons tous la désagréable surprise de mordre dans un fruit véreux). Le fruit chute alors prématurément.
Ce ravageur est très prolifique, les dégâts qu'il occasionne sur les poires (ou les pommes) peuvent être très importants. En prévention :
Si vos fruits subissent une attaque, prenez soin d'éliminer rapidement les fruits véreux tombés ou restés sur l'arbre.
Le feu bactérien est une maladie redoutable car incurable et contagieuse.
Si vous constatez que les branches de votre poirier se dessèchent brutalement, coupez-les et brûlez-les immédiatement. Il peut s'agir là d'une attaque de feu bactérien.
Si tout l'arbre est atteint, arrachez-le et brûlez-le sans attendre et ne replantez surtout pas d'arbres fruitiers, quels qu'ils soient, au même emplacement.
Conseil : pensez à bien désinfecter les outils ayant servi à la taille de l'arbre infecté.
Le poirier donne ses premiers fruits au bout de 5 à 6 ans, voire 10 pour un poirier de plein vent greffé sur franc.
Récoltez les fruits avant les premières gelées, un jour où le temps est sec. Si vos poires sont humides, laissez-les sécher avant de les installer dans un local de conservation.
Il est préférable que vous récoltiez les poires d'été avant maturité lorsque les fruits sont encore fermes. En les conservant chez vous quelques jours, ils deviendront mûrs à point.
Il faut savoir que la maturité de cueillette précède souvent la maturité gustative, surtout pour les poires de conservation. Pour reconnaître le moment de cueillir, prenez la poire et faites la tourner doucement. Si le fruit se détache facilement avec son pédoncule (condition d'une bonne conservation), il est temps pour vous de la cueillir. Sinon, il vous faudra attendre quelques jours.
Utilisez un panier dont vous aurez tapissé les parois d'un tissu épais.
Important : pensez à inspecter régulièrement vos fruits et éliminez systématiquement ceux qui laissent paraître des traces de flétrissement ou de moisissure.
Les poires d'été sont généralement récoltées pour une consommation immédiate. Les variétés d'automne et d'hiver peuvent être conservées une bonne partie de l'hiver.
Pour que les poires mises en conservation restent saines le plus longtemps possible, elles doivent être cueillies juste à point. Veillez également à ce que les fruits ne soient pas endommagés par une blessure ou un coup quelconque.
Vous conserverez les plus belles et les plus saines une partie de l'hiver en les disposant dans des cageots ou sur des étagères à claire-voie et en les espaçant. Le pédoncule doit être dressé vers le haut.
Placez-les dans un local sec et aéré, à l'abri de l'humidité et du gel, à une température comprise entre 5 et 10 °C.
Conseil : avant de ranger vos poires, faites tremper la base du pédoncule dans de la cire à cacheter pour que le fruit ne se sèche pas.
La poire se consomme telle quelle mais elle rentre aussi dans la composition de certains mets, notamment des desserts comme la Poire Belle Hélène.
On fait aussi du jus de poires. Le jus de poire fermenté, quant à lui, donne une boisson légèrement alcoolisée appelée poiré.
La poire peut aussi être utilisée pour produire de l'eau-de-vie, dont la plus connue à base de la poire Williams. Pour fabriquer ce produit appelé communément Williamine, le producteur introduit dans une bouteille suspendue à une branche un embryon de poire accrochée à l'arbre. Le fruit grossit dans le flacon et l'espace restant est rempli d'alcool de poire.
Sachez également que la poire a des propriétés diurétiques.
Bon à savoir : le bois du poirier se travaille aisément. Il est couramment utilisé en ébénisterie, marqueterie, sculpture et lutherie. On l'utilise par ailleurs dans la fabrication des touches de piano.
Pour multiplier le poirier, pratiquez le greffage en fente qui vous permettra de choisir la variété de poire qui vous plaît.
Pour les formes libres, la greffe en fente double est simple à réaliser.
Le poirier sait s'adapter si vous savez choisir son porte-greffe :
Ne greffez que des arbres d'un diamètre inférieur à 5 cm (au-delà, il faudra pratiquer une greffe en couronne).
En prévision de la greffe, les greffons (jeunes rameaux d'un an de 20 à 30 cm de longueur) doivent être prélevés pendant le repos de végétation, en hiver, et être conservés en dormance dans du sable humide contre un mur au nord ou dans le bas du réfrigérateur enveloppés dans un plastique.
Conseil : n'oubliez pas de prélever vos greffons quelques mois avant d'effectuer la greffe et de les maintenir en repos de végétation dans un endroit frais et humide.
Contre la tavelure, le feuillage peut être renforcé grâce à des traitements bio de pulvérisation de purin d'ortie, de prèle ou encore d'application de poudre d'algue.
Pensez également aux ennemis naturels du carpocapse qui sont principalement les chauves-souris et les oiseaux insectivores, en particulier les mésanges. Vous pouvez alors installer quelques nichoirs adaptés à chacune de ces espèces.
Originaire d'Asie centrale, le poirier s'est répandu en Europe occidentale dès les temps préhistoriques.
On ne saurait dire si le poirier a été introduit en Gaule par les Grecs ou par les Romains mais une chose est sûre, il croît spontanément en France depuis fort longtemps. Les premiers écrits français retrouvés sur les fruits sont les capitulaires de Charlemagne qui, rappelons-le, a créé de nombreux domaines avec jardins et vergers à travers son royaume. Il recommandait déjà à l'époque de planter des variétés de poires à couteau, à cuire et à maturité tardive. Après Charlemagne, ce sont les moines qui s'intéresseront de près à l'arboriculture fruitière en conservant les meilleures variétés et en augmentant leur nombre.
Au XIVe siècle, le roi Charles V se passionne d'arboriculture et fait construire le Palais des Tournelles et l'Hôtel Saint Paul sur les quais de la Seine à Paris en y adjoignant des jardins enclos qui rassemblaient de magnifiques collections de fleurs et d'arbres fruitiers destinés aux tables du roi et des grands commensaux de sa maison.
En 1628, le Lectier, procureur du roi à Orléans et lui aussi passionné, publie dans un catalogue inédit quelque 260 variétés de poires classées par époque de maturité. Son ami Olivier de Serres participera grandement à ce véritable engouement pour le poirier dans son Théâtre d'agriculture.
On assiste véritablement à la renaissance de l'arboriculture fruitière sous Louis XIII et Louis XIV qui allait lui-même dans ses jardins tailler ses poiriers. C'est aussi au XVIIe siècle que naît la forme en espalier. D'innombrables traités de jardinage fleurissent jusqu'à la Révolution.
De 1775 à 1789, plus d'un million de poiriers issus de la pépinière des Chartreux établis à Paris sont propagés dans toute la France et à l'étranger.
À la fin du XIXe siècle, on compte jusqu'à 900 variétés de poires avec quelques milliers de noms différents !
Aujourd'hui, les recherches pour améliorer la qualité des fruits et pour l'obtention de nouvelles variétés demeurent actives.
Le saviez-vous : à Barenton, commune de la Manche, un poirier 'Rouge de Vigny' fait la fierté de la Maison de la pomme et de la poire. Planté sous le règne de Louis XV, ce poirier atteint une hauteur de 22 m et une circonférence de tronc de 4,5 m. Les bonnes années, il produit 1,2 tonne de poires qui permettent d'obtenir 900 litres de poiré. Sa floraison en avril est un véritable ravissement pour les yeux.
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