Sujets connexes
Plantation
JANVIER | FÉVRIER | MARS |
AVRIL | MAI | JUIN |
JUILLET | AOÛT | SEPT. |
OCT. | NOV. | DÉC. |
Floraison
JANVIER | FÉVRIER | MARS |
AVRIL | MAI | JUIN |
JUILLET | AOÛT | SEPT. |
OCT. | NOV. | DÉC. |
Les roseaux peuvent servir à isoler une des rives d'un étang, ou d'un grand bassin de jardin, d'un vent dominant. Ces espèces sont extrêmement répandues et abondantes dans presque tout le monde. Les roseaux sont capables d'exploiter les habitats anthropiques, modifiés ou créés par l'homme. Très résistants, ils sont connus pour faire face aisément à de nombreuses menaces.
Localement, le roseau commun, Phragmites australis, est abondant, formant des peuplements massifs en zone humide. C'est une plante de grand gabarit (2,50 m et plus), spectaculaire par ses feuilles rubanées et bruyantes. Au mois d'août, de grandes inflorescences apparaissent, paniculées, à épillets brun-violet, devenant ensuite brun pâle à maturité. Ses racines sont traçantes comme celles des bambous.
Les roseaux communs, ou parfois appelés « cannes à balais », sont à placer loin des décors construits ! Les roseaux, en milieu marécageux, constituent ce qu'on appelle des roselières, lesquelles abritent les nichées des canards.
La plante est une vivace rustique qui prédomine les roselières, associée à l'iris des marais (Iris pseudacorus), la laîche des rives (Carex riparia) et le scirpe (Scirpus lacustris).
Le roseau commun est rustique. Il exige un sol très humide et d'avoir les racines dans l'eau. Il peut être planté jusqu'à une altitude de 1 500 m.
En milieu naturel, son habitat est très variable : il supporte très bien les eaux saumâtres même si on préférera une eau légèrement acide pour le plan d'eau adjacent.
Le printemps est la période propice, lorsque les gelées sont finies, mais il est encore possible de planter en début d'été, avant la floraison.
Le roseau supporte une immersion de 30-50 cm environ pour les plants adultes, mais se contente d'une faible profondeur d'eau, de 0 à 5 cm, pourvu que le support glaiseux soit toujours humide !
Acheté dans le commerce, il se plante en principe à raison d'une vingtaine de plants par mètre carré, mais on peut réduire à 6-10 sujets pour mieux contrôler les populations naturelles.
Le roseau s'entretient tout seul : aucune intervention n'est à envisager pour favoriser sa croissance dans la mesure où son implantation est valable. Il est de culture très facile puisqu'il est spontané dans les champs humides de toutes nos régions. L'espèce type résiste à des températures pouvant descendre jusqu'à -20 °C.
Le roseau commun pousse parfois densément, et s'étale ! Il est alors utile de rendre les peuplements moins denses, et surtout de limiter leur expansion sur les côtés, sinon les roseaux peuvent tout envahir. Les stolons sont enfoncés de quelques centimètres dans le sol humide : tranchez et ôtez ce stolon souterrain.
La période d'entretien du « parc à roseaux » peut se pratiquer tout au long de l'année, mais la fin de l'automne est très propice à la coupe.
Naturellement présent sous les latitudes européennes, le roseau commun passe l'hiver et renaît l'année suivante au printemps. Il n'est pas nécessaire d'intervenir, la nature se suffit à elle-même.
La grande taille des roseaux et leur occupation en bordure de plan d'eau ne les destinent pas à être victimes de grand-chose : aucune mesure préventive n'est demandée.
Toutefois, la forme cultivar 'Variegatus' à panache peut être sensible aux pucerons.
Le roseau commun se propage essentiellement par voie stolonifère, les rhizomes s’étalant facilement : il n’y a donc rien à faire pour leur propagation.
Le roseau contribue à la lutte contre la pollution des eaux : il est recommandé dans les grands espaces en limite de zone aquatique pour dépolluer le sol. Il gagne à être groupé pour protéger une partie du plan d’eau des vents dominants parfois gênants pour d’autres cultures.
Bon à savoir : les roselières que constituent les roseaux abritent les nichées des canards et d’autres oiseaux aquatiques, et servent donc de zones de frayères.
Les racines, les tiges, les graines et les feuilles de cette espèce ont été utilisées pour la consommation humaine. En raison de sa forte biomasse, le roseau peut être utilisé comme source de combustible après conversion en alcool. Une autre utilisation concerne les toits de chaume ou autres structures telles que les logements ou les clôtures. Il est également source de fibres et utilisé pour ses propriétés médicinales. Il a été utilisé comme un antiasthmatique, antidote, antiémétique, antitussif, dépuratif, diurétique, fébrifuge, sialagogue, stomachique, hémostatique, etc.
Cette espèce est largement gérée et récoltée pour la fabrication de brise-vent, de chaume et d’objets artisanaux.
Comme souvent avec des plantes d’origine européenne, les botanistes s’en sont donné à cœur joie avec les descriptions et les synonymes (supérieurs à 50 taxons), tant avec le générique que les noms spécifiques.
L’espèce Phragmites australis a une distribution quasi cosmopolite ; on la rencontre du nord-ouest de l’Europe du Sud à l’Europe centrale et méridionale, en Afrique du Nord et au sud en Afrique du Sud, au Cap ; on la trouve également à l’est en Russie et du Moyen-Orient à l’Extrême-Orient, en Asie du Sud-Est jusqu’en Australie, ainsi que dans une grande partie du sud du Canada jusqu’aux États-Unis ainsi qu’au Mexique, Chili et Argentine. Elle a apparemment été introduite en Nouvelle-Zélande, Nouvelle-Calédonie, aux îles Cook et à Hawaï !
Liens rapides
Tout le guide pratique jardinage
Tout le guide pratique
Le sol
Jardiner sans jardin
Choisir ses plantes
Outils et matériel
Semer et planter
Multiplier les plantes
Entretien des plantes
Désherbage
Calendrier du jardinage
Faire faire son jardin
Sujets connexes