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Plantation
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JUILLET | AOÛT | SEPT. |
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Floraison
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Le genre Juncus, de la famille des Joncacées, comprend environ 200 espèces vivaces rhizomateuses, persistantes ou caduques. Son nom vient du latin junctus, « lié », les tiges de jonc ayant longtemps servi à faire des liens.
Le jonc est un habitant typique des lieux ouverts et ensoleillés, frais et humides, des zones tempérées froides du monde entier ; certaines espèces tolèrent cependant les sols plus ou moins secs.
Appréciés pour leur verticalité et leur finesse, les joncs se présentent sous forme de touffe érigée et dense, composée de tiges cylindriques lisses, fines et solides, où les feuilles sont la plupart du temps réduites à une gaine à la base des tiges. Certaines variétés, tout aussi décoratives, présentent des tiges en spirale. Les petites fleurs vertes ou brunes groupées en cymes en été ne constituent pas l'attrait essentiel des joncs, mais elles y contribuent.
La plupart des espèces de joncs sont très rustiques. Certaines variétés le sont moins, mais c'est une plante qui peut se planter dans toutes nos régions. En climat froid, les parties aériennes sèchent, mais renaissent au printemps. C'est ce qui explique que certains catalogues présentent les joncs comme persistants et d'autres comme semi-persistants, selon le lieu où ils sont cultivés.
Les joncs se propagent par leurs rhizomes ou par des semis spontanés, qu'il faut parfois contrôler.
Au jardin, le jonc s'utilise surtout comme élément de décor aquatique, en bord de pièce d'eau ou sur les berges d'un ruisseau, isolé ou en compagnie d'autres plantes aquatiques ou de berge (iris, salicaire, menthe, mimulus, hosta, ligulaire, petasites…), de préférence au feuillage ample. Mais il se plaira également en massif ou en potée, immergée ou non, notamment les espèces naines. Enfin, il est très apprécié dans la confection de bouquets secs.
Le jonc se plaît au soleil ou à la mi-ombre, en sol lourd et humide, voire détrempé, mais il peut prospérer dans n’importe quel sol, même pauvre, s’il a suffisamment d’humidité. Certaines espèces supportent d’être légèrement immergées (jusqu’à 10 cm).
Sa préférence va à des terres acides, mais Juncus inflexus pousse en sol alcalin.
Plantez le jonc au printemps (de mars à juin), afin qu’il ait le temps de s’installer avant le froid.
Dans des lieux réduits, la plantation en panier est recommandée afin qu’il ne s’étale pas trop avec ses rhizomes traçants.
Une fois installé, le jonc ne nécessite aucun soin mis à part de nettoyer la touffe en fin d'hiver.
Avant le démarrage de la végétation, supprimez les tiges desséchées si elles ne sont plus esthétiques et coupez les parties abîmées.
Dans les régions où le jonc est persistant, les vieilles tiges sèchent s'accumulent, donnant une apparence négligée à la touffe. Rabattez-la de temps en temps au printemps.
Si des tiges raides apparaissent sur les variétés en spirale, supprimez-les immédiatement pour conserver leur aspect entortillé.
En pot, les apports d'eau doivent être très fréquents afin que la terre soit toujours détrempée.
Rempotez lorsque les racines apparaissent à la surface du substrat.
Aucune maladie ni attaque de parasite sur le jonc.
Le jonc se multiplie par semis ou division de touffe.
En mars :
Divisez le jonc entre mars et juin.
Outre ses qualités esthétiques, le jonc peut rendre bien des services.
Participant activement à l'épuration de l'eau, le jonc diffus est un maillon essentiel du milieu aquatique. Il est utilisé dans les stations de phytoépuration.
Dans de nombreuses régions, il est utilisé pour maintenir les berges grâce à ses rhizomes enterrés très traçants.
Dans un jardin, un point d'eau, même petit, est une source de biodiversité, attirant une faune nombreuse, alliée du jardinier. Profitez de l'achat d'un jonc pour en créer un.
De tout temps, la tige du jonc a été utilisée de multiples façons.
Avant la bougie ou la chandelle, pour s’éclairer, on trempait la tige de jonc dans de la graisse végétale ou animale qu’on laissait ensuite durcir. On obtenait ainsi une sorte de bougie.
Du fait de leur souplesse, les joncs étaient utilisés en litière, vannerie et comme liens.
La moelle blanche des joncs était employée autrefois comme succédané de la gomme.
Enfin, avec les tiges coupées en deux dans leur longueur et tissées, les Japonais confectionnent les tatamis.
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