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Plantation
JANVIER | FÉVRIER | MARS |
AVRIL | MAI | JUIN |
JUILLET | AOÛT | SEPT. |
OCT. | NOV. | DÉC. |
Floraison
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Originaire du bassin méditerranéen (et plus particulièrement d'Espagne et d'Afrique du Nord), la malope à grandes fleurs est une annuelle qui forme très rapidement un haut buisson (de 70 à 80 cm de hauteur), dont le port arbustif n'est pas sans rappeler celui des lavatères. Comme cette vivace, ses tiges vigoureuses portent un abondant feuillage d'un vert franc, divisé en trois à cinq lobes. De juillet jusqu'à septembre (grâce à un effleurage régulier) cette plante offre de superbes fleurs en coupe, de 5 à 8 cm de diamètre, pourvues de cinq pétales en forme de cœur. Cette superbe floraison satinée peut-être rouge cramoisi, blanche ou encore d'un rose uni ou animé d'un cœur pourpre.
Les fleurs de malope sont de bonne tenue en vase. La plante peut donc être installée parmi d'autres fleurs à bouquet. Elles ornent aussi des talus ou, plus classiquement, des massifs en compagnie d'autres annuelles (cosmos, reine marguerite…) ou vivaces (anémone du Japon, aster, gaura, verveine de Buenos Aires).
Bonne enfant, la malope est sans réelles exigences. Elle s'accommode de tous sols, même pauvres, et peut être semée au soleil comme à la mi-ombre.
Semez les graines en place, en avril-mai, en ligne ou à la volée. La levée des graines a lieu en une à deux semaines. Lorsque les plants sont dotés de deux à trois feuilles, éclaircissez-les (ou repiquez-les dans un autre emplacement) de façon à leur laisser 20 à 30 cm d'espacement.
Cette fleur ne demande presque aucun entretien ! Ainsi, elle n'a nul besoin de fertilisation. En revanche, elle exige des arrosages abondants et réguliers surtout en période de fortes chaleurs.
Supprimer les fleurs fanées n'est pas nécessaire mais permet de prolonger la floraison.
Comme la rose trémière, la mauve et autres plantes de la famille des Malvacées, la malope peut être attaquée par la rouille. Cette maladie cryptogamique se reconnaît aisément par les petites pustules orangées qui couvrent les feuilles et les tiges de la plante. Malheureusement, aucun traitement n'est réellement efficace. Le champignon responsable se conserve en hiver dans le sol et sur les semences. En cas de fortes attaques, pour prévenir la maladie, ne conservez donc pas celles issues des plantes qui ont été malades et installez, le printemps suivant, les malopes à un endroit différent du jardin.
Cette fleur se multiplie uniquement par semis. Lorsqu'elle se plaît dans le jardin, elle peut d'ailleurs se ressemer spontanément.
Récoltez les graines en juillet-août, lorsque les capsules qui les enveloppent sont bien sèches. Conservez ces semences dans des enveloppes kraft à l'abri de l'humidité. Elles gardent leur faculté germinative durant trois ans.
Les malopes peuvent également être attaquées par des pucerons. Ne vous précipitez pas pour autant sur votre pulvérisateur ! Un insecticide agréé en agriculture biologique ou un jet d'eau mêlée de savon noir peut bien sur éliminer ces insectes inesthétiques… mais ils détruiront aussi les auxiliaires, qui, au jardin naturel, régulent eux-mêmes les pucerons. Donc en cas d'attaque… patientez !
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