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Rosier buisson
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Les rosiers buissonnants produisent des branches ramifiées dans l’année. Ils forment ainsi des buissons denses, généralement de hauteur inférieure à un mètre, à la généreuse floraison. On les appelle d’ailleurs plus simplement « rosiers buissons ».
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Trouver la plante qu'il vous fautLes rosiers buissonnants produisent des branches ramifiées dans l’année. Ils forment ainsi des buissons denses, généralement de hauteur inférieure à un mètre, à la généreuse floraison. On les appelle d’ailleurs plus simplement « rosiers buissons ».
Rosier buisson
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Plantation
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| AVRIL | MAI | JUIN |
| JUILLET | AOÛT | SEPT. |
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Floraison
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Taille
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Avec une hauteur généralement comprise entre 0,70 et 1,20 m, les rosiers buissons sont souvent à petites fleurs groupées. Ils donnent ainsi une succession de bouquets floraux du printemps à l'automne. Ils sont particulièrement destinés aux massifs où ils brillent pour leur effet d'ensemble.
Apparus dans les années 1950, les rosiers buissons ont d'abord été appelés « polyanthas » et « floribunda » à une époque où il était de bon ton de parler latin… Aujourd'hui, on les classe plus naturellement, et de manière plus compréhensible par le jardinier néophyte, dans les rosiers à massifs. Ils se distinguent des rosiers arbustes par une moindre vigueur, des branches moins longues, et donc des rameaux florifères plus nombreux.
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Le rosier buisson apprécie le soleil, même s'il est destiné à côtoyer arbustes et congénères en massifs. Offrez-lui donc un emplacement lumineux qui, avec l'augmentation de la température, stimule la production de boutons floraux. Dans le Midi, une exposition mi-ombre pendant les heures les plus chaudes de l'été lui sera bénéfique en évitant au feuillage de griller.
Côté sol, le rosier buisson craint surtout les terres qui restent trop humides, surtout en hiver, puis les terres calcaires. Ce qu'il aime par-dessus tout, c'est une terre bien drainée en hiver mais qui reste fraîche en été.
Bon à savoir : les rosiers buissons sont généralement greffés, c'est-à-dire que les racines ne sont pas celles du rosier qui fleurit. Le producteur greffe les rosiers pour leur donner plus de vigueur, pour leur faire accepter les terres calcaires, pour qu'ils produisent davantage de branches, etc. Ainsi, pour une meilleure croissance en terre calcaire, il est préférable que votre rosier buisson soit greffé sur Rosa laxa. Pour qu'il soit plus rameux et donc porteur de davantage de fleurs, il doit être greffé sur Rosa multiflora. Bien se renseigner lors de l'achat !
Comme toutes les plantes ligneuses à feuillage caduc, l'hiver reste la meilleure saison pour planter le rosier buisson avec le maximum de chance de bonne reprise.
Note : afin de faciliter la reprise, vous pouvez praliner les rosiers buissons à racines nues, juste avant la plantation, et après les avoir plongé au préalable dans l'eau.
Un rosier buisson planté pendant l'hiver n'est pas encore armé pour résister au froid :
Si le rosier est planté au printemps ou en été :
Arrosez toujours au pied des rosiers, à l'arrosoir, au tuyau ou bien avec un goutte-à-goutte. En effet, l'humidité sur le feuillage peut à la fois provoquer des brûlures avec le soleil, et favoriser de développement de maladies dues aux champignons. Si les rosiers buissons exigent beaucoup d'eau au cours des mois qui suivent leur plantation, ils n'ont plus besoin de vous au cours de leur vie !
Enfin, faites un paillage du sol sur au moins 60 cm tout autour du rosier buisson afin d'entretenir la fraîcheur au niveau des racines, tout en évitant la prolifération des mauvaises herbes. Pour les rosiers buissons, les meilleurs paillis sont les produits organiques comme les coques de cacao, le compost, le produit Fibralgo…
La taille des rosiers buissons s'effectue courant mars, après les dernières fortes gelées. Ces rosiers fleurissent en effet sur les rameaux de l'année, qui se développent à partir du printemps.
La taille des rosiers buissons est indispensable. Elle vise à obliger la plante à produire de nouvelles branches florifères chaque année, tout en conservant un port harmonieux et une hauteur contrôlée.
Il ne faut pas avoir peur de tailler court !
La sève ne pouvant monter plus haut, elle va alimenter les 3 ou 4 bourgeons conservés avant la coupe, pour donner de nouvelles et jeunes branches porteuses de fleurs.
Les pucerons sont les principaux parasites des rosiers buissons. Ils s'agglutinent sur les jeunes pousses et les boutons, là où les tissus végétaux sont les plus tendres. Si la floraison peut en pâtir, il en faut plus pour faire périr un rosier ! Le plus souvent, il suffit de laisser faire la nature, et les larves de coccinelles, syrphes et autres pourfendeurs de pucerons ne tardent pas à décimer ces envahisseurs indésirables.
Mais si vraiment l'invasion est importante, il vous suffit de couper les extrémités des rameaux où s'agglutinent ces pucerons, puis de les écraser au sol…
Les larves de tenthrèdes peuvent faire des dégâts plus spectaculaires, car elles ne piquent pas les tissus végétaux, comme les pucerons, mais elles broutent les feuilles. Si l'attaque est importante, un rosier buisson peut se trouver complètement effeuillé ! Là encore, inutile de traiter. Dès que vous repérez les larves (jaune-vert avec des points noirs, et formant un S en relevant leur corps si on les surprend), ou bien des feuilles dont il ne reste que la nervure centrale, cueillez les feuilles où se cachent les larves, et écrasez-les au sol.
La maladie des taches noires est la plus virulente sur les rosiers buissons. Elle est due à un champignon qui se développe sur les feuilles en conditions chaudes et humides, autrement dit, souvent en été. Les étés pluvieux, mais aussi et surtout les arrosages par aspersion sont très favorables à son apparition. Des taches noires presque rondes se forment sur les folioles qui finissent par jaunir puis tomber. Lors d'attaque importante, un rosier buisson peut perdre toutes ses feuilles, et cas ultime, dépérir.
Ne plantez pas vos rosiers trop serrés dans les massifs pour que les feuilles puissent sécher rapidement, puis arrosez-les toujours directement au pied sans toucher aux feuilles.
L'autre maladie fréquente sur les rosiers buissons, c'est l'oïdium. Il s'agit encore d'un champignon, mais qui se développe, lui, en conditions sèches et plutôt chaudes, entre 20 et 25 °C. Il développe alors un feutrage blanc sur toutes les parties tendres du rosier, feuilles, jeunes tiges, bourgeons et boutons, et enfonce des suçoirs à travers les tissus pour se nourrir. Les folioles s'enroulent sur eux-mêmes, et les boutons floraux ne peuvent éclore.
La parade curative en cas d'attaque, c'est la pulvérisation d'un produit à base de soufre. Préventivement, là encore, il faut éviter les plantations trop denses, ainsi que les situations trop sèches comme devant un mur par exemple.
Les rosiers buissons se multiplient par greffage ou bouturage.
Les rosiers buissons se greffent au mois d'août.
Prélevez un greffon (appelé ici écusson) sur le rosier à multiplier. Cet écusson est un fait un morceau d'écorce d'environ 2 cm de longueur, au niveau d'un bourgeon et du pétiole de la feuille à l'aisselle de laquelle il se trouve. L'écusson se décolle délicatement avec un greffoir bien affûté. La lame doit juste prélever de l'écorce, sans entamer le bois.
Le porte-greffe est un autre rosier, un églantier, ou un porte-greffe acheté à cet effet, mais dont le diamètre de la tige fait environ 2 cm. La greffe s'effectue presque au niveau du sol, 3 à 5 cm au-dessus. Avec la pointe du greffoir, incisez verticalement l'écorce en T sur environ 3 cm de longueur. Décollez l'écorce avec la spatule du greffoir, puis insérez l'écusson dans la fente (bourgeon dirigé vers le haut). Plaquez l'écorce du porte-greffe sur l'écusson, puis ligaturez avec du raphia humide, sans trop serrer.
La greffe sera réussie si le pétiole tombe tout seul à l'automne, signe que le greffon a retrouvé son rythme saisonnier, avec la chute des feuilles en fin d'année…
La meilleure période pour bouturer facilement les rosiers buissons avec un maximum de réussite, c'est entre le 15 juillet et le 15 septembre.
Pour être certain d'acquérir des rosiers qui ne nécessitent pas de traitements, ni préventif ni curatif, il faut privilégier ceux qui portent le label ADR (Allgemeine Deutsche Rosenneuheitenprüfung). C'est une distinction décernée en Allemagne depuis plus d'un demi-siècle. Pour l'obtenir, les rosiers sont testés durant 3 ans sans aucun traitement dans 11 roseraies réparties sur le territoire allemand.
Bon à savoir : bon nombre d'autres rosiers sont également résistants aux maladies, sans pour autant avoir concouru pour obtenir le label ADR…
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