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Plantation
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Taille
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Les rosiers tiges sont donc de pures créations de l'homme, tout comme les glycines au tronc tressé, ou simplement les arbres fruitiers formés en palmettes pour être palissées. Ce ne sont pas des OGM, mais simplement des rosiers existants auxquels on donne une forme particulière.
Si la variété de rosier greffée au sommet du tronc est un buisson aux branches érigées, on parle de rosier tige ; si le rosier greffé est une variété à rameaux souples et retombants, on parle de rosier pleureur…
Note : les rosiers tiges ou pleureurs ne sont pas destinés à la cueillette des roses…
Les rosiers apprécient le soleil, les rosiers sur tiges ou pleureurs ne dérogent pas à cette règle. Installez-les donc un emplacement lumineux toute la journée. Dans le Midi, une exposition à mi-ombre pendant les heures les plus chaudes de l'été leur sera cependant bénéfique. Sous ces mêmes latitudes, mais aussi ailleurs, il faut enfin savoir les abriter du vent car leur tronc de faible diamètre peut casser.
Optez pour une terre bien drainée en hiver mais restant bien fraîche en été, car les rosiers tiges et pleureurs n'aiment pas celle qui reste trop humide, ni celle qui manque de corps pour pouvoir bien ancrer leurs racines.
Les rosiers tiges sont en effet greffés, c'est-à-dire que les racines, et le tronc, ne sont pas celles du rosier qui fleurit. Le producteur greffe en effet le rosier au sommet d'une tige bien droite pour former ce fameux tronc. Le rosier tige ou pleureur obtenu offrant une importante prise au vent, il doit être solidement accroché au sol.
Compte tenu de sa silhouette quelque peu rigide ou sophistiquée, le rosier sur tige ou pleureur trouve davantage sa place dans les jardins à la Française, ou en tous cas très architecturés, plutôt que dans les jardins paysagers, à l'Anglaise. Il ne faut pas en abuser au jardin, pour qu'il reste un centre d'intérêt qui attire le regard.
Il convient également parfaitement dans un grand bac, sur une terrasse par exemple.
À racines nues, il faut les planter en début d'hiver, afin qu'ils aient le temps de bien s'installer avant l'été suivant.
En conteneur, les rosiers pleureurs ou sur tige peuvent être plantés toute l'année, hors période de gel et de sécheresse. Cependant, comme toutes les plantes ligneuses à feuillage caduc, l'hiver reste la saison idéale pour planter le rosier tige ou pleureur avec le maximum de chance de bonne reprise.
Conseil : praliner les rosiers pleureurs ou tiges assure une meilleure reprise. Cette opération ne s'effectue que sur les rosiers à racines nues.
Dans le cas d'une plantation en pot ou bac :
Le principe de plantation est le même que pour la plantation en pleine terre.
Planté pendant l'hiver, un rosier tige ou pleureur n'est pas encore suffisamment armé pour résister au froid intense. Pour l'aider à passer l'hiver sans dommage :
Si le rosier tige est planté au printemps ou en été, il faut veiller à lui apporter un arrosoir d'eau quotidien dans les 2 semaines qui suivent la plantation, pour être certain qu'il ne souffrira pas de la sécheresse faute de racines suffisantes pour s'abreuver. Ensuite, un arrosoir par semaine suffit.
Arrosez toujours au pied d'un rosier tiges ou pleureur, à l'arrosoir, au tuyau ou bien avec un goutte-à-goutte. En effet, l'arrosage par aspersion en mouillant le feuillage, engendre une humidité qui peut provoquer des brûlures avec le soleil, et favoriser le développement de maladies dues aux champignons.
Paillez le sol sur au moins 60 cm tout autour du rosier tige, afin d'entretenir la fraîcheur au niveau des racines, tout en évitant la prolifération des mauvaises herbes. Pour les rosiers tiges, les meilleurs paillis sont les coques de cacao, le compost, le produit Fibralgo… Mais vous pouvez aussi planter des plantes vivaces buissonnantes comme les nepetas ou les géraniums.
Le volume de terre étant par définition restreint, les racines ont vite fait le tour quand il s'agit d'aller puiser eau et nourriture. Le rosier tige ou pleureur développant une végétation importante, il faut absolument qu'il ne manque pas d'eau, ni d'éléments fertilisants. Il est évidemment impossible de donner une fréquence d'arrosage ni une quantité d'eau. Cela dépend de la grandeur du contenant, du matériau qui le compose, s'il est ou non exposé au vent et au soleil, puis cela dépend aussi de la capacité ou non du mélange terreux à retenir l'humidité, et enfin cela dépend du rosier et de son « appétit »…
En hiver, la terre peut rester sèche, mais de février à novembre, il faut veiller quotidiennement à ce que le mélange terreux soit toujours frais : dégagez la terre de surface sur 3 cm d'épaisseur pour pouvoir poser le dos de la main. Vous devez ressentir une impression de frais sur votre peau sinon, il faut arroser. Arrosez doucement, jusqu'à ce que l'eau en excès sorte par les orifices de la base.
Pour la nourriture, oubliez les engrais à apporter avec l'eau d'arrosage, avec d'improbables calculs à effectuer, et utilisez plutôt des billes d'engrais à libération lente. Vous les enterrez dans le mélange terreux à 5 cm de profondeur en automne (nombre défini en fonction de la dimension du pot, lire le mode d'emploi), et c'est tout. Les éléments fertilisants diffuseront tout seuls dès que vous reprendrez les arrosages, et ce durant toute l'année suivante.
Malgré tous vos soins concernant les arrosages et les apports d'engrais, le mélange terreux finira inéluctablement par s'user, la vie microbienne étant quasi absente, contrairement à la « pleine terre ». Tous les 3 ans, en hiver quand le rosier est au repos et qu'il a perdu toutes ses feuilles, dépotez-le, libérez ses racines, et replantez-le immédiatement dans un mélange terreux tout neuf, comme lors de sa plantation initiale.
La taille des rosiers tiges ou pleureurs s'effectue courant mars, après les dernières fortes gelées.
La taille des rosiers tiges est la même que celle des rosiers buissons, mais simplement à hauteur d'homme. Elle vise à discipliner la ramure de l'arbuste pour qu'il conserve une forme harmonieuse au sommet du tronc. Il ne faut pas laisser le rosier prendre trop d'envergure par rapport à son tronc.
L'objectif est donc d'abord d'aérer le centre de la plante, en supprimant les brindilles mortes et les tiges grêles, mais aussi celles qui se croisent et se gênent. On garde alors 3, 5 ou plus de branches selon la vigueur du rosier, en coupant au sécateur toujours 1 ou 2 cm au-dessus d'un bourgeon dirigé vers l'extérieur, le troisième ou le quatrième en partant de la base de la branche, de manière à former comme un gobelet évasé.
Pour les rosiers pleureurs, l'objectif étant d'obtenir de longues branches pendantes, il faut évidemment éviter de les couper ! La taille se limite donc à la suppression de rameaux morts, ou de ceux qui encombrent le centre de la ramure.
Les pucerons sont les principaux parasites des rosiers tiges ou pleureurs. Ils se massent sur les tissus végétaux les plus tendres, en extrémités. La floraison est rarement affectée, car les variétés de rosiers montées en tiges fleurissent sur toute la longueur de leurs rameaux ! Les larves de coccinelles, syrphes et autres dévoreurs de pucerons ne tardent pas à éliminer les envahisseurs indésirables. Si l'invasion vous est insupportable, il vous suffit de couper les extrémités des rameaux atteints, puis de les écraser au sol…
Les larves de tenthrèdes peuvent aussi causer des dégâts très spectaculaires, car elles ne piquent pas les végétaux, mais elles broutent les feuilles ! Il est inutile de sortir l'artillerie lourde pour autant. Si vous repérez des larves jaune-vert avec des points noirs, et formant un S en relevant leur corps, ou bien encore des folioles dont il ne reste plus que la nervure centrale, cherchez les feuilles où se cachent les larves, et écrasez-les au sol.
La maladie des taches noires est due à un champignon qui se développe sur les feuilles en été. Les étés pourris, mais aussi, et surtout les arrosages avec arroseurs par aspersion sont très favorables à son apparition. Les fameuses taches noires presque rondes se forment sur les folioles qui finissent par jaunir puis tomber. Le truc, c'est donc d'abord de bien aérer la ramure lors de la taille pour que les feuilles puissent sécher rapidement, puis de toujours arroser vos rosiers directement au pied sans toucher aux feuilles.
Le rosier pleureur ou tige se multiplie par bouturage, marcottage ou greffage. Il est cependant difficile, voire parfois impossible, de reproduire ce genre de rosiers qui sont à la base des créations obtenues par greffage.
Les rosiers tiges ou pleureurs se greffent au mois d’août.
Pour un jardinier amateur, il est difficile, mais pas impossible, d’obtenir un rosier tige par greffage. Le plus dur étant d’obtenir un tronc suffisamment haut, droit et solide pour réaliser cette greffe… Certains y arrivent avec des boutures de branches d’églantier (Rosa canina) prélevées dans la nature. Les professionnels utilisent eux une variété d’églantier qui pousse mieux en sols calcaires, et avec laquelle les chances de reprise de la greffe sont bien plus supérieures (Rosa canina 'Pfänders'). Pas facile à trouver pour le particulier…
La greffe sera réussie si le pétiole tombe tout seul à l’automne, signe que le greffon a retrouvé son rythme saisonnier, avec la chute des feuilles en fin d’année…
Le rosier tige ou pleureur étant une création artificielle de l’homme, on ne peut obtenir un rosier similaire par simple bouturage. Le bouturage est donc possible mais comme on bouture les rameaux de tête, ceux qui fleurissent, on obtient un autre rosier, mais sans aucun tronc. Aucun intérêt donc pour reproduire un rosier sur tige.
Il en va de même pour le marcottage. Même si vous laissez courir au sol une des branches pleureuses, et qu’elle s’enracine, vous obtiendrez en effet le rosier initial qui a servi à former le rosier pleureur, mais là encore sans aucun tronc.
Pour être certain d'acquérir des rosiers résistants aux maladies ou aux attaques parasitaires, privilégiez ceux qui portent le label ADR (Allgemeine Deutsche Rosenneuheitenprüfung), une distinction décernée en Allemagne depuis plus d'un demi-siècle. Pour l'obtenir, les rosiers sont testés durant 3 années sans aucun traitement dans 11 roseraies réparties sur le territoire allemand.
Bon à savoir : pour dissuader bon nombre d'insectes suceurs de venir ripailler sur vos rosiers sur tiges, plantez des végétaux aromatiques à leur pied ! Lavandes, menthes, et autres mélisses suffisent parfois à mettre les rosiers à l'abri !
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