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Plantation
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Floraison
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Taille
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Cet arbuste originaire des États-Unis, et plus spécifiquement de Géorgie, ressemble à s'y méprendre au camélia par la forme de sa floraison. Celle-ci, blanche et parfumée, offre cinq pétales en coupe évasée au centre desquels un bouquet d'étamines jaune d'or est bien proéminent. Les fleurs apparaissent en fin d'été et tiennent jusqu'en début d'automne.
Les longues feuilles vert moyen à vert sombre du Franklinia alatamaha sont elliptiques et pubescentes au revers. Elles se colorent de rouge, jaune et pourpre en automne avant de tomber. Comme c'est le moment où l'arbuste fleurit, le contraste entre la blancheur des fleurs et le flamboiement des feuilles donne un beau spectacle.
L'arbuste préfère les situations abritées et chaudes, protégées des vents desséchants en été et froids en hiver. Il ne réussit bien en général qu'en région où la température monte beaucoup à la belle saison. Il lui faut en effet un été très chaud pour préparer une abondante floraison.
L'arbre de Franklin (Franklinia alatamaha) offre un port colonnaire quand il produit un seul tronc. Mais il peut aussi présenter plusieurs troncs qui partent depuis la base, et dans ce cas son port s'étale beaucoup plus. Dans ce cas, il devient aussi large que haut, sur environ 4 m.
On connaît encore peu cet arbuste sous nos climats ; il fait figure d'espèce rare. Quand on arrive à réunir les conditions nécessaires pour qu'il se développe bien, il devient un bel atout ornemental en toutes saisons : en hiver on remarque davantage son écorce grise et nervurée, en été sa ramure porte un feuillage ample et en automne les fleurs s'épanouissent sur un feuillage qui change de tonalités. On peut le planter en isolé pour mieux le mettre en valeur, ou lui associer des plantes vivaces de terrain acide.
L'espèce est rustique jusqu'à -15 °C. Sa croissance est assez lente.
Wendy Cutler/CC BY 2.0/Flickr
Un terrain bien drainé et un emplacement abrité des vents lui conviennent. Comme la chaleur estivale est une condition pour qu'il fleurisse en fin d'été, il peut se cultiver dans un patio, un jardin clos, un endroit où le soleil est bien présent de juin à octobre.
Les sols frais et acides sont conseillés, comme pour toute la famille des Théacées dont il fait partie. Toutes ces conditions sont assez difficiles à réunir, en particulier un sol frais et bien drainé en situation chaude et ensoleillée, mais on peut trouver des microclimats favorables, par exemple en Limousin où le sol présente également une bonne acidité.
Il est déconseillé de le cultiver en pot, car l'arbre de Franklin est sensible à un champignon pathogène du sol (Phytophthora cinnamoni) qui se développe davantage dans ce type de culture.
La plantation au printemps est recommandée, ou en automne mais toutefois en évitant de le faire en début de floraison pour ne pas contrarier cette dernière.
Arrosez la motte pour bien l'humidifier avant la plantation. Creusez un trou assez profond pour bien ameublir le sol tout autour des racines. Ajoutez du terreau de feuilles à la terre en place si elle n'est pas assez riche. Arrosez aussitôt la plantation terminée.
sandy richard/CC BY NC 2.0/Flickr
Paillez le pied de l'arbuste après la plantation pour maintenir le sol frais et arrosez régulièrement pendant la reprise.
Arrosez ensuite si les pluies sont insuffisantes, en particulier en été.
Apportez du terreau de feuilles au pied en début de printemps.
La taille s'effectue si nécessaire après la floraison, mais comme la croissance est lente, cette taille est inutile dans la plupart des cas.
Un simple raccourcissement des tiges pour équilibrer la ramure se fait avec un sécateur aux lames bien affûtées et nettoyées.
En dehors du champignon du sol qui peut sévir également sur les rhododendrons, bruyères et azalées, aucune maladie et aucun parasite ne sont recensés.
Scott Zona/CC BY NC 2.0/Flickr
La multiplication de l'arbre de Franklin n'est pas très bien connue. On peut essayer le bouturage, comme pour un camélia, avec un tronçon de tige de l'année prélevé en août. On coupe la base en biais que l'on trempe ensuite dans de la poudre d'hormone de bouturage avant de planter le tronçon dans un mélange de sable et de terreau. La bouture doit être conservée dans une atmosphère assez humide mais en gardant un substrat aéré.
La récolte des capsules fructifères en fin d'automne donne des graines que l'on peut aussi planter dans un terreau léger, régulièrement arrosé et maintenu au chaud.
Le bon drainage du sol, particulièrement en hiver, est une condition impérative pour réussir la culture de Franklinia alatamaha. Faites des amendements si nécessaire, avec de la pouzzolane broyée, afin d'alléger la texture du sol, et apportez du compost maison chaque année en automne, puis du terreau de feuilles bien décomposé en début de printemps.
L'arbuste a été découvert au milieu du XVIIIe siècle, dans une seule région des États-Unis. Mais son habitat naturel a progressivement disparu avec les défrichements dus à la conquête du territoire par les migrants. Il a failli disparaître et aujourd'hui reste une essence très méconnue et rare en culture. Son nom est un hommage à Benjamin Franklin, physicien et homme politique américain du XVIIIe siècle, et l'un des cinq auteurs de la Déclaration de l'Indépendance des États-Unis. Il indique également le nom de la rivière Alatahama située dans la région où il fut découvert.
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