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Plantation
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Floraison
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Récolte
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Taille
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Le genre Cotoneaster compte environ 200 espèces appartenant à la famille des Rosacées. Arbrisseaux, arbustes ou petits arbres, ils offrent un port dense et étalé, érigé aux rameaux retombants pour Cotoneaster franchetii, plus buissonnants pour Cotoneaster horizontalis ou enfin rampants pour Cotoneaster microphylla. Leur hauteur peut varier de quelques dizaines de centimètres à plusieurs mètres. Dans tous les cas, leur emprise au sol est grande et va de 2 à 4 ou 5 m.
Leurs petites feuilles alternes forment un feuillage dense très décoratif. Le plus souvent persistantes, ovales, de couleur vert foncé luisant en dessus, elles sont pour quelques espèces caduques (Cotoneaster horizontalis) ou semi-persistantes (Cotoneaster suecicus). Quelques variétés ont des feuilles panachées (Cotoneaster suecicus 'Juliette').
Les fleurs simples à 5 pétales, petites et très nombreuses, le plus souvent blanches, parfois roses, et parfois regroupées en corymbes, apparaissent en mai-juin-juillet. Elles sont très mellifères. Elles donnent à partir de fin août et parfois jusqu’en décembre (Cotoneaster horizontalis) de nombreux petits fruits (drupes rondes) rouges ou orangés, très décoratifs eux aussi et très appréciés des oiseaux.
Assez répandu dans les jardins, car décoratif et ne demandant que très peu de soins, vous pourrez utiliser le cotoneaster en haies taillées ou libres, en couvre-sol pour talus ou rocaille, mais aussi en massif ou sujet isolé, selon les espèces et variétés. On peut également les palisser contre un mur. Les amateurs de bonsaï apprécient des espèces telles que Cotoneaster horizontalis ou microphylla. Quelques variétés cultivées en tige dans un bac ou en pleine terre deviennent rapidement spectaculaires.
Enfin, vous pouvez également en garnir jardinières ou bacs sur une terrasse par exemple.
Attention : les baies très appréciées par les oiseaux sont toxiques pour l’homme si elles sont ingérées en nombre important (supérieur à 10), pouvant entraîner des irritations et douleurs de la bouche et de tout le tube digestif.
Vous pouvez planter le cotonéaster dans tout type de sols sauf dans ceux où l'eau stagne. Choisissez un emplacement au soleil de préférence ou, à défaut, à mi-ombre.
Plante rustique jusqu'à -25 °C environ, elle peut être cultivée en extérieur dans toutes les régions françaises.
Certaines variétés de taille moyenne sont bien adaptées à la culture en pot ou en jardinière.
Plantez-le de préférence en automne ou, à défaut, au printemps.
Pour une plantation en pleine terre, évitez de planter des plants en mottes ou avec racines nues, car leur reprise est plus difficile. À effectuer impérativement en automne.
Pour des plants achetés en conteneur, adaptez vos plantations selon la taille et le port de la variété choisie ainsi que le type de culture désiré.
Pour des variétés à port érigé à cultiver en haie, taillée ou libre, pensez à garder un espace suffisant entre les trous surtout pour les plus grandes variétés.
Pour constituer des massifs, plantez plutôt des variétés de taille moyenne.
Pour couvrir le sol, choisissez des variétés rampantes ou de taille moyenne.
N'oubliez pas d'arroser par fortes chaleurs la première année qui suit la plantation.
Une fois installé, le cotonéaster ne nécessite pas de soins particuliers.
Sauf sécheresse exceptionnelle, l'apport d'eau n'est plus indispensable après les deux premières années. L'apport d'engrais également n'est pas nécessaire.
Faites éventuellement une taille de formation durant les deux premières années, en hiver. Vous pouvez également lui appliquer une taille de rafraîchissement, après la fructification ou en fin d'hiver pour lui maintenir un beau port.
Pour une culture en pot, par contre vous devrez apporter régulièrement de l'eau, sans excès, pendant les mois chauds, ainsi qu'un peu d'engrais complet au printemps.
La taille des cotonéasters en haies libres n’est pas indispensable. Vous pouvez toutefois rabattre les rameaux les plus longs pour provoquer de nouveaux départs sur le tronc s’il est dégarni.
Pour les autres formes de culture, vous serez amené à pratiquer des tailles régulières de maintien de forme ou de rafraîchissement.
Les haies basses peuvent être rabattues jusqu’à 0,50 m pour les variétés de taille moyenne.
Espèces persistantes :
Espèces caduques :
Les cotonéasters peuvent subir quelques attaques de pucerons ou cochenilles et rarement de chenilles défoliatrices. Enfin, certaines variétés sont très sensibles au feu bactérien.
Vous pouvez multiplier facilement votre cotonéaster par bouturage, marcottage ou semis, la première méthode étant la plus rapide.
Le bouturage se pratique en automne pour les variétés à feuilles persistantes (profitez de la période de taille) et au printemps pour celles à feuilles caduques (mai pour Cotoneaster horizontalis).
Pour le marcottage qui peut être intéressant pour les variétés rampantes, attendez l'été et la pleine chaleur. Pratiquez des marcottes enterrées et en serpenteaux pour en obtenir un plus grand nombre. Vous ne les sèvrerez qu'à l'automne de l'année suivante ou de l'année d'après.
Enfin, pratiquez le semis au printemps pour des graines du commerce ou en automne pour des graines récoltées par vos soins. Pour cela, attendez que les fruits soient à maturité en automne.
Vous pouvez également semer directement les fruits dans une caissette remplie de 2/3 de sable et 1/3 de terreau.
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