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Le laiteron des champs (Sonchus arvensis), un proche du laiteron maraîcher, est une espèce d'Astéracées originaire des climats tempérés eurasiatiques, mais il s'est largement naturalisé si bien que sa distribution est maintenant circumpolaire tempérée. Effectivement, il a été propagé par l'homme dans la plupart des parties du monde tempéré, et aussi dans les zones subtropicales de tous les continents. De nos jours, il est naturalisé dans une soixantaine de pays environ.
Avec une telle facilité de naturalisation, le Sonchus arvensis est régulièrement considéré comme une mauvaise herbe dans certaines régions, avec la particularité d'avoir été une des premières mauvaises herbes ajoutées à la liste des nuisibles en vertu de la loi sur le contrôle des espèces invasives de l'Ontario. Le laiteron des champs est pourtant également une plante comestible et aux propriétés médicinales.
Sonchus arvensis est une plante vivace rampante qui se trouve sur les accotements routiers et fluviaux, les fossés humides, les digues et les parties supérieures des plages, mais encore à proximité des marais salants, en particulier le long des rivages marins. Le laiteron des champs est aussi fréquent dans les terres arables, où il peut devenir une mauvaise herbe, et les terrains vagues. En fait, il préfère les lieux perturbés, les sols enrichis en nutriments, à basse altitude.
Les nouvelles pousses primaires émergent au printemps, généralement un peu plus tard que les pousses de graminées vivaces comme le chiendent officinal Elymus repens. La propagation végétative se réalise par les racines épaisses.
Ses racines traçantes, qui peuvent atteindre des longueurs de plusieurs mètres dans des conditions favorables, permettent une propagation végétative sur une vaste superficie. Les racines épaissies inclinées et verticales atteignent souvent des profondeurs de 25 cm, ou plus.
Les tiges sont habituellement ramifiées. Les feuilles sont glabres avec des marges dentelées, peu épineuses. Elles sont de couleur vert pâle à vert foncé.
La floraison produit des pousses terminales dressées, hautes de 0,30 à 1,50 m ! Les fleurs sont assez grosses (4-5 cm) et jaunes. Les parties supérieures des pédoncules ont des poils glandulaires jaunes. Les fleurs sont autofertiles, mais aussi pollinisées par les insectes volants comme les abeilles, les mouches, les papillons…
Les fruits sont des akènes brun foncé, oblongs, d'environ 3 mm de long pour 1 mm de diamètre. L'extrémité supérieure est tronquée avec une aigrette de poils blancs.
Bff/CC BY-SA 3.0/Wikimedia
Facilement invasif, le laiteron des champs pousse sur la plupart des types de sols, y compris dans les zones littorales avec des embruns salés. Mais évitez de le semer dans les zones montagneuses. Il préfère les sols bien minéralisés plutôt humides, de préférence argileux, les sols limoneux riches en humus, et les sols en humus. Un pH plutôt basique convient bien. Il ne réussit pas bien sur les sols grossiers, secs.
Exposez le laiteron au soleil, et faites attention à son expansion naturelle !
Le semis se fait en automne ou au printemps. Pour une première implantation, préférez le printemps.
Semez à la volée, simplement en dispersant les graines à la surface du sol (légèrement humide si possible).
Excellent compagnon au potager. Sa présence agit comme insectifuge.
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Anneli Salo/CC BY-SA 3.0/Wikimedia
Les tiges aériennes sont sensibles au gel et sont donc généralement tuées en début d'automne dans les climats tempérés. Il a été démontré que les racines dans le sol, dans une certaine mesure, peuvent survivre à des températures aussi basses que -20 °C pendant 3 semaines.
Les racines épaissies peuvent survivre à une dessiccation intense du sol sur une courte durée, mais elles peuvent mourir au bout de quelques jours en plein air avec une aridité combinée au vent et au soleil. Pensez à arroser le matin en cas de sécheresse.
L'ajout d'engrais n'est pas indispensable, surtout si on veut modérer les ardeurs expansionnistes du laiteron des champs.
Le contrôle de propagation ne doit souffrir d'aucune complaisance à l'égard de la gestion annuelle de cette mauvaise herbe ! Une application de désherbant total foliaire à l'automne pour le laiteron des champs devrait offrir le contrôle le plus efficace sur le long terme pour cette espèce.
Ces applications en pré-semis au printemps peuvent également être efficaces pour contrôler l'expansion en cours de saison, à condition que la majorité des laiterons des champs aient émergé au moment de la pulvérisation.
Attention : l'emploi d'herbicide à base de glyphosate est contesté. D'autres herbicides foliaires peuvent le remplacer.
Maladies, ou autres problèmes de culture ne sont pas de mise avec les laiterons !
Udo Schmidt/CC BY SA 2.0/Flickr
Le laiteron des champs est une plante vivace se reproduisant par graines et via des bourgeons sur le système racinaire souterrain qui diffuse largement.
Pour un semis, semez directement in situ, à la fin de la floraison lorsque les graines semblent mûres (automne). (Voir partie Semis du laiteron des champs)
Note : mauvaise herbe commune, cette espèce ne devrait normalement pas avoir besoin d’aide pour se propager seule, surtout avec la multiplication végétative par bourgeonnement.
La plante complète aurait des propriétés insecticides, et peut se révéler être un bon insectifuge, notamment pour repousser les pucerons.
Récoltez les jeunes pousses (feuilles, tiges, racines) en fin de printemps, début d'été (vers juin, juillet).
Cette espèce a été cultivée pour ses feuilles comestibles par les Maoris de Nouvelle-Zélande. En Indonésie, des variétés améliorées sont sélectionnées pour leurs feuilles comestibles.
Les jeunes feuilles, crues ou cuites, sont consommables. Avec un goût légèrement amer, celles-ci peuvent être ajoutées aux salades ou cuites comme les épinards. Les feuilles sont riches en sels minéraux et en vitamine C (contenant environ 47 mg de vitamine C par 100 g).
Pour bien faire, enlevez les épines marginales (sur les bords des feuilles, à la pointe des « dents »).
Les tiges sont cuites comme les asperges ou la rhubarbe.
La jeune racine est cuite puis torréfiée, et enfin utilisée comme un succédané au café.
Les feuilles sont utilisées comme un cataplasme et sont dits avoir une activité anti-inflammatoire.
Une infusion de feuilles peut être utilisée dans le traitement de problèmes pectoraux. Un thé fait à partir des racines est utilisé dans le traitement de l'asthme, la toux et d'autres affections respiratoires. Un thé fait à partir des feuilles est censé agir comme un léger sédatif, calmant les nerfs.
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