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Plantation
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Floraison
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Récolte
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Le genre Pinus compte environ 110 espèces présentes dans l'hémisphère nord où elles forment de nombreuses forêts (environ 14 % des forêts françaises). Ces espèces appartiennent à la famille des Pinacées comme les sapins, les cèdres, les mélèzes, etc. D'une grande longévité, certains pins peuvent vivre 100 ans comme le pin sylvestre, et d'autres plus de 1 000 ans comme le pin parasol.
Ce sont des conifères, car ils portent tous des cônes caractérisés par leurs écailles épaisses dotées d'une petite protubérance. On les appelle couramment « pignes de pin ». Ces écailles abritent les organes reproducteurs femelles puis de grosses graines (appelées pignons) qu'elles libèrent à maturité.
Les espèces du genre Pinus sont assez polymorphes, mais un certain nombre de caractères communs se dégagent : de toutes tailles, leur port le plus souvent droit peut être rampant ; tous sont monoïques (les fleurs mâles et femelles séparées sont portées par un même pied) et beaucoup ont un tronc unique dont l'écorce le plus souvent très épaisse est largement fissurée. Pour les espèces au port érigé, la cime terminale est moins prononcée et tend même à s'étaler. Les branches basses meurent et tombent dégageant un tronc élancé.
Contrairement aux autres Pinacées, les rameaux des pins sont dimorphes avec des branches longues et fortes, et d'autres courtes et grêles, de couleur glauque ou vert-grisâtre, recouvertes ou non de poils. Les rameaux qui sont de taille très réduite ne mesurent que quelques centimètres et portent à leur extrémité un seul bouquet d'aiguilles. Les autres branches de taille normale portent des feuilles avortées en forme d'écaille et croissent horizontalement en longueur par leurs bourgeons terminaux. Les bourgeons sont de couleurs, tailles et formes variables selon les espèces et sont résineux ou pas. Plus clairs que les aiguilles, ils sont généralement jaunes, dressés et décoratifs.
Les feuilles vert lustré ou glauque en forme d'aiguilles persistent de 3 à plus de 10 ans selon les espèces. Elles sont groupées par 2 à 8 (le plus souvent par 2 à 5) issues d'une même gaine qui persiste ou tombe selon les cas. Selon les variétés, elles sont plus ou moins longues et de couleurs vertes ou bleues variées et même parfois jaune doré en hiver.
Les fleurs mâles sont des chatons jaunâtres ou rougeâtres en grappe situées au début des pousses de l'année. La grande quantité de pollen à ballonnets qu'elles libèrent au printemps peut former une véritable « pluie de soufre ». Les fleurs femelles sont des chatons fasciculés ou parfois solitaires situés près de l'extrémité des pousses de l'année. Elles évoluent sur 2 ou 3 ans pour donner un pseudo-fruit formé d'écailles ligneuses épaisses à forme d'écusson imbriquées en forme de cône ovale plus ou moins allongé (la pigne).
Selon les espèces, ces pignes sont pendantes ou obliques et non dressées comme chez les sapins. Les plus grandes peuvent atteindre jusqu'à 40 cm sur 15 cm, mais la plupart des espèces ont des cônes de 7 à 12 cm de long. Après la libération des graines, ceux-ci peuvent tomber ou persister.
Chaque écaille abrite à sa base deux graines protégées par une coque ailée plus ou moins épaisse en forme d'amande. Souvent comestibles, les pignons du pin parasol sont très prisés par les écureuils.
L'usage ornemental des pins traditionnels est largement répandu dans le Midi où leur ombrage est également apprécié. De plus, le grand choix de variétés de formes et teintes variées, ainsi que celles de tailles plus modestes que les grandes espèces de nos forêts, permet son emploi dans à peu près tous les jardins au sud de la Loire.
Bon à savoir : le pin d'Oregon ou de Douglas n'est pas un pin, car il appartient au genre Pseudotsuga.
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Plantez le pin en pleine terre, en général en plein soleil ou en mi-ombre, dans n'importe quel sol pourvu qu'il soit bien drainé. Préférez toutefois les sols légers, plutôt acides et humifères. Mais des variétés ou des espèces comme le pin d'Alep ou le pin Laricio se développent bien en sols calcaires.
Les pins en général aiment la chaleur et résistent bien à la sécheresse, aux vents et aux embruns.
Les variétés naines se cultivent très bien en bac ou en pot.
Pour un arbre en pleine terre, préférez planter vers septembre-octobre tant que la terre ne s'est pas trop refroidie pour favoriser la reprise de l'enracinement. À défaut, attendez les mois d'avril-mai.
Pour un arbre acheté en conteneur :
Pour des plants en motte :
Conseil : lors de votre achat, renseignez-vous auprès de votre fournisseur sur le type de sol le plus adapté à la variété choisie. Faites attention également si vous résidez au nord de la Loire, seules quelques espèces s'adaptent à ces climats. N'oubliez pas de choisir un emplacement suffisamment éloigné d'autres plantations ou de bâtiments pour tenir compte de la taille adulte de votre variété de pin. Enfin, pensez que de nombreuses espèces d'autres plantes ne poussent pas, ou mal, sous un pin. Des genêts, des bruyères, des romarins ou des cistes de Montpellier, par contre, y poussent sans problèmes.
Pour une culture en bac ou en pot, vous pouvez :
Placez-le à un endroit abrité des vents forts, car vous ne pourrez pas le tuteurer.
Vous pouvez l'installer en toute saison, mais si vous n'êtes pas impatient attendez l'automne.
Cette culture peut être provisoire dans l'attente d'une transplantation en pleine terre ou définitive pour des variétés naines.
Ettore Ballochi/CC BY 2.0/Flickr
Arrosez régulièrement les premiers étés suivant la plantation, puis uniquement par temps de sécheresse les 3 ans qui suivent, et bassinez le feuillage au coucher du soleil en période de fortes chaleurs. Ensuite, l’arrosage ne sera plus nécessaire.
Apportez de l'engrais les 3 à 4 premières années après la plantation.
Bon à savoir : pour les pins ayant de nombreuses racines en surface du sol, supprimez soigneusement les herbes autour du pied les premières années.
En pot, les apports d'eau et d'engrais, réguliers, mais sans excès, devront être poursuivis pendant toute la durée de cette culture et particulièrement en période de fortes chaleurs.
Sauf pour supprimer du bois mort ou des branches cassées, on ne taille habituellement pas les pins.
Pratiquez cette taille de préférence avant la reprise de végétation du printemps, de novembre à mars.
Faites des coupes droites proches du tronc, mais sans toucher l'écorce pour une bonne cicatrisation.
Les maladies pouvant attaquer un pin sont assez nombreuses :
Lorsque la maladie du rond s'installe, elle peut survivre plusieurs dizaines d'années dans les racines après l'abattage de l'arbre. Il est donc très difficile de s'en débarrasser. Un traitement biologique des souches par une solution aqueuse de Phlebiopsis gigantea est en cours d'évaluation en sylviculture et semble prometteur (commercialisée sous le nom de Rotstop).
Une lutte préventive est possible contre la pourriture du bois du cœur par pulvérisation localisée d'une solution aqueuse de Phlebiopsis gigantea sur les souches fraîchement coupées. Ce champignon étant également antagoniste des champignons microscopiques responsable de cette maladie.
De nombreux insectes peuvent également s'attaquer au pin :
Leur éradication n'est guère réalisable sur les variétés de grandes tailles. Pour les variétés naines, par contre, vous pouvez plus facilement agir.
Contre les attaques de scolytes ou de bostryches, l'éradication des parties d'arbre atteintes ou de l'arbre entier suivi de l'incinération du bois parasité est souvent la seule solution réalisable.
Heureusement, contre les chenilles processionnaires, on peut lutter, soit en supprimant et brûlant les rameaux atteints dès la formation des « cocons », soit en pulvérisant l'arbre d'une solution de Bacillus Thurengiensis. Mais bien évidemment, la taille de l'arbre atteint peut rendre ces luttes irréalisables.
Peter O'Connor aka anemoneprojectors/CC BY-SA 2.0/Flickr
Vous pouvez multiplier un pin par semis de ses graines, recueillez ces dernières à maturité c'est-à-dire avant l'hiver lorsque les écailles des pignes vont s'écarter spontanément. Conservez ces graines à l’abri de l'humidité dans un récipient fermé hermétiquement, au réfrigérateur pour les semer au printemps suivant.
Semez sous châssis froid, dans un pot par exemple (bon taux de réussite).
Repiquez les plantules dès qu'elles ont atteint environ 10 cm de haut dans de grands pots, et conservez-les 3 ans en pépinière sans les laisser dessécher.
L'installation en place définitive se fait en automne.
Un usage ancestral consistait en l'emploi en pâtisserie des graines de certaines espèces comestibles, telles que le pin parasol ou le pin des Alpes.
Le miellat secrété par les aiguilles de pin sylvestre à la suite d'attaques de pucerons permet de produire un excellent miel de pins.
L'usage médicinal de substances extraites de la résine (essence de térébenthine et autres principes actifs), des bourgeons, des aiguilles ou de l'écorce de certaines espèces, est également très ancien pour traiter des affections respiratoires (inhalations, bonbons balsamiques) et pour lutter contre de petites hémorragies, ou encore entrer dans la composition de lotions capillaires.
Mais le rôle économique du bois de pin est encore plus important, que ce soit dans la construction (charpentes, menuiserie…) ou dans la production de pâte à papier où il est majeur.
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