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Cinéraire maritime
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Voici un sous-arbrisseau souvent mal employé ! Avec un peu de savoir-faire, l’association de la cinéraire maritime au feuillage gris argenté avec d’autres végétaux aux teintes pastel ou vives est toujours réussie.
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Trouver la plante qu'il vous fautVoici un sous-arbrisseau souvent mal employé ! Avec un peu de savoir-faire, l’association de la cinéraire maritime au feuillage gris argenté avec d’autres végétaux aux teintes pastel ou vives est toujours réussie.
Cinéraire maritime
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Plantation
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| AVRIL | MAI | JUIN |
| JUILLET | AOÛT | SEPT. |
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Floraison
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Taille
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La cinéraire maritime, Senecio cineraria, que l’on trouve parfois sous son ancien nom Cineraria maritima, appartient à la famille des Astéracées. Ce sous-arbrisseau qui mesure environ 50 cm est originaire du bassin méditerranéen. Les tiges bien ramifiées portent un feuillage persistant, laineux, argenté, presque blanc. Les feuilles en rosette, dentelées, lobées à profondes échancrures, sont l’attrait principal de cette plante. Entre mai et août s’épanouissent des capitules jaune d’or. Même si ces fleurs sont assez jolies, il est conseillé de les supprimer, afin que le feuillage garde toute sa splendeur.
Semi-arbustive, cette plante est souvent cultivée en annuelle ou en bisannuelle.
La cinéraire maritime pousse spontanément au soleil, sur les falaises, aussi bien le long de l’Atlantique que dans le Midi. Comme elle supporte bien embruns, le sel (c'est une plante xérophile, c'est-à-dire qu'elle supporte les sols salins) et le vent, adoptez-la dans les jardins de bords de mer. Elle y apprécie aussi la douceur hivernale, n’aimant pas les températures qui descendent en dessous de -10 °C, voire -12 °C en sol très drainé. Une autre de ses qualités est de résister à la sécheresse.
Cette plante a souffert longtemps d’une mauvaise réputation, car on la destinait la plupart du temps aux décorations des tombes, dans les cimetières. Et comme elle n’était pas rabattue à temps pour demeurer trapue, son port dégingandé n’était guère élégant, voire triste. Depuis qu’elle a retrouvé des lettres de noblesse et qu’on ne la laisse plus fleurir pour favoriser le feuillage, elle se mêle aux plantes annuelles ou vivaces et aux arbustes. Elle fait un bel effet de contraste avec toutes les couleurs de fleurs, pastel ou vives.
Installez-la en massif, en rocaille, sur des talus, dans les jardins de graviers, les dallages et aussi en jardinière et potée. La culture en pot permet l’hibernation en serre froide dès novembre et jusqu’en avril dans les régions à hiver rigoureux.
Attention : si154007 Senecio cineraria est utilisé en homéopathie dans les traitements des conjonctivites et autres inflammations oculaires, cette plante contient des alcaloïdes puissants qui peuvent causer des troubles digestifs si elle est ingérée. Ne prenez pas cette plante pour une condimentaire.
Le vaste genre Senecio comprend environ 1 500 espèces, herbacées ou ligneuses, annuelles ou vivaces. Elles poussent dans le monde entier, dans des régions très diverses, jusque dans les endroits arides, pour celles à feuilles succulentes.
L’espèce qui nous intéresse, Senecio cineraria (anciennement Cineraria maritima), se décline en de nombreuses variétés de taille différente.
Senecio cineraria (ex Cineraria maritima)
Espèce type
'New Look'
'Glacier'
'Silver Dust'
'Cirrhus'
'White Diamond'
H. Zell/CC BY-SA 3.0/Wikimedia
La cinéraire maritime (Senecio cineraria) pousse en sol drainé, même pauvre et nécessite une exposition ensoleillée.
Elle se cultive en pleine terre sous climat doux ou en pot.
Effectuez les semis en pépinière ou sous châssis d'avril à juin, la température nocturne ne devant pas descendre en dessous de 10 °C. Prévoyez 5 à 7 pieds par m2.
La levée intervient environ au bout de 10 jours. Éclaircissez lorsque les plantules ont 2 ou 3 feuilles. Lorsqu'elles sont suffisamment robustes pour être repiquées, installez-les en godet.
La mise en place se fait en avril-mai de l'année suivante.
Plantez entre avril et juin.
Si vous installez la plante en pot, assurez un bon drainage avec graviers ou billes d'argile, de 5 à 10 cm en fond de contenant, celui-ci devant mesurer au moins 25 cm, jusqu'à 50 cm pour les plantes de grande taille. Optez pour un substrat composé de 2/3 terreau et 1/3 sable.
Les floraisons jaunes seront du plus bel effet. Optez pour des santolines, des bidens ou encore des immortelles vivaces !
Facile d'entretien et fleurissant abondamment au printemps, le ciste est un compagnon idéal pour la cinéraire maritime.
Rob Hille/Public Domain/Wikimedia
Coupez les tiges florales dès leur apparition, afin que la cinéraire maritime (ex Cineraria maritima) reste trapue. En cours de végétation, n'hésitez pas à pincer les tiges.
L'arrosage à la plantation et un paillage de graviers suffisent en général. En cas de sécheresse pendant les deux mois qui suivent la plantation, arrosez une ou deux fois, avec parcimonie.
En novembre, si vous n'êtes pas en région à hiver doux, protégez la souche avec de la paille ou des feuilles mortes.
Arrosez à la plantation, recouvrez le substrat de billes d'argile. Elles vont emmagasiner suffisamment de fraîcheur pour que l'arrosage ne soit pas utile chaque jour. Toutefois, surveillez le feuillage en cas de grosses chaleurs et arrosez si nécessaire. Ne laissez jamais de soucoupe sous le pot, surtout en hiver.
En climat froid, rentrez les potées en serre froide dès la fin novembre.
Taillez en mars.
Taillez court, mais toujours en laissant des départs de végétation, des points verts sous la coupe. Si vous n'effectuez pas cette taille, la cinéraire maritime va faire du vieux bois, se dégarnir de la base, et vous ne pourrez plus récupérer une jolie silhouette.
Digigalos/CC BY-SA 3.0/Wikimedia
Bouturez en août septembre des tiges de 5 à 7 cm dans un mélange à parts égales de sable et de terreau.
Laissez les boutures à l'extérieur, à mi-ombre, jusqu'en novembre.
Protégez-les en hiver sous châssis ou en serre froide, avant de les installer en pleine terre à la fin du printemps suivant.
Marcottez entre juillet et septembre :
Récupérez les graines en septembre, lorsqu'elles sont mûres… et à condition d'avoir laissé une tige fleurir !
Placez les graines récoltées dans une enveloppe en papier jusqu'à la date du semis.
Pour lutter contre les pucerons d'une façon écologique, pourquoi ne pas adopter des larves de coccinelles, s'il n'y en pas suffisamment au jardin ?
Déclarées « ennemi juré » des pucerons, les coccinelles agissent en deux temps : les larves en dévorent jusqu'à 150 par jour. Devenues adultes, elles continuent à s'en délecter, en mangeant une cinquantaine par jour. Très vite, les jardiniers ont compris que la coccinelle pouvait remplacer les insecticides en participant activement à la lutte biologique, insecte contre insecte. Les professionnels commercialisent des larves que l'on trouve en jardinerie ou par correspondance.
Pour que ces mignons et si utiles insectes restent au jardin, semez de la coriandre, au potager et au jardin d'ornement, pour les attirer : elles adorent ! Lorsqu'un jardin ne reçoit aucun traitement chimique, les coccinelles trouvent toujours des pucerons à dévorer et investissent le jardin, s'y reproduisent et décident d'y vivre définitivement.
S'il y a une grange, un grenier, une cabane de jardinier, de vieux murs en pierres, des souches ou des trognes, elles trouveront à se cacher au chaud, en hiver. En été, n'oubliez jamais de disposer des coupelles d'eau un peu partout dans le jardin, près des massifs où se concentrent les coccinelles.
En hiver, dans un jardin très net où il n'y ni vieille grange, ni cabanon, ni murs de pierres sèches, aidez-les à se loger. Construisez-leur des abris, des hôtels de luxe, même ! Il existe de ravissantes et fort pratiques niches avec des recoins dans le commerce.
De même, pour lutter contre la rouille, faites appel à la nature. La prêle est la plante idéale pour lutter contre la rouille. Et, surtout, elle reminéralise les tissus végétaux, permettant ainsi aux plantes d'augmenter leur résistance aux maladies et parasites. Utilisez l'extrait de prêle en dilution à 10 % : 1 L d'extrait + 9 L d'eau. Versez cet extrait dilué au terreau de semis et au repiquage, puis, en arrosage, au pied de chaque plant, puis tous les 15 jours.
Le nom de genre vient du latin senex qui signifie « vieillard », en référence aux graines, des aigrettes rappelant une chevelure blanche. Le nom d’espèce cineraria conforte la couleur cendrée qui habille le feuillage.
Dans le langage des plantes, la cinéraire maritime est connotée à la douleur.
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